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Profs… Des héros qui s’ignorent ?

Martine Konorski Par Martine Konorski
18 septembre 2019
dans Société(s)
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Anvilaquarius – DP – Carl Bernard Schlösser

Ils ne s’appellent ni Moïse, ni Samson, ni Hercule, ni Superman, ils ne sortent ni de la Bible, ni des légendes grecques, ni des bandes dessinées, ni des livres de fiction, ni des séries télé. Et pourtant, si les profs étaient les héros des temps modernes ? Ces enseignants qui au quotidien, silencieusement, avec constance et détermination transmettent, éduquent, rassurent, inventent. Ces héros qui s’ignorent sont dotés de super pouvoirs mais quand on les interroge ils ne se voient pas comme tels et considèrent ne faire que leur travail avec amour et passion… même si c’est de plus en plus difficile. Mais n’avons nous pas tous le souvenir d’un prof qui nous a marqués et que l’on n’oubliera jamais ?

Pas de repos pour ces héros

Les profs n’occupent pas les premiers rangs des proclamés, des décorés, de ceux hissés au panthéon des reconnaissances et des distinctions… Mais lorsque l’on se penche sur leur situation au quotidien on découvre la grande exigence et la complexité des missions de plus en plus nombreuses auxquelles ils doivent faire face. Être partout à la fois dans un système éducatif en pleine crise,déstabilisé notamment par la succession de réformes des programmes et des rythmes et dont les enseignants eux même peinent à comprendre le sens.

Et Il ne s’agit pas seulement du nombre d’heures de travail, évalué selon les études à, en moyenne, 40 à 44 heures par semaine (un rythme que l’on peut également retrouver chez les cadres en entreprise ou dans d’autres professions), mais de la lancinante question qu’ils se posent : comment faire classe ? Il y a bien sûr les cas extrêmes, et qui se multiplient, des enseignants agressés dans leur classe à coups de couteau ou le cas de la récente fusillade meurtrière du lycée de Columbine aux États-Unis. Mais en dehors de cet aspect du métier qui en fait parfois un métier à haut risque, le quotidien a aussi une odeur de violence plus ordinaire à laquelle ces profs-héros sont confrontés et qui les laissent sans répit. En effet, depuis 30 ans les évolutions de la société ont contraint les profs à changer profondément leurs pratiques face à des élèves qui eux aussi ont changé et qui ont acquis « un droit d’expression parfois difficile à gérer ». Les incivilités et les violences petites ou grandes ont désormais franchi la porte de l’école.

Aujourd’hui, la question n’est donc plus uniquement de transmettre un savoir, des connaissances mais d’« éduquer à la citoyenneté, à la démocratie, au respect d’autrui. Des élèves qui s’interpellent à haute voix, d’autres qui se cachent à peine pour jouer avec leur portable, d’autres encore qui viennent s’accaparer l’attention du prof pour protester sur une note estimée injuste… Comme l’explique le sociologue François Dubet, il est parfois plus long – sur une heure de cours – de créer les conditions de faire classe que de réellement enseigner. D’autant qu’obtenir le calme et la concentration ressort d’une alchimie fragile qui peut basculer à tout instant… » 1 . Edgar Morin parle, lui, en ces termes de ces nouvelle exigences : « Enseigner à vivre n’est pas seulement enseigner à lire, écrire, compter, ni seulement enseigner les connaissances basiques utiles de l’histoire, de la géographie, des sciences sociales, des sciences naturelles. Ce n’est pas se concentrer sur les savoirs quantitatifs, ni privilégier les formations professionnelles spécialisées, c’est introduire une culture de base qui comporte la connaissance de la connaissance ».

Aujourd’hui, les profs doivent tenir compte de la diversité des publics, des cultures, des religions et des nouvelles sociologies familiales. Et alors qu’ils sont confrontés à des niveaux, des capacités, des goûts de plus en plus hétérogènes des élèves, ils ont comme objectif la réussite de tous avec une pédagogie qu’ils doivent adapter à chacun. Tel est le défi de ces héros modernes de l’école au sens large. «… je devais apprendre comme Rodin ou comme Michel Ange à faire surgir la connaissance, au seuil de la conscience. Telle une statue se pointe d’un marbre fragile. Tel un penseur bronzé émerge d’un métal froid » 2 .

