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Avis de tempête sur la démocratie

Patrick Boccard Par Patrick Boccard
16 octobre 2019
dans Tribune(s) Libre(s), Politique(s)
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Jos van Zetten – CC – Flick – Marche de protestation à Amsterdam pour la liberté des femmes iraniennes

La fin de l’année 2018 a été fertile en événements laissant craindre un avenir tumultueux
pour la démocratie. Dirigeants et décideurs sont de plus en plus critiqués pour leur impuissance à inscrire leur action dans une dynamique fédératrice. En même temps, d’autres signaux montrent que l’urgence à construire une écologie plus sociale fait consensus.

Depuis l’été 2018, l’enjeu écologique remonte vite et fort dans les inquiétudes quotidiennes des Français. « Le défi climatique est en train de devenir la première des préoccupations des Français, devant le pouvoir d’achat ou l’emploi ; chez les moins de 35 ans, les CSP + et ceux vivant dans les centres urbains, c’est net et ça continue de monter. Pour ceux-là, c’est devenu un enjeu prioritaire et c’est nouveau » observe Brice Teinturier, Directeur général délégué de l’institut d’études d’opinion Ipsos 1 .
Le Directeur du département opinion de l’IFOP, Jérôme Fourquet, conforte cette analyse : « Tous nos indicateurs montrent que, pour la population urbaine et diplômée, la problématique environnementale est devenue cardinale. Il y a quelques années, la conscience du changement climatique progressait, mais les Français avaient le sentiment d’avoir encore quelques années devant eux. Ce n’est plus le cas, ils ont compris que cela se joue maintenant » 2 .
Ces analyses ont été confirmées dans les faits. Mi-octobre, des dizaines de milliers de citoyens marchaient dans les rues de plus de 80 villes de l’Hexagone, pour réclamer le renforcement de l’action contre le réchauffement climatique. Cette mobilisation inédite a surtout été portée par un public jeune, primo-manifestant, assez radical dans ses attentes. Quelques semaines après, les « gilets jaunes » bloquaient de nombreuses voies de circulation partout en France, exprimant un rejet de la hausse du prix des carburants, présentée par le gouvernement comme un élément de la lutte contre la pollution.
Au même moment, les électeurs allemands et belges, confirmaient la fascination que les extrêmes exercent à l’égard de certains d’entre eux, tout en plébiscitant les partis écologiques dont ils s’étaient éloignés.
Comme le souligne le porte-parole climat de l’association Attac, Maxime Combes 3 : « le dérèglement climatique est devenu pour beaucoup la boussole pour évaluer les politiques », constat que partage Nicolas Haeringer de l’ONG 350.org en précisant que l’on « est clairement sorti du stade où on sentait les gens écrasés par l’ampleur de l’enjeu. Il y a une envie d’agir collectivement sans attendre les politiques ».

L’adhésion à la démocratie perd du terrain

Ces signaux témoignent de l’insatisfaction que les dirigeants politiques suscitent dans la population. Plusieurs études récentes en attestent : l’adhésion à la démocratie perd du terrain. La dernière en date 4 confirme que 61 % des Français considèrent qu’elle « fonctionne mal ». Selon une autre étude 5 , 83 % d’entre eux indiquent que les « dirigeants politiques » ne se « préoccupent pas de ce que pensent les gens » et placent les partis politiques en queue du classement des institutions qui leur inspirent confiance. Comme le démontre une autre enquête 6 , des tendances similaires s’observent partout dans le monde : 48 % seulement des personnes interrogées dans 28 pays, disent avoir confiance dans les institutions (gouvernements, médias, entreprises ou encore ONG…), score en baisse de 7 points depuis 2011. Cette crise de confiance se concrétise par l’apparition de régimes populistes et autoritaires conservant les apparences de la démocratie, tout en ignorant ses exigences et ses valeurs. Ce mal à la démocratie ainsi exprimé résulte du cumul de multiples facteurs : inquiétudes ou rejets nés de l’austérité comptable, des inégalités, de la mondialisation, des exacerbations identitaires, des invasions technologiques, de la dégradation du climat, de la corruption des élites… Ce désenchantement démocratique ne date pas d’hier 7 mais, aux dires des spécialistes, il risque de prendre de l’ampleur au cours des prochaines années.
Ils sont en eff et unanimes à anticiper que les descendants des « millennials » 8 , les « alphas » nés depuis 2010, « n’hésiteront pas à remettre en cause les institutions classiques (État, école, famille, religion…) et l’idée de devoir obéir à une autorité, une hiérarchie. » 9 Ainsi pourrait se dessiner une nouvelle géographie sociale et politique, dont les frontières ne seraient plus fixées par les traditionnels clivages gauche-droite, mais par une opposition entre ceux du haut et ceux du bas, exacerbé au sein d’espaces numériques devenus forums des forces « anti-système ».

