• S’abonner à Rebelle(s)
  • L’ours
  • Contact
dimanche 5 février 2023
  • Connexion
  • S'enregistrer
Rebelle(s) Mag
  • Accueil
  • Politique(s)
  • Art(s)
  • Philo-spirit(s)
  • Société(s)
  • Littéraire(s)
  • Spécial Ukraine
  • Tribune(s) Libre(s)
  • Qui sommes-nous ?
Pas de résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Politique(s)
  • Art(s)
  • Philo-spirit(s)
  • Société(s)
  • Littéraire(s)
  • Spécial Ukraine
  • Tribune(s) Libre(s)
  • Qui sommes-nous ?
Pas de résultat
Voir tous les résultats
Rebelle(s) Mag
Pas de résultat
Voir tous les résultats

À quoi bon les poètes en temps de détresse ?

Akyn, un film de Darezhan Omirbayev

Miguel Coelho Par Miguel Coelho
12 août 2022
dans Cinéma(s)
0
Partager sur FacebookPartager sur Twitter
Akyn – “Poète”, film de Darezhan Omirbayev, nov. 2022 –

État des lieux d’un pays

« À quoi bon des poètes en temps de détresse ? », demandait Hölderlin.

Cette question angoissée taraude le réalisateur kazakh Darezhan Omirbayev dans son film Akyn (« Poète »), qui sortira sur nos écrans en 2023, et que j’ai pu voir en avant-première au centre Georges Pompidou. Omirbayev, comme ses personnages, aime contredire notre époque : il prend son temps, aussi bien dans la réalisation de ses métrages, dont l’avant-dernier datait de 2012, que dans la composition très étudiée, minutieuse, de chaque plan, chacun racontant une histoire dans l’histoire, chacun donnant un aperçu de l’état d’un pays, de l’état du monde, ouvrant sur des pans de mémoire refoulée, des fragments de rêve mêlés à la réalité la plus prosaïque.

Le film suit deux récits en parallèle. L’un se déroule aujourd’hui, dans une grande ville du Kazakhstan contemporain, standardisée, propre, avec ses quartiers d’affaires, ses quartiers résidentiels, ses centres commerciaux, sa banlieue, une ville qui pourrait être n’importe où au monde. Le personnage principal est un jeune poète, Didar, qui s’interroge sur la place de la poésie dans la société d’aujourd’hui, alors que se dresse l’implacable constat (aux dires, dès la première scène, de ses collaborateurs, dont l’un est joué par le réalisateur lui-même) de la domination internationale de l’Anglais et de la disparition croissante de familles linguistiques, avec le risque d’une régionalisation du Kazakh en tant que langue et culture. L’autre récit porte sur l’enjeu d’une filiation, celle d’un poète également, figure fondatrice de la littérature du Kazakhstan, et dont on suit à la trace le difficile rapatriement des cendres par des dignitaires du régime soviétique épris de poésie : Makhambet, qui fut assassiné en 1846 pour avoir résisté à la main-mise de l’empire russe sur son territoire.

D’un poète à l’autre

Les deux récits creusent une seule et même problématique, à deux siècles d’intervalle ou presque, l’un et l’autre contexte constituant une période charnière, de transition, troublée, instable : comment le poète, figure de résistance et d’intransigeance, avec son refus de toute compromission, son attachement passionné à la liberté, sa revendication d’une langue et de tout ce qu’elle comporte de relation au monde, peut-il affronter une réalité qui l’ignore ou le mé-comprend ? Plus simplement : comment la poésie peut-elle continuer d’exister dans un monde si peu poétique ?