1 Contre 30, mission impossible ?

L’échec scolaire est considéré comme une grave injustice de même que les problèmes de l’école. Les profs en seraient prioritairement responsables et c’est sur leurs épaules que s’accumulent les maux de la société. Pourtant, 93 % des enseignants disent aimer leur métier, mais ils ne sont plus que 77 % à trouver qu’il a du sens 3 . Cela dit, si on posait la même question dans les entreprises aujourd’hui, on peut se demander si l’on obtiendrait de tels scores. Les enseignants étaient aussi 93 % d’après une enquête du CSA de 2008, à juger leur profession dévalorisée (surtout dans le secondaire). Et le malaise au travail que l’on observe dans de nombreuses professions (déprimes, burn-out…) n’épargne pas les profs, alors que la société a tendance à les considérer comme des privilégiés « tout le temps en vacances » (un temps libre occupé la plupart du temps par des activités pour l’école). C’est méconnaître la réalité du quotidien de ces profs qui à 1 contre 30, font classe à nos enfants tous les jours dans un contexte où on leur en demande toujours plus. « À la gestion de la classe au quotidien, aux corrections et à la préparation des cours, au suivi individualisé des élèves, viennent s’ajouter les livrets d’évaluation annuels imposés par le Ministère, la tenue de nombreuses réunions avec les collègues et les autres personnels de l’éducation (santé, orientation…). Il leur faut aussi répondre aux demandes de plus en plus exigeantes de familles elles aussi stressées et inquiètes du destin scolaire de leur progéniture et souvent suspicieuses vis-à-vis de l’école. Loin de l’attitude réservée qui était la règle lorsque l’école était considérée comme un sanctuaire quasiment impénétrable, les parents exigent aujourd’hui des comptes, demandent des explications sur les devoirs ou le suivi des programmes… En résumé, les enseignants doivent faire face à de nouvelles exigences de polyvalence, de polycompétence, de participation aux équipes pédagogiques et au travail collectif, de satisfaction aussi de leurs usagers que sont les élèves en manifestant une réflexivité qui leur permette
de s’adapter à des demandes sans cesse nouvelles » 4 .

Enseigner serait-il donc devenu mission impossible ?

Les profs doivent en effet déployer de plus en plus d’énergie pour intéresser les élèves, trouver des méthodes, des sujets, des activités qui facilitent l’intégration des connaissances tout en maintenant le niveau de motivation, alors que, quelle que soit l’origine socio- culturelle, les élèves entretiennent un rapport plus critique aux savoirs et aux activités pédagogiques. « Les élèves résistent à l’emprise de l’école, des savoirs et du maître, ce qui n’est pas nouveau mais prend d’autres formes » 5 . Ainsi, dans une même journée, et là encore, à 1 contre 30 (ou plus) les profs doivent faire preuve de débrouillardise, de volonté, de motivation, de passion, d’amour, de créativité, de patience… développant ainsi des « super pouvoirs » pour devenir tour à tour conteurs, comédiens, infirmiers, psychologues ; ils doivent savoir parler à « l’intelligence corporelle de l’un, kinesthésique de l’autre, visuo-spatiale d’un 3 e , linguistique d’un nouveau, différencier les cours en fonction des besoins éducatifs particuliers, renouer des lacets, rassurer les parents » qui se comportent vis à vis d’eux comme des clients toujours insatisfaits…

Les méthodes « old school » des vieux maîtres en blouse grise avec des craies dans la poche, c’est fini. Désormais, tout est bon pour motiver et apprendre dans la joie et la bonne humeur, contrôler et maintenir la concentration. Voilà donc nos héros, infatigables passeurs, qui se lancent dans une chorale, un atelier théâtre ou un voyage scolaire. J’ai même rencontré un prof qui avait planté un potager avec ses élèves pour apprendre les mots en latin.