Entre le « ferme ta gueule » et le « cause toujours »

L’histoire, si elle ne se répète pas, aime bien bégayer et montre que le recul de la démocratie, outre le fait qu’il ouvre grand les portes aux extrémismes et constitue un risque pour le maintien des libertés individuelles, incite au désengagement et au repli des citoyens sur eux-mêmes, contrariant de ce fait leur adhésion aux décisions susceptibles de relever les défis environnementaux.
C’est pourquoi, les dirigeants des démocraties doivent prendre le sujet à bras-le-corps et démontrer que, d’une part, l’apophtegme de Jean-Louis Barrault : « la dictature c’est ferme ta gueule, la démocratie c’est « cause toujours » est erroné et que, d’autre part, l’aphorisme de Winston Churchill « la démocratie est le pire système à l’exception de tous les autres » 10 reste d’actualité.
En effet, chacun s’accorde à reconnaître que la lutte contre les risques climatiques ne relève pas des seuls décideurs 11 et que ces derniers doivent s’employer à y associer chaque citoyen et à, comme le réclame le sociologue Jean Viard 12 , « emporter tout le monde dans l’aventure énergétique ». Car l’acceptabilité et la mise en œuvre de décisions motivées par les impératifs environnementaux, compte tenu de leur caractère contraignant pour la vie quotidienne de chacun, dépendent de la participation de tous. Et jusqu’ici, il est avéré que ces deux conditions sont plus fréquemment et plus facilement réunies dans les démocraties que dans les régimes autoritaires qui, généralement, se soucient peu de l’accord des peuples et brisent dans l’œuf les résistances à leurs décisions.
Ce contexte nécessite que les dirigeants des démocraties s’efforcent de convaincre, en proposant aux citoyens une vision réaliste
– la transition énergétique impose des mesures fermes et coûteuses – et rassurante de l’avenir ; le laisser-faire conduirait à un désastre plus coûteux encore.
Pour préserver la planète et ses locataires, il ne suffit pas de modifier la fiscalité ou de promouvoir des mobilités propres. Il s’agit de revisiter la gouvernance mondiale et de l’articuler au service de la protection des victimes des dérèglements climatiques, d’aujourd’hui et de demain.

