
Vous avez le droit d’avoir de l’espérance, quand bien même il vous est loisible de trouver les temps quelque peu difficiles.
Ce thème proposé par la rédaction de Rebelle(s) a suscité des réactions qui vont de l’espoir ténu au sombre pressentiment, de la nostalgie douloureuse à l’énervement salvateur.
Les textes rassemblés le montrent : ça déménage avec Pablo Poblète et sa sulfateuse à cris de rage et d’alerte, Serge Papiernik a l’espoir rouillé comme le cuivre mais se remémore aussi le monde simple et tendre, Anne de Commines nous fait prendre part aux incandescences et nous rappelle que le temps nous apprend à aimer ; Patrice Reytier proclame doucement que la mort tragique d’un poète ne doit pas faire oublier ses espérances ; Salah Al Hamdani et Isabelle Lagny nous font entrevoir chacun qu’au-delà de la douleur s’allume la lueur fragile au petit matin ; Mattéo Vergnes trouve l’espoir en l’enfant sous les décombres ; Isabelle Camarrieu gaillarde de volonté nous fait ressentir l’amour aux serres d’aiglon libre et l’amitié douce ; Joël Mansa avance en poète comme un désespéré qui espère toujours ; Tristan Felix nous bouscule, l’esprit bardée d’humour et d’insolence ; Denis Ferré s’engage en politique et l’assume crânement ; Lionel Gerin boxe la bêtise en toutes catégories.
Tous sont mobilisés comme nous nous devons de l’être ; pour nous, pour les nôtres, pour les autres.
Vous l’aurez compris, l’espérance est un combat !
La rédaction



