• S’abonner à Rebelle(s)
  • L’ours
  • Contact
mercredi 27 septembre 2023
  • Connexion
  • S'enregistrer
Rebelle(s) Mag
  • Accueil
  • Politique(s)
  • Art(s)
  • Philo-spirit(s)
  • Société(s)
  • Littéraire(s)
  • Spécial Ukraine
  • Tribune(s) Libre(s)
  • Qui sommes-nous ?
Pas de résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Politique(s)
  • Art(s)
  • Philo-spirit(s)
  • Société(s)
  • Littéraire(s)
  • Spécial Ukraine
  • Tribune(s) Libre(s)
  • Qui sommes-nous ?
Pas de résultat
Voir tous les résultats
Rebelle(s) Mag
Pas de résultat
Voir tous les résultats

La France a du mal avec ses rebelles – 1/2

Patrick Boccard Par Patrick Boccard
8 décembre 2022
dans Littéraire(s)
0
Partager sur FacebookPartager sur Twitter
Les armoires vides – Annie Ernaux, Gallimard –

Annie ERNAUX et Bruno LATOUR n’ont a priori rien en commun. Ils sont même caractérisés par de robustes antinomies. Il y avait peu de chances que le cheminement de la fille de modestes commerçants normands et celui de l’héritier d’une famille de viticulteurs bourguignons aisés se croisent. Et pourtant, par-delà ces inconciliables sociologiques, plusieurs congruences ont ponctué les itinérances de ces deux rebelles.

La plus spectaculaire vient de placer au même moment l’une et l’autre sous les feux de l’actualité. En effet, quelques jours après qu’Annie Ernaux soit la première autrice française à recevoir le Prix Nobel de littérature, Bruno Latour décédait des suites d’une longue maladie…

L’examen de leurs parcours et de leurs statuts montre qu’au-delà de ce funeste hasard de calendrier, leurs pérégrinations se sont fondées sur des postures analogues de rebelles, placides mais constants. La lecture des hommages, rétrospectives et autres exégèses de leurs œuvres respectives, confirme qu’ils ont régulièrement bousculé les ordres les plus établis, remis en cause les dogmes les plus confirmés et manifesté une empathie récurrente pour les marges et ceux qui y sont logés.

Cette exigence leur a imposé un investissement initial permettant d’acquérir les savoirs et de discerner les codes qui régissent leurs communautés d’appartenance. Ce qu’ils feront tous les deux en posant leurs séants sur les bancs des institutions universitaires les plus classiques. Ainsi, ils ont construit de solides bases à partir desquelles articuler, expliquer et défendre les appareils de leur pensée.

Tous les deux ont eu ensuite à cœur de partager et d’approfondir ces acquisitions, y compris à l’étranger, elle en tant qu’enseignante, lui en tant que professeur-chercheur, insatiable animateur d’équipes au sein desquelles il éprouvera de profondes satisfactions intellectuelles et humaines. Cette appétence commune pour la transmission et la rencontre détonne quelque peu avec les pratiques de leurs collègues, plutôt casaniers et soucieux de reconnaissance.

L’heure vint alors de l’engagement contre l’effondrement social, politique, moral et écologique annoncé. Leur volonté farouche à faire progresser la compréhension de la complexité du monde constituera un autre de leurs champs d’action communs. L’une dans une lutte sans relâche contre les inégalités, mais spécialement contre celles dont souffrent les femmes. L’autre dans un combat incessant contre toutes les frontières mises en place par les mandarins de disciplines cultivant jalousement leur pré-carré. Ce travail prendra diverses formes, mais l’écriture en constituera le navire amiral, conférant à leurs idées une visibilité dépassant les cercles d’initiés pour en faciliter le rayonnement.

Ce refus viscéral de respecter les normes établies et d’emprunter les sentiers battus pour ouvrir de nouvelles perspectives dans le domaine social et littéraire ont suscité critiques et mises en cause, sports dans lesquels les élites françaises excellent.

Cette distance s’est manifestée y compris dans leurs réticences à l’égard des honneurs. Annie Ernaux avait refusé d’entrer dans la prestigieuse collection de La Pléiade qui lui donnait « l’impression d’être ensevelie dans un mausolée. La célébrité, et tout ce qu’elle implique, je n’aime pas cela du tout, c’est du vide. Moi, ce que j’aime, c’est faire des choses »1. Si elle accepte le Nobel, c’est parce qu’il ne récompense pas un livre, mais une « trajectoire ». Bruno Latour a passé le plus clair de son temps dans les lieux où grouillait l’intelligence, privilégiant sans concession le collectif à l’individuel si chéri de ses pairs. S’il a fini par succomber aux insistantes sirènes des médias au moment de la pandémie, c’est parce qu’il était l’un des rares à en avoir pensé les tenants et les aboutissants et à en parler avec clarté et humilité et qu’il avait une conscience aigüe de l’urgence climatique et de la nécessité de toucher les plus larges audiences.