Par ailleurs, on sait aujourd’hui qu’il y a moins de 50 % des élèves entrant en 6 e qui maîtrisent à peu près la lecture. Les profs doivent donc également réaliser des prouesses pour inciter les jeunes à lire. Organiser un concours de poésie par exemple peut être l’occasion de travailler la langue aussi à travers des textes actuels de slam ou de rap car le « public-classe » est de plus en plus réticent face à la culture classique jugée trop difficile. Sont-ils rebelles à l’effort ou la tête dans les nuages, plus accaparés par leur amoureux ou leur amoureuse, et c’est aussi normal, que par Balzac ou Stendhal ? Que dire de la difficulté de la tâche quand, en plus, les profs ont la lourde responsabilité de transmettre une langue qui n’est souvent pas maternelle ? Et puis, tout se complique avec Internet et une société où l’enfant est roi, car les élèves ont l’impression illusoire de tout savoir et de surpasser le prof. Voici ce que répondait un élève à un prof qui lui posait une question : « il suffit d’aller voir sur Google, c’est écrit »

Pour le meilleur et pour le pire

De quoi faire piquer une crise de nerfs. Non ? Mais ces héros n’ont pas le droit de craquer ! Les profs doivent se montrer charismatiques, sympathiques, susciter l’admiration et entraîner l’adhésion… en somme être des personnages du genre Thierry La Fronde toujours souriant, toujours positif et avec qui tout le monde a envie d’être copain. La vie personnelle, les doutes, les soucis, les tracas, rien ne doit filtrer en classe, le self contrôle permanent est de rigueur. Normal, les héros doivent montrer l’exemple ! Tels des missionnaires, les profs taillent la route, la foi et la passion chevillées au corps, fiers et conscients que le plus beau métier du monde est aussi sans doute le plus difficile… et pas très bien payés (les profs de français seraient les plus mal payés d’Europe). Mais ils l’ont choisi pour le meilleur et pour le pire !

Un peu de reconnaissance ne ferait pas de mal. On relèvera donc avec intérêt le discours du Président de la République, Emmanuel Macron qui, lors des journées pour la francophonie, rendait un hommage appuyé à « ces héros que l’on appelle les profs de français » dont il dit que l’histoire de notre pays fut constituée par eux. « […] Le prof de français est cette figure centrale qui forge l’esprit, la sensibilité, la mémoire, la curiosité, car la grammaire, le vocabulaire, l’étymologie et la littérature sont le terreau où nos vies s’enracinent » a-t-il déclaré, estimant que « tous ici avons une dette à l’égard de ces éveilleurs ». Les profs des autres disciplines méritent sans doute autant d’admiration. Enseigner l’histoire par exemple, peut parfois aussi relever de l’exploit à une époque où seul le présent est valorisé, où la mémoire et la connaissance précise des grands faits de l’histoire du monde ne semblent réservées qu’aux initiés. Qu’y aurait-il de honteux à reconnaître que ce sont les profs qui œuvrent comme garde-fous à l’ignorance, à l’indifférence, et à l’égoïsme ? D’ailleurs, ce sont eux qui aident à promouvoir les valeurs de l’être contre celles de l’avoir, avec une vraie confiance, même dans les situations les plus difficiles, en la disposition des élèves à apprendre. Pourquoi ne pas leur témoigner la gratitude qu’ils peuvent légitimement attendre et s’accorder à dire avec la metteure en scène Ariane Mnouchkine que oui les profs sont les héros des temps modernes car « vous êtes ceux qui luttez vraiment contre la barbarie, ceux qui avez confiance dans la jeunesse ».

Heureusement, le tableau n’est pas si noir qu’il y paraît et nombreux sont les articles, les livres ou les films qui ont rendu hommage à l’exemplarité des profs. Et les élèves ne s’y trompent pas eux-mêmes lorsqu’ils réalisent et manifestent leur reconnaissance à ces héros et héroïnes ordinaires qui dans la discrétion et sans éclat travaillent d’arrache- pied et ont marqué bon nombre d’entre eux pour toute leur vie : « Son enseignement aura tant compté dans ma vie et m’aura aidé à devenir l’adulte que je suis » ; « il nous disait : sortez de la classe en ayant compris et rentrez demain en ayant appris » ; « je garderai en moi toute ma vie le souvenir de ce géant de l’enseignement » ; « nous avons tous en mémoire un prof de français qui nous a transmis le goût de la littérature, de la langue, du beau style, de la poésie… et qui nous a appris les grands auteurs : Montaigne, Rabelais, Molière, Racine, Corneille, La Fontaine, Voltaire, Rousseau, Hugo, Baudelaire et tous les autres » ; « Elle m’accordait de l’attention, je lui vouais tout mon investissement » 6 .

