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Accueil » Mémoires Démasqués : chapitre 3

Mémoires Démasqués : chapitre 3

Jean-Luc Maxence Par Jean-Luc Maxence
14 avril 2022
dans Mémoires Démasqués
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Utilisation des outils maçonniques – XVIème siècle –

J’ai des mots barbares qui me reviennent des grandes profondeurs. À mort, je crie l’infini de tes reins fous. À dix ans, l’immortalité de l’âme était ma Foi de gosse, même quand je rêvais de te donner un coup de bâton de guignol sur ton slip de Tarzan. Je dépassais toute l’horreur de toi en moi. Mon enfer était ton corps et le bout rose de ton sexe immense.

Mon savoir-faire de thérapeute ne provenait que de la douleur subie par le gosse innocent que j’étais alors. Qui revient de l’enfer se croit capable de tout écouter, de tout comprendre, de tout pardonner de l’existence même de Satan.

Toute ma vie, la psychanalyse fut le chien d’attaque de mes rêves et du pourquoi de ma personnalité. J’ai travaillé presque vingt ans au Centre Didro comme thérapeute. L’itinéraire initiatique fut aussi l’un de mes choix de vie. Je travaillais rue Pauly alors que le généraliste de l’équipe de psychologues que je dirigeais m’offrit une bière à l’un des bars du quartier de Plaisance ; il me proposa d’entrer dans une obédience maçonnique où il était depuis quelques années : « Je suis certain que la démarche te plaira ». J’acceptais la proposition sans tergiverser.

En ce temps là (les années 1990), je recevais et écoutais, dans mon bureau enfumé, des patients toxicomanes venus du monde entier. Xavier Audouard m’aidait à écouter, calmer, conseiller autrui. Sur le tas, j’apprenais mon métier d’intervenant en toxicomanie. Et j’apprenais aussi à suivre ma route initiatique, sous le matricule 53 665. Je respectais durant un quart de siècle la discrétion vis à vis de mes frères et sœurs de même itinéraire et je ne cachais jamais mon appartenance à l’égard du monde dit « profane ».

Le 26 septembre 1996, j’entrais, intrigué, dans ce « cabinet de réflexion » de la Grande Loge de France que tant d’illustres devanciers connurent. Tout y était énigme, à vrai dire. J’étais habité par mes prédécesseurs prestigieux. Ombres de l’astronaute Aldrin, du jazzman Louis Armstrong, des « anars » Bakounine, Proudhon et Élisée Reclus. Empreintes mystérieuses des poètes Jean Cassou, Malcom de Chazal, Léo Ferré, Rudyard Kipling, que me souffliez-vous à l’oreille du cœur ? Étais-je dans le Réel ou dans l’Imaginaire ?

Autour de moi, le noir l’emportait sur les autres couleurs. Je me souviens : sur une table, un crâne me provoquait, avec des ossements humains, un sablier et une faux, du pain suggérant à la fois la nourriture essentielle et spirituelle de l’homme, sans oublier l’eau dans un pot banal, pour figurer l’hospitalité, et le sel, avec le soufre et le mercure, principes alchimiques.

« Si tous les gars du monde voulaient se donner la main »… La chanson de Paul Fort me servait d’hymne intérieur.

La petite cellule où j’étais assis, peinte en deuil, me donnait à lire des phrases courtes sous forme de sentences. Ainsi le mot VITRIOL, bien sûr, m’intrigua d’emblée. Plus tard, je devais méditer longtemps sur cette formule bizarre, littéralement : Visita Interiora Terrae Rectficando Invenae Occultum Lapidem. Très tôt, cette série de mots latins m’incita à aller chercher en profondeur de moi-même, ma vérité intrinsèque et personnelle. Je refusais de me fier aux seules apparences, au seul décor de la vie, à la superficialité des scènes et des paysages, des personnages engagés et des autres.

Mon chemin initiatique commença par le sentiment d’une misère commune appartenant à tous les Hommes, mes frères humains, tous engagés au-delà de la solitude, de l’attente, pour pressentir le rythme juste de leur propre rythme d’existence. Pour moi, VITRIOL, cela voulait dire : assume le Mystère initial, accepte de te découvrir sans cesse, toujours au plus proche de ton Centre, accepte d’être complice de ta propre et trop lente individuation.