ANNIE ERNAUX : « S’ÉMANCIPER DES CARCANS DE CLASSE ET DE GENRE »

Alfred Nobel, chimiste suédois, souhaitait que l’Académie éponyme récompense un écrivain qui « a fait preuve d’un puissant idéal ». Les réactions contrastées qui ont accompagné le choix d’Annie Ernaux confirment sans conteste la puissance de son idéal : une œuvre « faible » ne saurait susciter autant d’agressivité chez ses détracteurs ! En fait, cette nomination cristallise « toutes les fractures littéraires, nationales et politiques qui, depuis bientôt quelques courtes années, agitent le débat public et dont, à son corps défendant, Annie Ernaux serait, depuis la littérature même, l’incarnation la plus accomplie : à la fois le symbole patent et le symptôme latent »2.

Les ouvrages d’Annie Ernaux sont le plus souvent bien accueillis au-delà de l’Hexagone, notamment dans les pays anglophones. Depuis 30 ans, ils sont publiés par l’éditeur new-yorkais Daniel Simon, au début dans une relative indifférence, à laquelle a succédé un intérêt croissant. En 2019, « Les Années » est finaliste du « Man Booker International Prize » britannique. Ainsi « les Anglo-Saxons semblent enfin s’intéresser au travail de cette Française féministe, qui passe sa vie au crible et écrit sur la sexualité avec une liberté tranquille »3.

En France, où la violence des polémiques littéraires est un trait du caractère national, depuis la bataille d’Hernani jusqu’aux surréalistes qui s’en allèrent cracher sur la tombe d’Anatole France, en passant par les infamies de l’affaire Dreyfus, le Nobel génère une nouvelle fronde contre Annie Ernaux. En effet, si le milieu universitaire a consacré un grand nombre de thèses et d’études à son œuvre, elle est fréquemment l’objet de critiques, parfois virulentes, concernant son travail, son style, autant que ses engagements, voire sa personne. Les exemples sont nombreux des rudes saillies qui lui ont été adressées. La presse littéraire la juge parfois « misérabiliste » et « racoleuse », à l’image du procès fait à « Regardes les lumières mon amour » par l’émission culte du « Masque et la Plume ». Elle a également été affublée de nombreux surnoms : « Madonne du RER » au prétexte de son choix de vivre en banlieue, « Madame Ovary » au motif qu’elle s’est intéressée aux règles des femmes… en passant par « l’écrivaine cégétiste qui écrit des livres de dactylo »4 ou la « NLBF, Nouvelle Littérature de Bonne Femmes » 5 dont elle serait l’icône.

Parmi ses « fidèles » détracteurs, souvent proches de la droite, certains se laissent aller à dénoncer sa proximité avec la gauche. En son temps, le célèbre Michel Polac l’a qualifiée de « stalinienne ». Depuis, elle est alternativement classée « wokiste », « islamogauchiste », « indigéniste » ou « antisémite », regrettant de ne pouvoir « être opposé à la politique d’Israël, celle de Nétanyahou en particulier, et défendre les palestiniens dans les territoires occupés, sans se faire accuser d’antisémitisme »6.

Ce travail de sape révèle « la difficulté de traverser la frontière qui sépare le licite et l’illicite, le légitime et le tabou, le noble et le vulgaire, le style distingué et les interdits de langage »7.

D’autres critiques sont plus tempérées. Pour le romancier Marc Dugain, l’attribution du Nobel « c’est la catastrophe de la semaine, la consécration d’un minimalisme nombriliste, couronnement de l’état d’une société où l’introspection conduirait à un effondrement sur soi-même »8. Guy Konopnicki, journaliste romancier pense lui qu’elle a « seulement construit une œuvre sur le récit de la banalité de l’existence. Une écriture minimale, au service de petites histoires, situées dans un cadre banal » 9. Le touche à tout Frédéric Beigbeder tente de banaliser son travail : « En un demi-siècle, Annie Ernaux a successivement écrit sur son père, sa mère, son amant, son avortement, la maladie de sa mère, son deuil, son hypermarché »10.

Le critique Pierre Assouline juge que l’autrice propose « une écriture du scandale, subversive dans sa manière de s’emparer du social, du désir, du sexuel et de s’arracher aux déterminismes qui ont longtemps enfermé les femmes dans leur naissance. Une écriture encolérée, faussement plate, banale et blanche, animée par une sourde violence mais sans que jamais la forme n’en soit hystérisée. Universelle, mais pas intemporelle, car en phase avec son temps »11. S’il estime que « l’acuité de sa conscience politique ne fait pas de doute », il suggère qu’elle serait « plus crédible si elle était moins naïve et absolue, si elle entrait davantage dans la complexité ».

« TRÈS NOMBREUX ET TRÈS NOMBREUSES À VIVRE CE NOBEL AVEC BONHEUR »

