
Jean-Luc Maxence avait le don de redonner de l’espoir au moment les plus sombres de la vie des gens. Il était disponible et profondément attentif aux signes qui indiquaient un mal-être mais que personne d’autre ne voyaient. Il savait et faisait savoir que nous vivions dans un monde à 100 à l’heure où la superficialité des échanges était la norme et que beaucoup se faisaient broyer par ce système faute de savoir s’en défendre. Il tentait donc toujours de nous donner les armes, de nous parler du sens profond des choses, de nous redonner de l’espoir, pour ne jamais se laisser aller au fatalisme, pour ne jamais se laisser “avoir” par des situations et des gens. Il était le poète thérapeute, l’ami infaillible, le révolté qui va nous manquer et que j’ai eu la chance de rencontrer.