Quintina:
Accro aux écrans, à cran aux escrocs
Décrocher les crocs de la dopamine décervelante !
Règne de père Ubu, bouillie sous les crânes, bêlements des moutons. J’y crois tout ce qu’on m’dit, je cours à l’abattoir, je prends ma dose. Que Diabolo le magicien dose.
Ça ment ça ment, ça mennuie, ça m’irrite m’exaspère me scie les nerfs.
Envers et contre toute vérité, contre toute loi humaine, contre le 3ème oeil.
AUM. Ah Homme ! Femme.Âme.
À quel Endroit c’est à l’Envers ?
Partout ! trouver des vacuoles de fraternité lucide dans tout ça.
Ils ont retourné l’œuf cosmique, stratégie pas comique du tout.
Je joue allant droit ou en zig zag, mais contre. Naturellement contre. Les ordres. Les flots des foules en sens contraire, les injonctions des fous qui ont volé les commandes. Agissant contre nous à contre-cœurs, à brise l’âme.
Envers je vois rouge.
Contre les soufflettes à feuilles mortes, les jets skis, les interfaces à codes, les mines, les puces bientôt sous l’épiderme, l’abus-rot-crassie, les mots de passe, les maux de passe, les passes, les sauf conduits nulle part, si à trépas, les traitements des ânes, des animaux désanimés, des poissons surpêchés, des hommes surprêchés, empêchés, des poisons épandus répandus sprayés pour tout faire crever.
La langue vidée de son sens, de son sang, ce discours de bois vermoulu dégénéré…Rions !
Esclavage organisé, le grand cirque, les clowns tristes, rions !
Contre tousse crache éructe la lave de ma colère, décolle la glu de mes synapses, ère de l’alcool baume imaginaire. Imagine mes nerfs, tes nerfs, V nerfs.
Ah ah ah.
En vers ?
Et pourquoi ne pas dire
que le roi est nu
Arrêtons ce délire
ils seront vaincus.
N écoutez plus !
À peaux et z’y retournons
Jouons, dansons, tournicotons
contre tout, montrons-nous !
Wall°ich :
-Allant vers l’un finit, plein d’entrain, l’humain conclut sa course indolente et fragile dans le mur de demain
– Oh no ma toquée, tu t’enflammes vrai-ment pour tous ces simulacres !…?
Reçoit bien tranquille tes appétits féroces, heureux tours de bâtons… Faim des fins de tes routes…
– Que n’ouïe-je temps vaincu, pour cette infâme scie !!!
Infusant le désastre, la verve dominante maquille le vrai du faut ; faudrait-il qu’en ses doutes elle s’immisce indistincte…?
Tous ces malfaisants faisandés, direction Néant, le vrai le grand, ils titubent, ils tomberont.