Et puis il y a le clan des fans, sans doute constitué d’une majorité de femmes, d’âges et de milieux variés, mais où les hommes sont loin d’être absents comme le confirme la grande mixité des 200 personnes qui ont raconté au journal « Le Monde » leur relation avec Annie Ernaux12. « Annie Ernaux, les femmes ont de l’admiration pour elle, mais aussi de l’affection. Parce qu’entre Ernaux et nous, il existe un lien singulier. Parce que ce qui nous unit à Annie est de l’ordre de l’intime »13. Le poète Guy Allix est de ceux qui ont succombé. Il ne cache pas son admiration pour l’œuvre de l’autrice et garde un souvenir ému d’un travail mené avec des écoliers normands, auquel Annie Ernaux a consacré un temps et une attention rares14. Il s’honore de venir du « même monde des sans-voix » et insiste sur le fait que « nous sommes très nombreux et très nombreuses à vivre ce Nobel avec bonheur. Quant au torrent de haine qui s’est abattu sur elle et sur ses combats après l’obtention de son prix, il montre d’une part l’hypocrisie de l’extrême droite, « populiste », qui manipule le peuple mais ne consent pas à lui donner voix » 15. Certains considèrent que le Nobel a récompensé « une écrivaine engagée dont l’œuvre majeure invite à s’émanciper des carcans de classe et de genre »16, tandis que d’autres jugent que « la cabale lancée contre l’écrivaine ne vise pas seulement son engagement militant, mais le monde social qu’elle a contribué à rendre visible »17. Elle pense elle-même que « ce qui a été le plus dérangeant pour une partie de la critique littéraire parisienne et des journalistes, c’est que mes livres ne délivrent pas de message politique clair, ce ne sont pas clairement des livres politiques, au sens militant du terme »18.

Mais c’est sans doute le magistrat-essayiste Philippe Bilger qui synthétise le mieux la question posée par le travail de l’autrice : « le paradoxe est que la grande littérature – par exemple celle d’Annie Ernaux – est de plus en plus centrée sur l’auteur, son univers, et que le commun s’imagine qu’après tout il est infiniment simple de se montrer, de se décrire et de se proposer comme modèle. La conséquence en est que nous vivons dans un monde appauvri parce que les richesses dont on nous gratifie ne sont pas de qualité et que pour une artiste ou un chanteur brillant, passionnant, on doit en subir tant qui ne méritent pas le détour »19.

« ÉCRIRE SA VIE POUR RACONTER LA SOCIÉTÉ »

En fait, Annie Ernaux a consacré son écriture à sa propre vie, « à écrire sa vie pour raconter la société »20. Celle d’une fille d’origine modeste qui, grâce à la volonté de sa mère et à son investissement personnel, a pu et a su, sortir de sa classe, sa « race » comme elle le dit en faisant sien le qualificatif utilisé par Rimbaud21 pour définir sa propre condition. Cette position de transfuge de classe ne l’a pas satisfaite. Au contraire, elle a éprouvé de « la honte sociale » à ce déplacement dans « l’espace social entre le monde des dominés et ce que l’on peut appeler le monde des dominants, ceux qui dominent par la culture et le savoir. C’est la question la plus importante pour moi. J’ai ressenti avec violence ce déplacement »22. Nourrissant, comme le décrira Pierre Bourdieu23 dont elle reconnaît qu’il l’a profondément éclairé sur cette question, sa culpabilité d’avoir trahi ses origines et pénétrée, par les études et le mariage, dans l’univers des bourgeois. Le fait que son père, ouvrier devenu commerçant, ne soit jamais entré dans un musée, fort de « la certitude qu’on ne peut pas être plus heureux que ce qu’on est » 24, provoquait chez elle une gêne profonde.

Cet itinéraire a fortement influencé son travail. Généreusement alimenté de livres par sa mère, elle-même lectrice de grands classiques, elle grandit dans la secrète certitude qu’elle écrira, en plus du métier qu’elle se sentait contrainte d’exercer plus tard. Elle confie que plusieurs ouvrages ont changé sa vie, dont « L’assommoir » de Zola, « La Nausée » de Sartre, « Les raisins de la colère » de Steinbeck, « Le deuxième sexe » de Beauvoir, ou encore Virginia Woolf qui a modifié son rapport à l’écriture25. Ses premiers essais – journaux intimes, récits romancés26…- ne sont pas concluants, ni pour elle-même, ni pour d’éventuels éditeurs. Cette traversée du désert ne la décourage pas. Au contraire, elle la met à profit pour aiguiser son approche.

AUTOBIOGRAPHIE ET SOCIOLOGIE

C’est en 1974 que l’horizon se dégage avec la parution d’un roman autobiographique, « Les Armoires vides »27. Mais elle veut s’affranchir des canons du roman. Elle souhaite se concentrer sur le matériau autobiographique que constitue son enfance et adopter une démarche sociologique, discipline avec laquelle elle avait eu un premier contact assez vague au début des années 60 lors de cours suivis à l’Université de Rouen. Elle pense qu’elle peut l’aider à « retrouver la mémoire de la mémoire collective dans une mémoire individuelle »28 et à distinguer « l’intime et encore et toujours du social, parce qu’un moi pur, où les autres, les lois, l’histoire, ne seraient pas présents est inconcevable »29.