Un environnement écologiquement sûr et socialement juste

Car c’est bien l’être humain, homme ou femme, jeune ou âgé, en bonne santé ou malade, éduqué ou exclu, athée ou croyant… qui fait les frais de ces projets et décisions impuissants à endiguer les inégalités, les souff rances et les violences générées par un système qui épuise les ressources naturelles et désintègre la biosphère, à l’image des dernières inondations qui ont submergé la Vallée de l’Aude et des récents incendies qui ont dévasté le nord de la Californie. La prévention de ces catastrophes requiert une sévère remise en cause des dogmes et des modes opératoires qui guident les responsables dudit système.
L’économiste britannique Kate Raworth 13 , auteure de « La théorie du donut » exhorte à se concentrer sur « les objectifs à long terme de l’humanité », qu’elle compare au célèbre beignet américain et au trou qui figure en son milieu : « en deçà de l’anneau interne – le fondement social – se trouvent les privations humaines critiques, comme la faim et l’illettrisme ; au-delà de l’anneau externe – le plafond écologique – se trouve la dégradation critique de la planète, comme le changement climatique et la perte de biodiversité. » Elle accompagne néanmoins son avertissement de recommandations susceptibles de redonner un objet et un sens à la démocratie : « Entre ces deux cercles se situe le donut proprement dit, l’espace dans lequel nous pouvons satisfaire les besoins de tous, dans la limite des moyens de la planète. Pour ceux qui sont prêts à se rebeller, à regarder sur les côtés, à contester et à repenser, l’époque est enthousiasmante. […] Mettons de côté le PIB et repartons de zéro, avec une question fondamentale : qu’est-ce qui permet aux êtres humains de s’épanouir ? Un monde dans lequel chacun peut trouver dignité, opportunité et communauté, et où nous pouvons tous le faire dans la limite des moyens de notre planète. »
Une telle approche pourrait contribuer à rendre acceptable et durable une transition visant à recréer un environnement écologiquement sûr et socialement juste. En replaçant l’homme et la femme au centre du « village-monde », il devrait être possible de dissiper les noirs destins annoncés pour demain. Plutôt que les impuissants cautères proposés par les élites de tous bords, y compris celui d’un développement durable dont la finitude s’avère certaine tant il est galvaudé par les manipulateurs irresponsables et impunis de l’éco-marketing, c’est une nouvelle « écologie sociale » qu’il faut inventer.

Servir les « communs »

Ce projet ne saurait être conçu ni porté par les tenants du système actuel. Ils ont failli iet doivent s’incliner devant le bilan de leur ncurie. La plupart des acteurs en place ne méritent pas de rester aux affaires :
– ni les organisations politiques et syndicales qui ont démontré leur manque d’efficacité et d’imagination, leur fuite des responsabilités, voire leur corruption ;
– ni les « forces du marché » qui ont fait la preuve de leur absence de scrupules, de leur cupidité face aux perspectives de profit et de pouvoir ;
– ni les experts de tous poils dont on constate chaque jour les erreurs de diagnostic et le manque d’appétit pour la recherche de solutions aux problèmes que certains d’entre eux parviennent à identifier ;
– ni les hommes ou les femmes providentiels dont on réalise, souvent trop tard, qu’ils sont davantage mus par un instinct de domination que par un sens du dévouement à la cause commune ;
– ni bien sûr par les promoteurs d’une intelligence artificielle et de son armée de robots qui sont en train de s’immiscer, de manière séduisante autant qu’insidieuse, dans les plus infimes parcelles du libre arbitre et de la liberté individuelle… Ce projet devra respecter plusieurs principes qui devraient faciliter la constitution d’une nouvelle « Déclaration des droits de l’homme, de la femme et de la planète » au service des « communs » de l’humanité :
– privilégier le long terme sur le court terme,
– définir un partage équitable des ressources et des richesses, notamment entre les territoires,
– fixer une palette de droits opposables donnés à tous,
– établir des objectifs et des priorités collectives, sélectionnés au bénéfice des « communs » – préciser un corps d’arbitrage, de police et de justice permettant une application efficace du projet…