Cette question est vécue bien différemment par les deux poètes. Pour Makhambet, elle prend la forme d’une résistance à l’oppression, à la disparition de son mode de vie, de sa culture. A travers la dimension orale d’une poésie qui célèbre aussi bien la terre que la liberté des habitants de la steppe contre le tsarisme ou le pouvoir des sultans corrompus, c’est son être même face à l’impérialisme des Etats ou des clans que défend Makhambet, et il est prêt à aller jusqu’au bout dans ce combat, jusqu’au sacrifice. Face à lui, le pouvoir, à travers ses sbires inféodés à la raison d’État, ne pèche pas par indifférence à la poésie, bien au contraire : si l’on s’en prend à Makhambet, si on menace sa vie et celle de sa famille, qui vit pourtant retirée, c’est que la parole a, dans sa société, un poids considérable, un statut d’autorité peut-être équivalent au pouvoir du souverain. Dans le monde de Makhambet, la poésie est politique, même quand elle ne fait que chanter un célébrer de soleil, les beautés de la nature ou bien l’amour. C’est parce qu’elle est sacrée, en tant que chant, en tant que parole de vérité, qu’elle est dangereuse, et qu’il convient de la domestiquer. Aussi bien propose-t-on à Makhambet une transaction : il lui suffirait d’écrire un poème en l’honneur du sultan pour rentrer en grâce et obtenir le pardon de sa rébellion. Si peu, en somme… quelques mots innocents suffiraient. Makhambet regarde longuement son interlocuteur… et lui crache dessus.

Cette offre qu’on ne peut refuser

Retour en 2022 (ou 2020, qui correspond à l’époque où le film fut tourné, en pleine pandémie). Un monde si différent de celui que connaissait Makhambet, qui ne connaissait pas la moindre ville. Almaty est une métropole de presque deux millions d’habitants, dimensions modestes par rapport à d’autres villes du monde, mais importantes pour un Etat de vingt millions d’habitants, même si elle n’en est plus la capitale. C’est une ville polluée, et en voie de gentrification pour certains quartiers, dont le film nous donne un aperçu. Les classes moyennes y vivent cependant fort modestement, comme le poète dont on suit le parcours, mais suffisamment bien pour éprouver de temps à autre les tentations de la société de consommation : errer dans un centre commercial rempli de produits high-tech, d’écrans digitaux de toutes sortes, de postes de télévision rutilants, de téléphones portables dernier cri, s’acheter une nouvelle paire de chaussures, une grosse voiture (qu’on imagine gourmande en carburant)… Didar éprouve plus fortement cette tentation lorsqu’un homme d’affaires richissime lui propose, à l’instar du sultan qui voulait soudoyer Makhambet, d’écrire un roman sur son histoire familiale et son ascension personnelle : un roman à sa gloire, en somme. Le jeune poète se laisserait bien acheter : « nous te ferons une offre que tu ne pourras refuser », dit le mécène sur un ton qui se voudrait facétieux…

Du sultanat au centre commercial

L’histoire semble se répéter, mais l’analogie s’arrête là, car le film bifurque aussitôt, par le biais d’un voyage dans une petite ville de province où le poète a été invité à donner une lecture de son œuvre en public. En public, c’est beaucoup dire… La grande différence avec l’époque de Makhambet, c’est qu’aujourd’hui, plus grand-monde ne s’intéresse à la poésie. Celle-ci a perdu son pouvoir de nuisance, sa dimension politique, en perdant sa popularité. Le passage de l’oralité à l’écrit serait-il en cause ? Est-ce vraiment cela, la défaite de Makhambet ? Peut-être… Mais ce qu’on voit surtout, c’est la prolifération de la laideur, de la banalité, de la médiocrité marchande dans un monde sans âme : comme la musique qu’on subit à volume élevé dans les centres commerciaux. Le réalisateur confie d’ailleurs, dans la conférence d’après-film, qu’il s’agit là d’une expérience vécue ; son fils ayant travaillé dans un centre commercial pouvait témoigner que la musique à fort volume est une stratégie de marketing assumée et imposée par les marques tant aux consommateurs qu’aux employés.

Le véritable ennemi du poète aujourd’hui n’est donc plus le sultan, mais le centre commercial.

Miracle

Paradoxalement, le film pourrait bien s’avérer optimiste malgré tout. Car Didar, lui, n’aura pas à subir le destin de Makhambet. Le fait que tout le monde l’ignore ne lui laisse pas seulement la vie sauve, mais lui donne une liberté immense, bien plus grande que celle dont pouvait rêver l’inflexible Makhambet : il peut écrire ce qu’il veut, sur ce qu’il veut, pour qui il veut. Même des poèmes politiques. Et qui sait ? Il se trouve toujours une lectrice émerveillée, à l’image de la jeune femme bègue qu’il rencontre, seule auditrice du public absent à sa conférence dans l’improbable petite ville de province où l’accueille une famille d’élus locaux avec autant d’égards que de maladresse touchante, pour donner sens à son choix de vie. Le miracle se produit alors : au moment où la bègue récite les vers de ce poète qu’elle apprécie et connaît depuis longtemps, elle ne bégaie plus, sa diction est parfaite.