Michel Serres quant à lui retiendra le meilleur de tous les bouleversements dont l’école est le réceptacle et il demande l’indulgence pour la génération « petite poucette », comme il appelle les jeunes, car selon lui ils sont obligés de tout réinventer dans une société bouleversée par les nouvelles technologies. C’est un véritable tsunami et l’immense basculement de notre époque est pour lui comparable à « la fin de l’Empire romain ou de la Renaissance… » Aujourd’hui 80 % de ce qu’a appris un professeur est obsolète. Et même pour les 20 % qui restent le professeur n’est plus indispensable, car on peut tout savoir sans sortir de chez soi !…. Le savoir accessible partout et immédiatement n’a plus le même statut. Et donc les relations entre élèves et enseignants ont changé. Mais personnellement cela ne m’inquiète pas. Car j’ai compris avec le temps, en quarante ans d’enseignement, qu’on ne transmet pas quelque chose, mais soi… « Mais ce n’est pas facile d’être soi-même »… et c’est un « grand défi de l’Occident » de « s’adapter au monde qu’il a créé » 7 .

Martine Konorski

1. https://www.scienceshumaines.com/le-stress-des-enseignants_fr_23288.html
2. https://prof68310.skyrock.com/207123972-Poeme-sur-le-metier-d-enseignant.html
3. Baromètre annuel UNSA-Education
4. https://www.scienceshumaines.com/le-stress-des-enseignants_fr_23288.html
5. https://journals.openedition.org/rechercheformation/833#tocto2n8
6. Le Monde de l’Éducation-18052011.
7. https://next.liberation.fr/culture/2011/09/03/petite-poucette-la-generation-mutante_758710

Les héros sont surtout des héroïnes

Le féminin devrait l’emporter sur le masculin. En effet d’après le Ministère de l’Éducation Nationale, les femmes représentent 70,4 % du personnel enseignant, public et privé confondus. Dans les établissements privés sous contrat, cette proportion atteint près de 75 % et jusqu’à 91, 3 % dans les maternelles et le primaire. La seule catégorie qui compte plus d’hommes (52 %) que de femmes, est celle des professeurs agrégés (PU) et maîtres de conférence (MCF) des universités. La parité des maîtres de conférence devrait être atteinte en 2027 et en 2068 pour les professeurs, si le rythme de progression reste inchangé.

http://www.education.gouv.fr/cid74482/bilan-social-du-ministere-de-l-education-nationale-de-l-enseignement-superieur-et-de-la recherche-2014-2015.-partie-1.-enseignement-scolaire.html

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Martine Konorski

Martine Konorski

Martine-Gabrielle KONORSKI est de nationalité française et suisse. Elle est auteure de poésie et musicienne. Ses derniers livres : Adesso (Black Herald Press), Instant de Terres (L’Atelier Du Grand Tétras), Et si c’était là-bas (livre d’artiste Les Cahiers du Museur-Coll. A côté), Bandes d’Artistes (livre d’artiste-Lieux Dits), Bethani suivi de Le bouillon de la langue (Le Nouvel Athanor), Une lumière s’accorde (Le Nouvel Athanor), Je te vois pâle … au loin (Le Nouvel Athanor- Prix Poésie Cap 2020), Sutures des Saisons (Caractères). Ses textes sont aussi régulièrement présents en revues. Martine-Gabrielle KONORSKI réalise également des créations au théâtre : soirée autour de Bethani au Théâtre Les Déchargeurs (Paris). Lectures musicales pour percussions et voix au Théâtre du Nord-Ouest (Paris). Accords, dialogue entre ses textes et la musique de Federico Mompou au Théâtre Les Déchargeurs. Par ailleurs, elle est administrateure de L’Union des Poètes & Cie, membre du comité de rédaction de la revue Les Carnets d’Eucharis, a été présidente du jury du concours « Faites des mots en prison » organisé par le Ministère de la justice. Après des études d’anglais, de droit et de sciences politiques, elle a mené une carrière internationale dans la communication en France et aux Etats-Unis. Elle est Chevalier dans l’Ordre national du mérite.

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