Annie Ernaux a recours à des « marqueurs d’époque », d’objets significatifs, révélateurs de l’air du temps et de l’atmosphère d’une époque. Cela va de photos qui scandent les principaux moments, de l’enfance à la retraite, en passant par le mariage et le divorce, de l’existence d’une femme d’aujourd’hui considérée comme la représentante typique du sort commun d’une génération née durant la Guerre et se déployant ensuite sur plus d’un demi-siècle. Outre ces photos, défilent des chansons, des films, des livres, des souvenirs de fragments de conversation, de gestes propres à certains groupes sociaux, tels qu’ils s’expriment entre autres lors des nombreuses scènes de repas qui traversent le récit et qui permettent d’évoquer la transformation des goûts et des manières de table, mais aussi les actualités sociales et politiques qui font l’objet de discussions animées au cours de ces agapes : la décolonisation, Mai 1968, les années Mitterrand… Les objets de la vie quotidienne, du vélo aux téléphones portables, en passant par la télé et les ordinateurs, disent la bascule du temps ralenti de la période d’après-guerre au temps accéléré d’aujourd’hui. En cela, et l’écrivaine en est consciente30, son entreprise recoupe celle d’un Perec décrivant dans « Les choses » le déploiement de la société de consommation.

« CE QUE JE PEUX FAIRE DE MIEUX COMME ACTE POLITIQUE ET COMME DON »

En parallèle, elle décide d’adopter un style plus froid, factuel et minimaliste, proche de « l’écriture blanche » promue par Roland Barthes31 pour désigner un minimalisme stylistique caractéristique de la littérature d’après-guerre. Elle assume et explique cette écriture neutre, cette « langue d’en bas »32, « sans jugement, sans métaphore, sans comparaison romanesque », un style « objectif, qui ne valorise ni ne dévalorise les faits racontés », cherchant ainsi à « rester dans la ligne des faits historiques, du document »33. « J’aime ses phrases sans métaphores, sans effets, leurs silex affûtés qui tranchent dans le vif, écorchent, et que ce mouvement se soit encore accentué dans les années récentes par une exploration de plus en plus risquée, d’une précision d’entomologiste, qui va jusqu’aux confins de ce qu’il est accepté de dire, de ce qu’on dit ou ne dit pas »34, reconnait l’écrivain mexicain Frédéric-Yves Jeannet dans un livre-entretien avec l’autrice. Cette ambition rejoint celle de Franz Kafka qui a délibérément appauvri l’Allemand et revendiquait une écriture capable de « creuser un souterrain »35 associé à un repli sur l’essentiel. Elle reconnaît qu’elle importe dans la littérature « quelque chose de dur, de lourd, de violent même, lié aux conditions de vie, à la langue du monde qui a été complètement le mien jusqu’à dix-huit ans, un monde ouvrier et paysan. Toujours quelque chose de réel. J’ai l’impression que l’écriture est ce que je peux faire de mieux, dans mon cas, dans ma situation de transfuge, comme acte politique et comme don »36.

Chacun de ses livres dissèque l’une de ses expériences : « l’ascension sociale de ses parents avec « La Place »37 qui sera distingué par le Prix Renaudot, la tentative de meurtre de son père contre sa mère avec « La Honte »38, les 7 années de son mariage avec « La Femme gelée »39, le quasi viol de sa première expérience sexuelle avec « Mémoire de fille »40, sa sexualité et ses relations amoureuses avec « Passion simple »2006, « Se perdre »2002, « L’Occupation »2003 et « Le jeune homme »2022, son dernier ouvrage, son environnement avec « Journal du dehors »1995, « La Vie extérieure »2000, son avortement avec « L’Événement »2021, la maladie d’Alzheimer de sa mère avec « Je ne suis pas sortie de ma nuit »1999, la mort de sa mère avec « Une femme »1990 ou encore son cancer avec « L’Usage de la photo »2006… « Les Années »41, « ce grand et beau livre, éblouissant de maîtrise »42, récompensé par plusieurs prix littéraires, marquera un apaisement du regard de la critique sur son travail.

Au total, Annie Ernaux a publié 18 ouvrages qui se sont vendus à plus de 4 millions d’exemplaires, chiffre que le Nobel pourrait porter à 5 millions…

Son extrême concentration sur son « for intérieur » explique peut-être le manque d’attirance de l’autrice pour les « ailleurs » géographiques auxquels ses collègues en écriture ont beaucoup succombé. Au-delà des villes dans lesquelles elle a habité, étudié ou enseigné en France – Yvetot, Rouen, Bordeaux, Annecy… – les rares voyages qu’on lui connaît étaient motivés par des critères autres que la découverte de cultures ou de paysages : le Chili par curiosité pour l’action de Salvador Allende, les dix-huit séjours à Venise pour « le plus grand bonheur qui soit »… d’être avec un de ses amants ! Juste après son Nobel, elle s’est néanmoins rendue à New York, en Italie et en Inde, en compagnie de son fils, pour présenter « Les années Super 8 », un film documentaire familial qui sortira en salle en France à la fin de 2022. Une façon pour elle de montrer que « recevoir le Nobel est pour moi une responsabilité, celle de poursuivre et d’être ouverte aux problèmes que j’ai évoqués, mais aussi, d’une manière générale, à la marche du monde, au désir de paix qui m’a toujours animée »43.

