Si la dite première phase pandémique fut, en ce qui me concerne, caractérisée par la peur d’un virus encore inconnu, apparemment très contagieux et mortel, la phase suivante a laissé progressivement place à un autre genre de préoccupation qui aurait pu paraître d’abord déplacée.
Cette préoccupation est liée à la prise de conscience d’un plan mondialiste mis en acte par une oligarchie internationale réunissant les grands groupes bancaires, Big Pharma, les géants de l’internet (GAFAM), les médias mainstream et certaines élites politiques. Cette idée de fond est suggérée par de nombreux éléments qui ont émergé au cours des derniers mois et qui souligne ce que l’on savait déjà, comme par exemple le fait que le plus grand fonds d’investissement au monde, BlackRock, est un des principaux actionnaires des laboratoires Pfizer, Moderna et AstraZeneca et que les principaux actionnaires de BlackRock sont Amazon, Facebook et Microsoft. Ce qui montre bien les conflits d’intérêts en jeu dans cette affaire, d’autant plus que le « philanthrope » Gates est aussi le deuxième sponsor de l’Organisation Mondiale de la Santé.
Le mondialisme, c’est-à-dire la tentative d’établir un gouvernement mondial unique en provoquant un écroulement des valeurs monétaires et donc des économies nationales, n’est pas quelque chose de nouveau en soi. Certains auteurs, comme l’essayiste québécois Pierre Gilbert, en fixe la naissance au temps des « Illuminati » de Bavière, ordre d’inspiration maçonnique fondé par Adam Weishaupt en 1776. Déjà à cette époque, le but affiché de cette organisation était bien d’aboutir à un nouvel et unique ordre mondial gouverné par des initiés, des élus à l’intelligence supérieure, seuls aptes à forger un monde de paix et de foi. Une sorte de préfiguration d’eugénisme sanitaire. Bien que l’Ordre ait été aboli par le Prince de Bavière en 1787, les « Illuminati » se répandirent sous forme d’organisations ultérieures, toujours plus ou moins secrètes et friandes de symboles maçonniques, réunissant les puissants de la Terre. Selon certains auteurs on y trouverait aujourd’hui, entre autres, le groupe Bilderberg et la Fondation Rockfeller.
Quel lien avec la pandémie ? Les nombreux événements apparemment absurdes et les conflits d’intérêt auxquels nous avons assisté pendant plus d’un an, laissent apparaitre un dessein de transformation de notre société dans le sens de ce que l’économiste et patron du Forum de Davos Klaus Schwab décrit comme le « Great Reset » : une société de surveillance marchant à la baguette du tout sanitaire et du tout numérique. Et lorsqu’un allemand écrit un livre et y présente un plan pour le monde, il vaut mieux le prendre au sérieux ! Le scénario a été formulé dans Covid-19, la grande réinitialisation[1] parut en juin 2020, après qu’en octobre 2019 le Word Economic Forum (dont Schwab est le directeur), la Fondation Bill et Melinda Gates et le John Hopkins Center avaient présenté une expérience fort intéressante : une simulation de pandémie de coronavirus. Tiens tiens… Si Hergé était encore des nôtres, quel joli épisode de Tintin saurait-il tirer de tout cela !
L’événement, nommé Event 201 Pandemic Exercise, s’est déroulé à New York et a vu la participation de quinze leaders de multinationales, de gouvernements et du domaine sanitaire. Est-ce une simple coïncidence temporelle ? Nous sommes pour le moins en droit de nous poser sérieusement la question. Le résultat de cette simulation fut une prévision presque parfaite de ce qui se serait effectivement vérifié avec la pandémie actuelle : de la naissance d’un nouveau virus par zoonose (de la chauve-souris à l’homme, mais en passant cette fois par l’intermédiaire du porc), à un agent pathogène sur le modèle SRAS doté d’un pouvoir infectieux supérieur (mais aussi d’une haute mortalité), au début de l’épidémie dans une nation surpeuplée avec problèmes d’hygiène (sauf qu’il s’agissait du Brésil et non pas de la Chine), à sa diffusion d’abord vers la Chine via le Portugal et ensuite au monde entier. L’exercice prévoyait aussi l’absence de médicaments efficaces connus, un vaccin « sauveur » qui ne serait arrivé qu’après un an, une durée de 18 mois et un bilan de 65 millions de victimes. Nous pouvons donc nous estimer heureux avec nos (à ce jour) 3 millions de morts ! Comme on le voit, cette prévision colle presque parfaitement à la réalité. Sauf quelques détails à défaut desquels la ressemblance aurait été évidemment trop frappante pour être considérée fortuite, même pour des anti-complotistes !