Je m’engageais sans peur dans la connaissance du monde des écrivains où j’étais né. Et je m ‘étais juré, tôt, de modifier mes comportements trop enfiévrés, de quêter ma vérité au plus inconnu de moi-même. Je tentais de rectifier, au fur et à mesure de mon parcours, mes emportements les plus spontanés pour trouver enfin qui je voulais être, qui je voulais devenir en émergeant de la caverne de Platon.

Je devinais, ce jour-là, que je faisais les premiers pas d’un long trajet de transformation personnelle vers une conversion précoce de l’âme. Et quand advint le temps de rédiger ce que mes frères appellent mon « testament philosophique », je n’hésitais pas à écrire : je veux devenir un écrivain mystique, un réveilleur permanent, un brûlé vif pour changer le monde ! Rien de plus, rien de moins. Entouré de symboles représentant la mort (crâne, os, coq, couleur noire), je me crus apte à rejeter avec violence toute peur paralysante et armé, corps et cœur, pour participer, avec l’orgueil de ma jeunesse, à la Maçonnerie Universelle, pour le moins !

Le postulant que j’étais entra dans le Temple, les yeux bandés. Il voulut être « admis aux mystères et aux privilèges de la Franc-Maçonnerie » et appliquer toute sa vie le principe hermétique suscité par la formule V.I.T.R.I.O.L…

Oui, je méditais sur le mystère que je portais en moi. Je vécus l’ensemble de la cérémonie d’initiation dans l’expectative. J’entends encore le Vénérable Maître m’avertir : « le poignard que vous sentez sur votre poitrine est toujours levé pour punir le parjure. Il déchirerait votre cœur si vous deveniez traître à la Société dans laquelle vous demandez à être admis ».

À mes yeux, cette mise en garde grandiloquente du rituel, me fit toujours songer à ma famille de maurassiens bornés qui m’apportèrent une certaine éducation entre l’impératif Devoir d’un certain nationalisme militaire et l’idéologie la plus stricte et le remord mal digéré d’un père et d’une mère qui furent « collaborateurs » sous le gouvernement de Vichy. Et j’omets au passage les conséquences dévastatrices du viol fraternel d’une violence inouïe et que la famille passa toujours sous silence, à Genève, par bienséance de caste.

En vérité, j’étais prêt à me convertir à n’importe quelle espérance collective ! Et je n’avais pas besoin de « Règle en douze points » ni de « corde au cou », ni de coupe d’amertume à « boire un peu », ni de l’ordre impératif « Maintenant, buvez, buvez tout ! ».

En vingt ans et plus, mon itinéraire initiatique s’est partagé entre la Grande Loge de France, la petite Loge des Cultures et des Spiritualités de Marcel Laurent et Christine Sauvagnac et la dite Grande Loge Mixte de France. J’ai pu y constater que la Franc-Maçonnerie était le lieu d’un éclatement en sectes diverses manquant de souffle cosmique vital. Aucune de ces obédiences ne furent jamais pour moi des centres de régénérescence ou se dénouaient des symboles de purification même si l’eau des rituels pratiqués me lavait vraiment  de toute souillure et particulièrement des grosses pattes suantes de mon frère Rémy, le prédateur…

L’Église catholique où je m’enfermais fut pour moi un échec sévère et la Franc-Maçonnerie un fiasco subtil et pervers de jalousies trop incarnées. Un toubib du Centre Didro fut mon parrain me présentant à la Grande Loge de France. Et le tout premier Vénérable de ma toute première loge où je fus initié (à la France, respectable loge n° 712) devait s’avérer un escroc bavard de grande envergure… Ensuite, la G.L.C.S qui succéda à la rue Puteaux se comporta en secte indiscutable vis-à-vis de moi, et la G.L.M.F (Grande Loge Mixte de France) fut plus honnête à la longue.

