Minutieusement mesurer les propagations dissonantes du hasard et calculer les coûts du sort. Ironie du hors-champ. Une existence évidée par en-dessous, est-elle périlleuse vie d’arts et d’essais … ? Cadrer nos deux cerveaux en hémisfrères désormais égaux et les parquer chez leurs amis bocaux aux consistances géméllaires. Se soustraire à la surface de l’instant et opérer des lignes droites pour mieux se retourner. Je pense donc je puis, se dit l’homme incliné dans sa verticale. Comment brûler ce néant inchoactif, inoculé avant de n’être… Salutaire ironie sachant compter sur nous avec effets immédiats, après aléas. D’éphémères météos alignent nos climats et nous ajustent à de distants indistincts. Si le destin donne suite, nous voilà bien avancés … !! Dans la cartographie du moi et autres élégantes variables, prendre en compte ce qui nous dépense et nous dispense. Le jour endure le bleu qui reste, écrit Hervé Piekarski inspiré par L’état d’enfance. N’est-il pas temps de voir le jour ? interroge l’infini dépourvu de sablier. Pour visiter rationnellement toute immobilité et ses au-delà, prendre d’abord la longueur du monde et dresser une ligne imaginaire. Envisager l’inventaire après infusion d’horizons. Ironie du sort : les cieux coulent à perte !! Rendre alors lisible E=MC2, vers luisible et arpenter de l’intérieur cette belle inconnue étendue de la strate aux sphères … Convoquer le sort à bout de solides et énumérer le cosmos lorsqu’il ne se manifeste pas à temps ! Nulle formule pour l’inattendu ! Ne comptez plus sur moi.
Anne de COMMINES