Rééquilibrer les excès de la verticalité

Un tel projet ne se construira pas en un jour et ne saurait être imposé par une minorité d’oligarques. La Suède a mis des décennies à se libérer de rigidités et d’injustices économiques et sociales, grâce à un travail patient de reconstruction d’une société civile dynamique, mettant en place des politiques locales et des dispositifs de transferts de pouvoirs qui bénéficient aujourd’hui à l’ensemble de la population, loin des affrontements idéologiques qui paralysaient le pays. 74 % des Français considèrent que « les gens peuvent changer la société par leurs choix et leurs actions » 14 . Ce contexte commande que la verticalité excessive qui structure la plupart des mécaniques de la démocratie soit rééquilibrée par une horizontalité permettant d’associer les citoyens et les citoyennes. Ils ont toutes les données en main pour identifier les maux dont ils souffrent, individuellement et collectivement. Ils sont les mieux placés pour exprimer les traitements dont ils ne veulent pas. Ils savent trier entre les solutions efficaces et celles qui ne fonctionnent pas. Ils sont capables d’imaginer des démarches et des dispositifs susceptibles de mettre fin aux défaillances et aux erreurs qui ont engendré le mal-être rampant du monde d’aujourd’hui.
La « co-construction » de l’avenir est une ambition alternative crédible. Elle impose de mobiliser tout à la fois les individus et les organisations aguerris par des expériences réussies de redéfinition du « vivre ensemble », les méthodes et les outils participatifs qui ont fait la preuve de leur efficacité au niveau de divers quartiers et communautés et de faire bon usage de la puissance des nouveaux outils technologiques. Elle bénéficiera sans aucun doute de l’effet multiplicateur souvent observé au fil de démarches de ce type, qui ont conduit à de nombreuses innovations développées autour des valeurs de partage et de coopération, dans tous les secteurs de la vie quotidienne. Mais surtout, une telle « co-production » générera l’adhésion et l’appropriation massive et responsable de celles et ceux qui y auront contribué. Ce profond virage est une des dernières chances pour sauver tout à la fois la démocratie et la planète.

Patrick Boccard

1. https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/11/13/une-opinion-de-plus-en-plus-sensibilisee-aux-questions-environnementales_5382799_823448.html
2. ibid.
3. ibid.
4. « La démocratie en France et en Europe », Viavoice, 15 novembre 2018 (http://www.institut-viavoice.com/wp-content/uploads/2018/11/2018-11-16-La-Démocratie-
en-France-et-en-Europe.-Etude-Viavoice-pour-le-Prix-de-la-Démocratie-et-la-Revue-civique.pdf)
5. « Baromètre de la confiance politique », Opinion Way pour Sciences-Po, janvier 2018 (https://www.sciencespo.
fr/cevipof/sites/sciencespo.fr.cevipof/files/Barometre_confi ance_vague9.pdf)
6. « 2018 Edelman Trust Barometer », https ://www. edelman.com/trust-barometer
7. « Comment meurent les démocraties », Jean-Claude Hazera, Éditions Odile Jacob, 2018, 303 pages, 22,90 €
8. Ce terme regroupe les générations Y et Z, respectivement nées dans les années 80 et dans les années 2000
9. https://start.lesechos.fr/actu-entreprises/societe/oubliez-les-y-et-les-z-voici-bientot-venu-le-temps-des-alphas-13341.php
10. Déclaration à la Chambre des Communes, 11 novembre 947
11. « Cherche héros écolos… désespérément », Rebelles n° 16, en vente en kiosque, point de vente et librairie, 4,90 €
12. https://www.la-croix.com/France/Gilets-jaunes-Ce-cri-periurbains-pas-fini-resonner-2018-11-18-1200983882
13. https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/11/15/nous-vivons-une-epoque-formidable-pour-desapprendre-et-reapprendre-les-bases-de-l-economie_5383736_3232.html
14. « Baromètre de la confiance politique », Op. cit.

Tags : démocratieéconomie socialeenvironnementPatrick Boccardpolitiquesociété
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Patrick BOCCARD, de nationalité franco-suisse, est né en 1951 à Bourguignons, village situé à la frontière de la Champagne et de la Bourgogne, dans une famille de minotiers. Il est marié à la poéte Martine KONORSKI et père de trois enfants. De formation littéraire, il a effectué son parcours dans la communication et les ressources humaines, dans des institutions et des entreprises françaises et internationales, puis comme consultant indépendant. Il collabore régulièrement à des journaux et revues. Il est l’auteur de « Les femmes ne sont pas faites pour courir » consacré aux discriminations de genres dans le sport (Ed. Belin, 2015).

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