No Zone, de Bruno Gay, Éditions Léo SCHEER, 2019, 118 p., 17 €
Après des études de philosophie, Bruno GAY a décidé de ne pas devenir enseignant pour ne pas vivre de la philosophie mais pour vivre avec la philosophie. Il est garçon de café, ce qui lui permet de rencontrer énormément de Monsieur Jourdain philosophes. Collectionneur d’art premier, c’est même un des meilleurs connaisseurs en la matière. Il a préfacé à ce titre de nombreux catalogues de ventes d’art premier. Il est arrivé sans prévenir, cet hiver, dans le paysage de la littérature française, avec son premier roman publié aux éditions Léo Scheer, No Zone. Il narre dans son ouvrage une sorte d’initiation qui a lieu dans un futur post-apocalypse nucléaire et qui aboutira à une révélation, restituant ainsi sa signification véritable au mot « apocalypse ».
Ce roman a non seulement du fond mais il est remarquablement écrit, ce qui double le plaisir de sa lecture, au détriment des tristes yeux endormis par de la littérature facile contemporaine !
Bertrand Pavlik