Suite de l’article, à venir : La France a du mal avec ses rebelles 2/2

1 – https://www.elle.fr/Loisirs/Livres/News/Annie-Ernaux-L-ecriture-me-sert-a-vivre-4019002

2 – https://diacritik.com/2022/10/10/tribune-heureusement-annie-ernaux-nest-pas-un-grand-ecrivain/

3 – https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2022/10/16/l-americain-daniel-simon-trente-ans-de-passion-pour-annie-ernaux_6145999_4500055.html

4 – https://www.marieclaire.fr/annie-ernaux-interview-sexisme-feminisme-ivg-metoo-romans,1371731.asp

5 – https://www.lefigaro.fr/culture/alice-ferney-annie-ernaux-n-a-jamais-ecrit-pour-plaire-et-elle-a-eu-le-courage-de-deplaire-20221006

6 – https://www.lejdd.fr/Culture/exclusif-annie-ernaux-prix-nobel-de-litterature-au-jdd-jai-fait-de-ma-vie-ce-que-je-voulais-ecrire-4142432

7 – Slate 13.10

8 – https://www.lesechos.fr/weekend/business-story/chronique-entre-ernaux-et-poutine-1869465

9 – https://www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/pour-annie-ernaux-sa-reussite-est-une-trahison-quelle-se-rassure-sa-pensee-est-restee-pauvre

10 – https://www.lefigaro.fr/livres/2016/04/22/03005-20160422ARTFIG00192-annie-ernaux-l-ecrivain-officiel.php

11 – https://www.lexpress.fr/culture/annie-ernaux-une-nobel-politiquement-naive-et-absolue_2181776.html

12 – https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/10/09/elle-m-a-redonne-la-fierte-de-revendiquer-d-ou-je-viens-je-suis-devenu-un-autre-homme-ce-que-les-livres-d-annie-ernaux-ont-change-pour-eux_6145056_3224.html

13 – https://www.elle.fr/Loisirs/News/Annie-Ernaux-merci-pour-ce-prix-qui-nous-rend-heureuses-L-edito-d-Olivia-de-Lamberterie-4070284

14 – Guy Allix et Martine Margueritte, « Autour de La Place » avec Annie Ernaux, http://www.sudoc.abes.fr/cbs/xslt//DB=2.1/SET=3/TTL=2/SHW?FRST=2

15 – http://guyallixpoesie.canalblog.com/archives/2022/10/10/39662635.html

16 – https://www.alternatives-economiques.fr/annie-ernaux-nobel-de-justesse-sociale/00104731

17 – https://www.slate.fr/story/234796/annie-ernaux-polemique-attribution-prix-nobel-litterature-politique

18 – https://legrandcontinent.eu/fr/2022/10/06/la-litterature-est-une-arme-de-combat-une-conversation-avec-annie-ernaux/

19 – https://www.causeur.fr/confessions-intimes-pour-quoi-faire-245669?utm

20 – https://www.youtube.com/watch?v=m5qk5uHg7HU

21 – « Je suis de race inférieure de toute éternité », Arthur Rimbaud, Mauvais sang, Une saison en enfer, Ed. Librio

22 – https://legrandcontinent.eu/fr/2022/10/06/la-litterature-est-une-arme-de-combat-une-conversation-avec-annie-ernaux/

23 – « La distinction »-1979, « Les héritiers »-1964, « La reproduction »-1970, Pierre Bourdieu, Ed. Les Editions de minuit

24 – http://i-voix.net/article-impression-de-lecteur-reecriture-centon-48228791.html

25 – https://www.lejdd.fr/Culture/exclusif-annie-ernaux-prix-nobel-de-litterature-au-jdd-jai-fait-de-ma-vie-ce-que-je-voulais-ecrire-4142432

26 – Ce qu’ils disent ou rien », Ed. Gallimard, Folio, 1989

27 – Ed. Gallimard, 1984

28 – « Je ne suis pas sortie de ma nuit », Ed. Gallimard, Folio, 1887

29 – « L’Écriture comme un couteau », Ed. Gallimard, Folio, 2011

30 – https://www.ababord.org/Annie-Ernaux

31 – https://www.unil.ch/fra/fr/home/menuguid/litterature-moderne/histoire-litteraire/ressources/xixe—xxie-siecles-d-kunz-w/ecriture-blanche-et-nouveau.html

32 – https://legrandcontinent.eu/fr/2022/10/06/la-litterature-est-une-arme-de-combat-une-conversation-avec-annie-ernaux/

33 – http://mabib.fr/cazilhac/author/view/id/756#:~:text=Annie%20Ernaux%20revendique%20une%20%C3%A9criture,faits%20historiques%2C%20du%20document%20%C2%BB.

34 – https://www.slate.fr/story/234796/annie-ernaux-polemique-attribution-prix-nobel-litterature-politique

35 – « Préparatifs de noce à la campagne », Franz Kafka, Ed. Gallimard, L’Imaginaire, 1985

36 – https://e-mediatheque.sqy.fr/Default/doc/SYRACUSE/2985149/l-ecriture-comme-un-couteau-entretien-avec-frederic-yves-jeannet-annie-ernaux?_lg=fr-FR

37 – Ed. Gallimard, Folio, 1986

38 – Ed. Gallimard, Folio, 1999

39 – Ed. Gallimard, Folio, 1987

40 – Ed. Gallimard, Folio, 2016

41 – Ed. Gallimard, Folio, 2008

42 – https://www.telerama.fr/livres/les-annees,25026.php

43 – https://www.lesinrocks.com/livres/annie-ernaux-recoit-le-nobel-de-litterature-je-ne-me-defilerai-pas-503806-07-10-2022/