« Mes amis, nous venons trop tard », écrivait Hölderlin. Et si c’était justement cela, la chance du poète ?

Tags : Almatycritique de cinémaDarezhan Omirbayevempire russefilm kazakhHölderlinKazakhstanMakhambetMiguel CoelhoPoètes
Article précédent

Une époque formidable

Article suivant

Témoignage d’un Séfarade

Miguel Coelho

Miguel Coelho

Miguel Coelho, né à Châteauroux en 1973, est enseignant, agrégé de philosophie. A sa sortie de l'Ecole Normale Supérieure, il a pour élèves les étudiants de classes préparatoires en région parisienne, dans le Val-de-Marne. Il est l'auteur de deux recueils de poésie, Quasi-haïkus (éditions Unicité, 2018), et 2020 (éditions Le Capital des Mots, 2022). Compositeur et pianiste, il réalise des enregistrements sur des poèmes ainsi que des improvisations publiques, entre autres en accompagnant des projections de films (en 2019 : "Une page folle", film muet de 1926 par Keino Suke Kinugasa).

Article suivant
Birdhouses © See ming Lee

Témoignage d’un Séfarade

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Rares sont ceux qui méritent qu'on les contredisent
Ernst JüngerAphorismes
On ne s'approprie que ce qu'on a d'abord tenu à distance pour le considérer.
Paul Ricoeur
La vie est jeune. En vieillissant, elle se fait durée, elle se fait temps, elle se fait adieu.
Romain Gary
Il est vain de vouloir libérer la vie des mensonges de l'art.
Georges Bataille
Les bêtes sont des personnes muettes
Un buronnier, vacher de l’Aubrac
Les gens exigent qu'on ait un métier. - Comme si vivre n'en était pas un - et encore le plus difficile !
Emil Cioran
Quand un philosophe me répond, je ne comprends plus ma question.
Pierre Desproges
On ne peut expliquer un paradoxe, non plus qu'un éternuement. D'ailleurs le paradoxe n'est-il pas un éternuement de l'esprit ?
Emil Cioran
Ce que je veux dire, c'est qu'elle avait des yeux où il faisait si bon vivre que je n'ai jamais su où aller depuis.
Romain Gary
On ne peut savoir si l'homme se servira longtemps encore de la parole ou s'il recouvrera petit à petit l'usage du hurlement.
Emil Cioran
Je ne crois pas qu’il soit possible, même à ceux qui ont de grandes familles, de réussir s’ils n’unissent pas à leur talent naturel des qualités simples, solides, laborieuses, et surtout une légitime confiance dans le succès : il n’y a rien de tel en ce monde que de vouloir.
Charles Dickens
Accepter le seul risque raisonnable, celui de se dépasser.
Erri de Luca
L’art est une reconfiguration du champs des possibles
Jean-Louis Bischoff
Le destin de celui qui ne songe qu'à se mettre à couvert, c'est d'être survolé
Ernst JüngerAphorismes
L'homme le plus éclairé est le plus ébloui
Victor Hugo
Précédent
Suivant

Rubrique(s)

  • 3 questions à…
  • Art(s)
  • Cinéma(s)
  • Classique(s)
  • Dossier du mois : L'art peut-il influencer le monde ?
  • Dossier du mois : La foire aux cons : toujours d'actualité
  • Dossier du mois : Qu’est-ce que se rebeller aujourd’hui ?
  • Edito(s)
  • Geekologie(s)
  • Inclassable(s)
  • L'impertinence poétique
  • Le Mag papier
  • Les gonzoïdes de l'Apocalypse
  • Les grands entretiens rebelle(s)
  • Littéraire(s)
  • Mémoires Démasqués
  • Philo-spirit(s)
  • Politique(s)
  • Rock and Folk et Musique(s)
  • Société(s)
  • Spécial Ukraine
  • Théatre – Spectacle(s)
  • Tribune(s) Libre(s)
  • Voyage(s)
interviews 1 scaled

