L’hôtel des passants Éd. Unicité, 2019, 182 pages, 15€
Du côté de Françoise Sagan, d’Albertine Sarrazin, peut-être aussi, Frédérique Lombard Morel est publiée par les éditions Unicité depuis 2014. Elle a commencé par un bref récit pathétique sur son expérience de sport « thérapeutique », auprès des fondateurs de la CAMI, une association de Karaté-do (J’aurai ! un cancer, et après j’aurai une autre vie). Trois autres ouvrages ont suivi, dont L’hôtel des passants, une longue nouvelle alerte et habitée d’humour au ras des mots qui illustre avec une « petite musique » toute singulière une interrogation majeure de l’âme inquiète : « Serons-nous un jour aimé ? » Oui, Frédérique Lombard Morel est un écrivain authentique et insolite. Sans conteste, cela méritait davantage qu’un sympathique éditeur esseulé. Retenez donc ce nom : Frédérique Lombard Morel. Les rubriques littéraires en parleront dans l’avenir avec admiration et seront enfin sous ce charme magique des mots, surtout si un premier roman suit pour notre joie à tous ! J-L M