Tags : Annie ErnauxBruno LatourPatrick Boccardprix Nobelsociologie
Article précédent

Fin du cycle Glam Rock : et pour quelques paillettes de plus

Article suivant

La France a du mal avec ses rebelles – 2/2

Patrick Boccard

Patrick Boccard

Patrick BOCCARD, de nationalité franco-suisse, est né en 1951 à Bourguignons, village situé à la frontière de la Champagne et de la Bourgogne, dans une famille de minotiers. Il est marié à la poéte Martine KONORSKI et père de trois enfants. De formation littéraire, il a effectué son parcours dans la communication et les ressources humaines, dans des institutions et des entreprises françaises et internationales, puis comme consultant indépendant. Il collabore régulièrement à des journaux et revues. Il est l’auteur de « Les femmes ne sont pas faites pour courir » consacré aux discriminations de genres dans le sport (Ed. Belin, 2015).

Article suivant
Ou atterrir Bruno Latour

La France a du mal avec ses rebelles - 2/2

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Rares sont ceux qui méritent qu'on les contredisent
Ernst JüngerAphorismes
On ne s'approprie que ce qu'on a d'abord tenu à distance pour le considérer.
Paul Ricoeur
La vie est jeune. En vieillissant, elle se fait durée, elle se fait temps, elle se fait adieu.
Romain Gary
Il est vain de vouloir libérer la vie des mensonges de l'art.
Georges Bataille
Les bêtes sont des personnes muettes
Un buronnier, vacher de l’Aubrac
Les gens exigent qu'on ait un métier. - Comme si vivre n'en était pas un - et encore le plus difficile !
Emil Cioran
Quand un philosophe me répond, je ne comprends plus ma question.
Pierre Desproges
On ne peut expliquer un paradoxe, non plus qu'un éternuement. D'ailleurs le paradoxe n'est-il pas un éternuement de l'esprit ?
Emil Cioran
Ce que je veux dire, c'est qu'elle avait des yeux où il faisait si bon vivre que je n'ai jamais su où aller depuis.
Romain Gary
On ne peut savoir si l'homme se servira longtemps encore de la parole ou s'il recouvrera petit à petit l'usage du hurlement.
Emil Cioran
Je ne crois pas qu’il soit possible, même à ceux qui ont de grandes familles, de réussir s’ils n’unissent pas à leur talent naturel des qualités simples, solides, laborieuses, et surtout une légitime confiance dans le succès : il n’y a rien de tel en ce monde que de vouloir.
Charles Dickens
Accepter le seul risque raisonnable, celui de se dépasser.
Erri de Luca
L’art est une reconfiguration du champs des possibles
Jean-Louis Bischoff
Le destin de celui qui ne songe qu'à se mettre à couvert, c'est d'être survolé
Ernst JüngerAphorismes
L'homme le plus éclairé est le plus ébloui
Victor Hugo
Précédent
Suivant

Abonnez-vous à notre newsletter

Inscrivez-vous à notre newsletter !

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Rubrique(s)

  • 3 questions à…
  • Art(s)
  • Cinéma(s)
  • Classique(s)
  • Dossier du mois : Infos, complotisme et vérités alternatives
  • Dossier du mois : L'art peut-il influencer le monde ?
  • Dossier du mois : La foire aux cons : toujours d'actualité
  • Dossier du mois : Le monde d'aujourd'hui est-il le même ?
  • Dossier du mois : Qu’est-ce que se rebeller aujourd’hui ?
  • Edito(s)
  • Geekologie(s)
  • Inclassable(s)
  • L'impertinence poétique
  • Le Mag papier
  • Les gonzoïdes de l'Apocalypse
  • Les grands entretiens rebelle(s)
  • Littéraire(s)
  • Mémoires Démasqués
  • Philo-spirit(s)
  • Politique(s)
  • Rock and Folk et Musique(s)
  • Société(s)
  • Spécial Ukraine
  • Théatre – Spectacle(s)
  • Tribune(s) Libre(s)
  • Voyage(s)
interviews 1 scaled