Articles récents

  • Pourquoi tant de haine ? 3 février 2023
  • Scientifiques émotifs 29 janvier 2023
  • La camisole chimique menace les Français 29 janvier 2023
  • Affaire Dupont de Ligonnès : la secte qui n’en était pas une 25 janvier 2023
  • Cavalcade amoureuse au Théâtre de la Ville 22 janvier 2023
  • Génocide des Ouïghours : les musulmans ont aussi leurs collabos 20 janvier 2023
  • Perdu en mère 16 janvier 2023
  • Zhanargul Zhumatai : Un entretien dramatique avec une survivante d’un camp d’ethnie kazakhe qui pourrait bientôt “disparaître”. 13 janvier 2023
  • L’âge d’or des Rolling Stones : Beggar’s Banquet 13 janvier 2023
  • Des médiums et des cathos contre Poutine 13 janvier 2023
  • Ombres et lumières 8 janvier 2023
  • Fin du Cycle Disco : 1980 et au-delà… 8 janvier 2023
  • Des Saints, Sinon Rien – Censure d’aujourd’hui 7 janvier 2023
  • La poétique désabusée de « La Maman et la Putain » 6 janvier 2023
  • Réhabiliter Louis Aragon, rue de Bourgogne… 5 janvier 2023
  • Russie : nazis cannibales, Novopashin récidive ! 4 janvier 2023
  • La Douma, les nouvelles lois et le droit de buter de l’Ukrainien 3 janvier 2023
  • Cycle Disco : 1979, deuxième partie 2 janvier 2023
  • J’ai découvert Raël grâce au Figaro ! Une enquête de dingue ! (Ironie) 1 janvier 2023
  • Écouter, sentir… 31 décembre 2022
  • Poutine communiste ou tsariste ? D’Alexandre III à Joseph Staline 26 décembre 2022
  • Cycle Disco : 1979, première partie 26 décembre 2022
  • Chroniques familiales – extraits 25 décembre 2022
  • Coups de coeur au bout du monde – Chili 25 décembre 2022
  • SANS NOTES ! 25 décembre 2022
  • L’Église orthodoxe russe veut une loi contre les idéologies destructrices 18 décembre 2022
  • Que va faire le nouveau ministre de l’Éducation nationale ? 15 décembre 2022
  • Délestages extrêmes 15 décembre 2022
  • Laïcité et république 15 décembre 2022
  • Cycle Disco : 1978 (3ème partie) 12 décembre 2022
  • Un manteau russe ou ukrainien ? 11 décembre 2022
  • Arrêtez de me Weinstiner ! 8 décembre 2022
  • Quartier rouge 8 décembre 2022
  • Prendre la route 8 décembre 2022
  • La Dernière Page 8 décembre 2022
  • La France a du mal avec ses rebelles – 2/2 8 décembre 2022
  • La France a du mal avec ses rebelles – 1/2 8 décembre 2022
  • Fin du cycle Glam Rock : et pour quelques paillettes de plus 3 décembre 2022
  • En Russie, il est de plus en plus dangereux de créer une ONG 1 décembre 2022
  • Faut-il réhabiliter l’anarchie ? 1 décembre 2022
  • Sécurité partout, éducation nulle part 1 décembre 2022
  • Elephant 29 novembre 2022
  • Alain Jouffroy ou le dernier des surréalistes rebelles 29 novembre 2022
  • « Lettres à sa fille » – Calamity Jane 27 novembre 2022
  • En dépit de sa mère ! 27 novembre 2022
  • Le Père Boulier, un prêtre rouge combattant l’antisémitisme 26 novembre 2022
  • Cycle Glam Rock : pour une poignée de paillettes… 26 novembre 2022
  • Koltès à la Bastille 17 novembre 2022
  • L’Ukraine harasse Poutine 13 novembre 2022
  • Enfermé dehors 11 novembre 2022
  • Imagination active et transe chamanique – 3/3 10 novembre 2022
  • Imagination active et transe chamanique – 2/3 10 novembre 2022
  • Imagination active et transe chamanique – 1/3 10 novembre 2022
  • La musique, instrument de réconciliation des peuples 10 novembre 2022
  • Cycle Glam Rock : Roxy Music 7 novembre 2022
  • Nos années 80… Souvenirs, mon amour 5 novembre 2022
  • La loi des séries 5 novembre 2022
  • Les choses, une histoire de la nature morte 5 novembre 2022
  • C’était mieux avant ! 5 novembre 2022
  • Sur la trace des cyclos 4 novembre 2022
  • Un Christ à prix d’or ! 4 novembre 2022
  • Poutine est un Staline qui ne s’ignore pas 4 novembre 2022
  • Ma rencontre avec Jung 30 octobre 2022
  • Les différentes régions du ciel 30 octobre 2022
  • Du désordre amoureux au renoncement au monde 30 octobre 2022
  • L’homme qui tua Liberty Valance 30 octobre 2022
  • L’homme et le divin 30 octobre 2022
  • Écosophie 30 octobre 2022
  • L’écosophie de Michel Maffesoli et le corps 30 octobre 2022
  • L’âme-son (hameçon) du rock n’ roll 30 octobre 2022
  • Pour Alexandre Novopashin les Ukrainiens sont un ramassis de nazis satanistes et sectaires 25 octobre 2022
  • Ma millième note 23 octobre 2022
  • Grande démission : le travail a perdu son sens 23 octobre 2022
  • Russie : Non, le Patriarche Kirill n’a pas changé 21 octobre 2022
  • Cycle Glam Rock : Lou Reed, partie II 20 octobre 2022
  • Cycle Glam Rock : Lou Reed, partie I 16 octobre 2022
  • Altered carbon – Richard K. MORGAN 16 octobre 2022
  • Cycle Glam Rock : La Genèse, partie II 10 octobre 2022
  • La radicalité est une exigence de liberté 9 octobre 2022
  • Nouvelles sorcières, nouveaux inquisiteurs ? 9 octobre 2022
  • Orthographe, sexe et cinéma 7 octobre 2022
  • Le col de Tichka 7 octobre 2022
  • Cycle Glam Rock : La Genèse, partie I 7 octobre 2022
  • La légalisation de l’euthanasie est-elle une boite de Pandore ? 7 octobre 2022
  • La guerre à sept ans 2 octobre 2022
  • À Corps Perdu 2 octobre 2022
  • De la nécessité de croire 2 octobre 2022
  • De Goya à Rushdie 1 octobre 2022
  • Écouter, sentir… 1 octobre 2022
  • Rêve d’une poésie indépendante des partis au pouvoir… 25 septembre 2022
  • Coriolan 25 septembre 2022
  • Le dernier homme 25 septembre 2022
  • L’improbable métamorphose du monde 24 septembre 2022
  • Dérive séductrice en Écosse 18 septembre 2022
  • Du coquin et du sauvage ! 18 septembre 2022
  • L’économie : une religion inconsciente? 18 septembre 2022
  • L’ensorcellement du monde 18 septembre 2022
  • On ne peut vivre qu’à Paris 11 septembre 2022
  • 2015, retour vers le futur… 10 septembre 2022
  • Cycle Glam Rock : Slade 10 septembre 2022
  • Buster Keaton est un génie ! 9 septembre 2022
  • Mentions légales site
  • S’abonner à Rebelle(s)
  • L’ours
  • Politique de cookies

