Un chemin d’égarement, c’est probablement celui pris par Rebelle(s), diront ceux qui nous veulent du bien. Que ceux-ci se rassurent quant à leur capacité de discernement, c’est bien là que nous nous trouvons. C’est là que souhaitons être, même si c’est pur hasard que de s’y retrouver.
Normal, nous sommes égarés. Non au sens qu’on peut parfois donner à l’égarement, soit le fanatisme meurtrier et le délire haineux – ils existent, certains des textes proposés en évoquent les drames – mais à celui de l’exaltation de l’âme, de l’étourdissement des sens, de l’ivresse spirituelle. Choc existentiel que nous souhaitons à tous, y compris à ceux qui nous veulent du bien.
Ce chemin, qu’il faut savoir prendre, c’est celui des enfants, des fous et des poètes.
La rédaction