Articles récents

  • Le tâtonnement comme art de diriger 22 septembre 2023
  • Stan Laurel 22 septembre 2023
  • Baisers volés 22 septembre 2023
  • Fleetwood Mac, deuxième partie 19 septembre 2023
  • Le gardien d’éternités 10 septembre 2023
  • Agrume solaire 1 septembre 2023
  • Chroniques de la rage ordinaire 1 septembre 2023
  • Les herbes sèches 1 septembre 2023
  • Fleetwood Mac, première partie 27 août 2023
  • Clapotis des accents 24 août 2023
  • Les algues vertes 24 août 2023
  • Kigali, le 18 juin 2187 – Lettre à ma mère – Du racisme 6 août 2023
  • L’album Back In Black de AC/DC 5 août 2023
  • Liberté de religion : la France épinglée par les Etats-Unis 29 juillet 2023
  • The Clash – Rock The Casbah 24 juillet 2023
  • La Maison de la Parole 24 juillet 2023
  • Le monde d’aujourd’hui est-il le même? 15 juillet 2023
  • Un Tintin ordonné 15 juillet 2023
  • Les nouveaux rats 15 juillet 2023
  • Mads in France 15 juillet 2023
  • Louis Aragon était-il pédophile ? 15 juillet 2023
  • De la kétamine pour traiter les « sortants de sectes » 15 juillet 2023
  • L’homme augmenté est un homme diminué 15 juillet 2023
  • Le « Prométhée moderne » 15 juillet 2023
  • On achève bien les poètes 15 juillet 2023
  • Imitation of Life 15 juillet 2023
  • Transmutation 15 juillet 2023
  • Les Scouts : une façon d’être au monde 15 juillet 2023
  • Quand le fric disparaît, la ploutocratie triomphe 15 juillet 2023
  • Physical Graffiti – Led Zeppelin 14 juillet 2023
  • Welfare au théâtre 14 juillet 2023
  • Sous l’étonnant pavé, la plage ! 14 juillet 2023
  • Se passer de fric ? 9 juillet 2023
  • Quelques expériences 9 juillet 2023
  • Cycle Led Zeppelin : Houses Of The Holy 9 juillet 2023
  • Le journal fou d’une infirmière 9 juillet 2023
  • Le feu aux poudres 2 juillet 2023
  • Paris est fièr(e) 2 juillet 2023
  • Kenneth White 28 juin 2023
  • La poésie caribéenne partagée II 20 juin 2023
  • Que reste-t-il de nos lectures ? (chap.5) 20 juin 2023
  • Cycle Led Zeppelin : IV 17 juin 2023
  • Choisissez ! 13 juin 2023
  • Les gourous de la santé naturelle 13 juin 2023
  • Que reste-t-il de nos lectures ? (chap.4) 13 juin 2023
  • Cycle Led Zeppelin : III 10 juin 2023
  • La poésie caribéenne partagée 9 juin 2023
  • Sonia Backes – mensonges et autres vérités 7 juin 2023
  • Guerre en Ukraine : Savva Toutounov, l’un des plus extrémistes des orthodoxes russes est français 4 juin 2023
  • Cycle Led Zeppelin : II 3 juin 2023
  • La trilogie Bill Douglas 1 juin 2023
  • Le but, c’est le chemin.   1 juin 2023
  • Ernst Jünger 1 juin 2023
  • Ce que “rebelle” inspire à ChatGPT 28 mai 2023
  • Histoire d’un ogre 28 mai 2023
  • De la fée électricité à la “watture” 28 mai 2023
  • Cycle Led Zeppelin : I 21 mai 2023
  • Peut-on opposer réalité et métaphysique ? 20 mai 2023
  • L’heure de la rébellion contre le management a-t-elle sonné ? 20 mai 2023
  • « EL » ou l’anarchisme couronné 20 mai 2023
  • My heart belongs to Daddy 18 mai 2023
  • Ecoles Steiner, le CDJM estime que France 2 a violé ses obligations déontologiques 14 mai 2023
  • Le Christ s’est arrêté à Eboli 13 mai 2023
  • Que reste-t-il de nos lectures ? 13 mai 2023
  • Nietzsche versus Dark Vador 13 mai 2023
  • Brian Wilson des Beach Boys, le Mozart du Rock – Troisième partie et fin 9 mai 2023
  • Pantin 6 mai 2023
  • Kurt Gödel 6 mai 2023
  • Le retour de Dionysos : un refoulé douloureux 6 mai 2023
  • Que reste-t-il de nos lectures ? 6 mai 2023
  • Mémoires Démasqués : chapitre 9 27 avril 2023
  • Toi du monde – 2/2 27 avril 2023
  • Days of Heaven 27 avril 2023
  • Toi du monde – 1/2 27 avril 2023
  • Immersion dans le domaine de la lutte : L’établi 23 avril 2023
  • L’histoire du corps en sciences humaines 23 avril 2023
  • Brian Wilson des Beach Boys, le Mozart du Rock – Deuxième partie 23 avril 2023
  • Taïwan, le non-pays le plus démocratique des pays d’Asie 20 avril 2023
  • Némésis ou la tragédie de la responsabilité 16 avril 2023
  • Boire l’encre 16 avril 2023
  • Aux gnons, citoyens ! 16 avril 2023
  • La solitude 16 avril 2023
  • Louis Nucéra 2 avril 2023
  • Brian Wilson des Beach Boys, le Mozart du Rock – Première partie 31 mars 2023
  • Poutine est un nouveau Staline, tout simplement 29 mars 2023
  • Fake news : qui détient la vérité ? 27 mars 2023
  • 1984, le Ministère de la vérité 27 mars 2023
  • Fake news: Trois questions à Jean-Luc Martin Lagardette 27 mars 2023
  • Plate, plate, plate la Terre ! 27 mars 2023
  • Vous en voulez vraiment, des nouvelles vraies ? 27 mars 2023
  • Le courage et la peur, en direct 27 mars 2023
  • Qui est Victor Von Doom? 27 mars 2023
  • Comprendre l’infodémie 27 mars 2023
  • La porte du paradis 27 mars 2023
  • Interview exclusive de Salah Al Hamdani – 1/2 24 mars 2023
  • Interview exclusive de Salah Al Hamdani – 2/2 24 mars 2023
  • Que reste-t-il de nos lectures ? 22 mars 2023
  • Ah ça ira, ça ira… ! 18 mars 2023
  • Le professeur inexistant (philosophie) 17 mars 2023
  • Pasolini, un rebelle au-delà de l’écran 16 mars 2023
  • Final de l’âge d’or des Rolling Stones : It’s Only Rock ‘n’ Roll 15 mars 2023
  • Nous revivrons 12 mars 2023
  • FECRIS, Novopashin encore et zombies ukrainiens 12 mars 2023
  • L’âge d’or des Rolling Stones : Goat’s Head Soup 8 mars 2023
  • Une réflexion sur la liberté et la sécurité autour du roman d’Ira Levin, Un Bonheur insoutenable 7 mars 2023
  • Comment se laisse-t-on séduire par le côté obscur ? 6 mars 2023
  • Un homme heureux 5 mars 2023
  • Accords et à cran, Aurélia Lesbros 5 mars 2023
  • Les bobos… anti-bobo ! 1 mars 2023
  • Peut-on concilier, comme Jésus de Nazareth, la liberté et l’autorité ? 28 février 2023
  • L’âge d’or des Rolling Stones : Exile On Main Street 27 février 2023
  • Que deviennent les opposants à la guerre en Russie ? 26 février 2023
  • Droits des femmes : Simone de Beauvoir avait tellement raison ! 22 février 2023
  • Le temps des féminismes 22 février 2023
  • L’Art d’Accommoder la Vieillesse 22 février 2023
  • Irréfutable essai de successologie 22 février 2023
  • L’âge d’or des Rolling Stones : Sticky Fingers 20 février 2023
  • La retraite à 64 ans ?  Qui va trinquer  ? 18 février 2023
  • Leonid Sevastianov : un Russe pour la paix 18 février 2023
  • Cruel Oncle Vania ! 12 février 2023
  • L’âge d’or des Rolling Stones : Get Yer Ya-Ya’s Out! 11 février 2023
  • Réforme des retraites : faux problème 11 février 2023
  • L’âge d’or des Rolling Stones : Let It Bleed 5 février 2023
  • Pourquoi tant de haine ? 3 février 2023
  • Scientifiques émotifs 29 janvier 2023
  • La camisole chimique menace les Français 29 janvier 2023
  • Affaire Dupont de Ligonnès : la secte qui n’en était pas une 25 janvier 2023
  • Cavalcade amoureuse au Théâtre de la Ville 22 janvier 2023
  • Génocide des Ouïghours : les musulmans ont aussi leurs collabos 20 janvier 2023
  • Perdu en mère 16 janvier 2023
  • Zhanargul Zhumatai : Un entretien dramatique avec une survivante d’un camp d’ethnie kazakhe qui pourrait bientôt “disparaître”. 13 janvier 2023
  • L’âge d’or des Rolling Stones : Beggar’s Banquet 13 janvier 2023
  • Des médiums et des cathos contre Poutine 13 janvier 2023
  • Ombres et lumières 8 janvier 2023
  • Fin du Cycle Disco : 1980 et au-delà… 8 janvier 2023
  • Des Saints, Sinon Rien – Censure d’aujourd’hui 7 janvier 2023
  • La poétique désabusée de « La Maman et la Putain » 6 janvier 2023
  • Réhabiliter Louis Aragon, rue de Bourgogne… 5 janvier 2023
  • Russie : nazis cannibales, Novopashin récidive ! 4 janvier 2023
  • La Douma, les nouvelles lois et le droit de buter de l’Ukrainien 3 janvier 2023
  • Mentions légales site
  • S’abonner à Rebelle(s)
  • L’ours
  • Politique de cookies