© 2022

Pas de résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Qui sommes-nous ?
  • Le Mag Papier
  • Geekologie(s)
  • Littéraire(s)
  • Société(s)
  • Politique(s)
  • Art(s)
  • Art(s)
  • Cinéma(s)
  • Rock and Folk et Musique(s)
  • Théatre – Spectacle(s)
  • Dossier du mois : Qu’est-ce que se rebeller aujourd’hui ?
  • Edito(s)
  • Inclassable(s)
  • L’impertinence poétique
  • Littéraire(s)
  • Philo-spirit(s)
  • Tribune(s) Libre(s)
  • Voyage(s)
  • Dossier du mois : Qu’est-ce que se rebeller aujourd’hui ?
  • Contact

© 2022

Bienvenue !

OU

Login to your account below

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Create New Account!

OU

Fill the forms bellow to register

*By registering into our website, you agree to the Terms & Conditions and Privacy Policy.
Tous les champs sont obligatoires. Se connecter

Récupérez votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre email pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter
Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com
RBLs
Gérer le consentement aux cookies
Nous utilisons des cookies pour optimiser notre site web et notre service.
Les cookies fonctionnels Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Gérer les options Gérer les services Gérer les fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Voir les préférences
{title} {title} {title}
Ce site web utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site web, vous consentez à ce que des cookies soient utilisés. Visitez notre Politique de confidentialité et de cookies.
Êtes-vous sûr de vouloir déverrouiller ce poste ?
Unlock left : 0
Êtes-vous sûr de vouloir annuler l'abonnement ?