Les battements d’ailes constitue un opus de 16 titres, offrant 70 minutes de poésie non-stop. C’est le dernier disque de la chanteuse-auteure-compositrice Jeanne Morisseau. Le compositeur Christophe Jouanno y apporte sept superbes mélodies, ce qui élargit encore le spectre émotionnel qu’offre cet album, véritable hymne à l’amour et l’altérité qui se signale par la voix de Jeanne, empreinte de sensibilité toute féminine, environnée souvent de nature sauvage et océane. L’art de cette artiste complète ne s’arrête pas à l’écriture ou l’interprétation, elle suit aussi son chemin de création dans la peinture, la photographie, la poésie et les romans.
De ces battements d’ailes, j’ai aimé, en particulier dans Portland, Quand Jeanne s’est tue, L’eau qui coule en moi, Quand cigogne mère, ou D’où qu’il vienne mais le soleil et Tous univers, la nostalgie émanant d’une musique hypnotique. Une scansion si particulière, de célébration, presque une prière. Une voix. ” D’où qu’il vienne, mais le soleil… ”
https://pascalejeannemorisseau.com/lesbattementsdailes/
Lien vidéo de la chanson Portland, USA :
Lien audio de la chanson Tous univers :
Lien audio de la chanson D’où qu’il vienne, mais le soleil :