© 2023

Pas de résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Qui sommes-nous ?
  • Le Mag Papier
  • Geekologie(s)
  • Littéraire(s)
  • Société(s)
  • Politique(s)
  • Art(s)
  • Art(s)
  • Cinéma(s)
  • Rock and Folk et Musique(s)
  • Théatre – Spectacle(s)
  • Dossier du mois : Qu’est-ce que se rebeller aujourd’hui ?
  • Edito(s)
  • Inclassable(s)
  • L’impertinence poétique
  • Littéraire(s)
  • Philo-spirit(s)
  • Tribune(s) Libre(s)
  • Voyage(s)
  • Dossier du mois : Qu’est-ce que se rebeller aujourd’hui ?
  • Contact

© 2023

Bienvenue !

OU

Login to your account below

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Create New Account!

OU

Fill the forms bellow to register

*By registering into our website, you agree to the Terms & Conditions and Privacy Policy.
Tous les champs sont obligatoires. Se connecter

Récupérez votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre email pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter
Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com
RBLs
Gérer le consentement aux cookies
Nous utilisons des cookies pour optimiser notre site web et notre service.
Les cookies fonctionnels Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou la personne utilisant le service.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Gérer les options Gérer les services Gérer les fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Voir les préférences
{title} {title} {title}
Ce site web utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site web, vous consentez à ce que des cookies soient utilisés. Visitez notre Politique de confidentialité et de cookies.
Êtes-vous sûr de vouloir déverrouiller ce poste ?
Unlock left : 0
Êtes-vous sûr de vouloir annuler l'abonnement ?