Le Centre Didro vivait alors sa vie agitée. J’animais l’équipe thérapeutique, mon épouse pilotant d’une main énergique l’ensemble de l’association. Nous vivions tout cela comme une épopée à hauts risques. Optant pour une propédeutique de soins fort peu médicale, j’inventais peu à peu, sur le terrain même des interventions, une antipsychiatrie typiquement française à base de bon sens et de grandes données jungiennes. Déjà, à cette époque, j’étudiais l’œuvre de C.G. Jung et tentais de l’appliquer lors de mes entretiens de thérapeute spécialisé en toxicomanie. Bien entendu, ce que Jean Oury appelle une « greffe de transfert » était le point d’ancrage de ma façon toute personnelle d’inciter le patient à rompre volontairement sa pharmacodépendance. Et j’écrivais, comme spécialiste in situ, plus de 3 000 pages de commentaires personnels, au fur et à mesure de ma pratique quotidienne. Je n’avais pas peur. Mon métier d’aide était mon dopage, ma force secrète. Et j’étais infatigable. Et j’ai pu au fil des ans raconter et étayer ma pratique, et faire paraître mes réflexions sous le label d’éditeurs ayant pignon sur rue. Parallèlement, écrire des poèmes, les diffuser, éditer et défendre les textes des autres me fascinait. Certes, j’aimais avec ferveur le métier d’intervenant en toxicomanie mais j’aurais voulu vivre plusieurs rôles à la fois ! Il y avait ainsi, au-dedans de moi, un royaume « schizoïde » que je connaissais. Tant et si bien que le jour où je dus choisir en une embauche lucrative  à la « Thomson-CSF » et le Centre  Didro, je n’hésitais pas à choisir avec audace la seconde option. Et je me revois à la terrasse d’une pizza moche comme pas deux, révéler à ma future compagne le pourquoi de mes choix. Certes, le journalisme et son aspect superficiel m’avaient déjà passablement déçu, et l’idée de continuer à soigner autrui m’attirait beaucoup plus. En fait, j’abandonnais peu à peu ma foi catholique, stricte et quelque peu militante, quand on m’invita à entrer en maçonnerie active. Je pressentais d’entrée de jeu que mon premier pas rituel ne serait pas le dernier !

Depuis si longtemps j’accumule mes pas hésitants vers une Lumière toujours fuyante. D’évidence la quête du sens de la vie fut mon obsession, depuis mes origines les plus lointaines. J’ai toujours eu tendance à reconnaître sur mon chemin des hiérophanies en série. Et de là ma foi en Dieu est née et s’est développée, à chaque fois que je croyais identifier sur ma route de vie des manifestations du Sacré. Bien avant d’avoir saluée la reconnaissance des Trois Grandes Lumières de la Loi (l’Equerre, le Compas et le volume de la Loi Sacrée), je pressentais l’existence du Grand Architecte de l’Univers. Je reconnaissais un principe suprême « ouvert à toutes les inspirations, religieuses, agnostiques ou philosophiques ». Mes premières années vécues à la Grande Loge de France, dans le temple monastique qui fut reconverti en haut lieu de partage maçonnique, m’incitèrent à rester un cherchant de transcendance souvent têtu.

Dans la pratique, je ne fus jamais au bout de mes recherches de transcendance et, après avoir été comme tout à chacun Apprenti, Compagnon et Maître, j’acceptais de vivre la suite du chemin initiatique selon le R.E.A.A (Rite Écossais Ancien et Accepté). Je me laissais aller à suivre les légendes des grades proposés et les symboles mis en jeu pour les vivre, corps et âme. Je compris trop vite que mes TCF (Très Chers Frères) prenaient l’attribution d’un grade comme s’il s’agissait d’un diplôme destiné à compenser certains de leurs échecs dans la vie profane.

Don Quichotte en tablier, je rêvais d’un monde meilleur ! Et plus je cherchais la Lumière, plus je plaquais mes mains contre mes yeux pour ne point les brûler ! Mes trois grands coups de suite contre la porte du Temple n’en finissaient jamais. Et je ne cessais de me renvoyer moi-même me rhabiller.

