À l’époque où je travaillais avec Pierre-Jean Oswald et Hélène, sa comparse, au 38 rue de Babylone, je m’étais lié d’amitié avec Gonzague Saint Bris. Et j’ai même collaboré à l’ouvrage « La bataille romantique », de Gilles Brochard et Alain Louis Sire (NÉO, 1980), préfacé par Gonzague. C’était au temps où celui-ci dialoguait avec la nuit radiophonique. Or, il a suffi d’un violent accident d’auto, le 8 août 2017, dans le Calvados, peu après minuit, pour lui ouvrir la route des anges Le dernier ouvrage de Gonzague Saint Bris, est un éloge populaire des Aristocrates rebelles (*), de Savinien Cyrano de Bergerac à Simone de Beauvoir, en passant par Tolstoï, Abd-el-Kader, Saint-Exupéry, Nelson Mandela, et j’en passe. Ce livre non conformiste ne peut qu’émouvoir au plus profond le fondateur du bimestriel R.B.L qui a touché, depuis 2015, plus de 60 000 lecteurs. En effet, Saint Bris avait été pressenti pour être de notre équipe et son ultime titre est d’ailleurs un pied de nez à la doxa de la gauche trop « caviar » pour être vraiment de gauche ! Adieu l’artiste.
Jean-Luc Maxence