le péché ?
une ouverture de l’âme sur le monde
la poussière déposée sur les bruyères
une pollution dans le doute
de l’oiseau
l’urgence est à la certitude
même d’emprunter le chemin des ronces
l’enfance désobéissante
qui ne se soucie guère des gazouillis des reflets
évitant de fier gré le précipice
que propose le miroir
respire
en roue libre
telle une hérésie d’où pioche
d’éclats le matin
vivre
en farandole de vents
délayant les saisons munis
d’un incandescent désir sous les lèvres
la route prend le devant
la route tient la main
mais le détour est l’autre secret de la mer
l’homme inventé à plus d’allure
que le lendemain déjà prononcé
l’avenir, nullement une affaire
d’expérience ou de science
mais d’égarement et de défaites.
Niklovens Fransaint