À ce jeu-là, passé, présent et futur jouaient aux quilles dans ma tête ! J’ai des mots barbares qui me reviennent de grandes profondeurs. Rémy revient toujours dans les scènes orgiaques de mes nuits. Et je revois des parties d’échecs à n’en plus finir, rue des Contamines. Mes illuminations sauvages de l’âme n’auront pas de fin. Les agneaux envahiront nos vallées de larmes. Tout baignera un jour dans l’innocence retrouvée. Nous enverrons tes nouvelles d’adoption de mes trois frères dans la baignoire des innocences. Je le sais : les sexes des anges ont toujours mauvais goût. Pour l’heure, je confirmais le mépris que j’éprouvais pour les « contents d’eux-mêmes ». Désormais, pour toute ma vie à venir, je ne fus sûr de rien, pas même du dernier métro. Je me moquais du beau monde des mots, du paradis des livres et du baiser de Judas, du poète. Quand nous allions en équipe à la Sorbonne de Cohn-Bendit, nous faisions la Révolution des petits fours gauchistes, quand Gabriel courait après l’entre-jambes des petits filles, le thé vert était excellent, avec un zeste de citron et d’espérance à l’heure de l’eucharistie des pauvres.

Quand Sartre parlait à la tribune de la Sorbonne, un vieux curé lui faisait écho. J’avais mes mots à dire, pour l’anarchie et pour Proudhon. Les tribunes étaient pleines et je n’ai pas rêvé ! Comment vivre ? Pourquoi vivre ? Et de quoi ? Comment prier encore afin que l’oraison ne se trompe pas de vent pour monter au ciel ? Où demeure ce nomade crucifié dont on parle encore à voix basse dans les sacristies du mensonge ? Derrière les autels et les statues désinfectées, comment décrypter le Volume de la Loi Sacrée sans savoir au juste qui est sacré, de la loi ou du Volume !

J’avais dix ans. Et que dire du percevoir de la nuit et de ses fantômes dans la pensée de l’enfant que j’étais et que je n’ai jamais oublié ? Quel est le nom du tueur qui a tué Dieu en me masturbant, moi, le gosse qui tant et tant me ressemble aujourd’hui encore ? Comment savoir où est Belzébuth en Loge ? Comment sortir de l’impasse des rituels ? De quel anathème sans fin es-tu le poète ?

Mais qu’importent le bien, le mal et ce qu’en pensent l’aumônier et ma vielle servante bretonne, ma vieille et bonne « Out’es ? » de Senlis et de sa cathédrale, elle qui était tout pour moi, avec si peu ou pas grand chose pour être mon intime madone ?

Si toutes les mères du monde avaient été à ton image, la planète aurait été sauvée depuis des siècles et moi avec ! Tu te promenais avec moi, et nous avions la même taille, et tu disais que j’étais « ton petit »  sur un ton péremptoire qui ne laissait personne commenter ta parole. Au bout du compte, cela ne valait pas tant de rougeurs cachées au front, aux joues, et bien ailleurs. Cela ne valait pas tant de questions métaphysiques à trop serrer mon singe de peluche jusqu’au lever du jour dans le grand salon de Genève… Ô mon vieux singe de peluche, ô ma tendresse raccommodée, il ne faudra pas manquer de te mettre dans les bras de mon cadavre, dans le cercueil des pauvres, juste avant de me brûler et de me descendre à la cave avec les marrons pour les cochons, dans une boite de dix sous, comme on les mettrait au Père Lachaise des prolétaires en dansant la carmagnole des offenses à jamais gravées dans la pierre cubique.

Pour finir ce chapitre sans masque, en ces temps d’Apocalypse sur le retour, la Covid-19 hante mes pauvres mots de rage. J’interroge les symboles polyphoniques du cosmos et je n’en finis jamais de me poser la question primordiale de Job : pourquoi Dieu est-Il si aveuglément cruel avec nous tous ? Depuis plus d’un demi-siècle, en effet, j’avais avalé comme je pouvais l’ouroboros de mes cauchemars.

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Poète, critique, journaliste et essayiste (René Guénon, Jean Grosjean ou Carl Gustav Jung), Jean-Luc Maxence (né en 1946) a dirigé au plan thérapeutique une association nationale de prévention des toxicomanies (le Centre DIDRO) et fut le président de la délégation Française de l’A.P.E (Association Européenne de Psychanalyse). Il co-dirige, avec Danny-Marc, son épouse, à Paris, les éditions Le Nouvel Athanor et la revue LES CAHIERS DU SENS (30 numéros parus en trente ans). Il a créé le bimestriel REBELLE(S). Son œuvre poétique faisait écrire à Pierre Seghers : "J’aime cette rage écrite, contenue, ce masque arraché".

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