D’autres prévisions, cette fois touchant les domaines économique et sociétal, comme par exemple la nécessité de la part des gouvernants de prendre des mesures impopulaires de restriction des libertés, les tentatives de rébellion du peuple et l’accroissement des dettes publiques, sont aussi au rendez-vous dans l’ouvrage de Schwab. Force est de constater en effet que les mesures anticonstitutionnelles et liberticides que depuis plus d’un an déjà les gouvernements des nations les plus industrialisées réussissent à approuver, touchant le droit au travail, à la libre circulation, à la santé etc. ont fait basculer la démocratie dans un régime autoritaire. Si l’on y ajoute la censure galopante qui sévit sur tous les réseaux sociaux et l’emprise de la propagande d’État dans tous les supports mainstream, nous sommes bel et bien autorisés à parler de « démocrature », une forme de régime masqué en démocratie et rendu possible par la savante combinaison des sphères politique, technologique et médiatique, laissant hélas entrevoir un avenir sociétal dystopique d’une ampleur telle que ni G. Orwell, ni A. Huxley n’auraient peut être osé envisager.
Alors oui, finalement, je n’ai pas honte de l’admettre, j’ai peur. La peur est le produit d’un instinct qu’il nous faut écouter, surtout quand il s’agence si bien à la raison, tant qu’on nous en laisse encore la possibilité. Car aujourd’hui les avancées technologiques permettraient, par exemple, d’injecter dans nos organismes des nanoparticules sensibles aux ondes 5 G et donc de mettre en actes les plans de domination les plus fous, toujours au nom de la confusion entre « bien avoir » et « bien être », du tout sanitaire, du tout numérique et surtout du tout économique. Nous pourrions même nous demander si les citoyens ne s’accommodent pas de la peur du grand méchant virus que pour mieux refouler l’autre peur, celle qui avertirait des vérités immondes de notre belle société.
Ayons donc peur, oui, mais bien davantage des psychopathes possédés par le daimon économique qui nous gouvernent et voudraient, en barbe aux constitutions nationales et à nombre de documents internationaux, nous confectionner un monde sécurisé aux algorithmes trompeurs, que d’un virus dont la mortalité en 2020 n’a été, malgré toutes les erreurs souvent mortelles de politique sanitaire, que de 0,03% et que les médecins ont désormais appris à soigner efficacement avec des soins appropriés et des médicaments connus. Si la préoccupation des gouvernants était véritablement la santé des citoyens et l’adéquation du système sanitaire, on aurait écouté les médecins qui travaillent sur le terrain et ont fourni dès le début les bons protocoles de traitements. On aurait ensuite construit de nouveaux services de soins intensifs, on ne serait pas fié aveuglément à des tests PCR dont même l’OMS a récemment reconnu l’invalidité[2], on n’aurait pas tout fait (mesures de confinement et vaccinations inefficaces) pour permettre au virus sars cov-2 d’acquérir, par mutation, une évasion immunitaire[3] et donc de prolonger la pandémie… mais alors plus besoin de vaccins sauveurs, ni de fabriquer de la dette, ni de gouverner par la peur… Si, il y a seulement quelques mois, je parlais d’un état autoritaire encore embryonnaire, désormais la démocrature est bel et bien installée. Elle est décelable, presque palpable, grâce aux antennes de l’âme et de l’intellect. Elle fluctue dans l’air du temps et on la respire à tout bout de champ. Ses implications ne sont plus désormais qu’à quelques centimètres des yeux de citoyens encore aveuglés mais qui, je l’espère, sauront tôt ou tard interrompre leur condition d’asservissement, sortir de la « caverne » et se déposséder d’un mythe qui ne semble jamais vieillir.
[1] K. Schwab, T. Malleret, Covid-19: la grande réinitialisation, Forum Économique Mondial, 2020.
[2] https://www.mondialisation.ca/loms-confirme-que-le-test-covid-19-pcr-est-invalide-les-estimations-des-cas-positifs-sont-sans-fondement-le-confinement-na-aucune-base-scientifique/5654671 .
[3] Voir notamment les travaux du virologue et expert vaccinal Geert Vanden Bossche.