• S’abonner à Rebelle(s)
  • L’ours
  • Contact
mardi 28 juin 2022
  • Connexion
  • S'enregistrer
Rebelle(s) Mag
  • Accueil
  • Edito(s)
  • Geekologie(s)
  • Politique(s)
  • Art(s)
  • Philo-spirit(s)
  • Société(s)
  • Littéraire(s)
  • Tribune(s) Libre(s)
  • Qui sommes-nous ?
Pas de résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Edito(s)
  • Geekologie(s)
  • Politique(s)
  • Art(s)
  • Philo-spirit(s)
  • Société(s)
  • Littéraire(s)
  • Tribune(s) Libre(s)
  • Qui sommes-nous ?
Pas de résultat
Voir tous les résultats
Rebelle(s) Mag
Pas de résultat
Voir tous les résultats

Accueil » Corrida, le corps sacrificiel

Corrida, le corps sacrificiel

Patrick Lamarque Par Patrick Lamarque
13 juin 2022
dans Inclassable(s)
0
Partager sur FacebookPartager sur Twitter
© Kalin Nikolov Koev – Torero – CC

«Quand je vais toréer, je laisse mon corps à l’hôtel»
José Tomas, Le Monde, 17.09.2012

Au centre du cercle sablonneux que domine sa fragilité, il se tient dans une nudité radicale. Plus nu que nu. Sculpture vivante moulée dans la soie et enrênée de fils d’or, le torero avance à pas glissés, torse bombé et pieds frôlant le sol. Pareil au danseur, il se dresse à la verticale, tendu vers le ciel. Le rituel sacrificiel peut alors être célébré en convoquant les entrailles du temps.

Concentré, il s’est minutieusement préparé, tournant sur lui-même pour enrouler sa ceinture, après que son mentor ait cousu le pantalon, comme on poserait les scellées sur une pièce à conviction attestant qu’il était un homme avant de devenir demi-dieu. Non, il n’est pas héroïque au sens où il ne viserait qu’à éprouver son courage. Il s’est surtout acharné à imposer son nom sur le cartel par faim de gloire. Il avait connu la gêne. On l’avait méprisé. Il était couvert de boue quand d’autres se pavanaient dans d’interminables voitures américaines à la soif de porte-avions.

Offrande du corps

Pour oser sauter la barrière, il lui a fallu éprouver un inextinguible besoin de compensation, en mettant au pot l’unique bien en sa possession: son corps. Le matador fait don de son corps à la gloire et à l’argent, en frère de la pute. Il se montre, prend la pose et fait onduler son petit cul moulé pour provoquer les enthousiasmes. Ainsi est-il seul, non par héroïsme mais par besoin d’être vu mettant en jeu son corps dans un pas de deux avec la mort. Il n’y a guère que les aficionados pour croire en l’héroïsme du torero. Lui a peur, parfois il vomit ou se pisse dessus, quand il n’est pas pris de convulsions juste avant de partir à la feria. Mais, il endossera son rôle comme un habit pour mimer le courage. Au point, parfois, de s’en convaincre.

Face au corps maîtrisé du torero jaillit du torril la bête furieuse, indomptée, chaotique. Haute et lourde, elle renifle la merde, l’urine et le sang. Il va falloir jouer avec elle. Apprendre à connaître ses habitudes, ses mouvements de tête, les imperfections de sa vue, sa corne directrice, pareille à la jambe d’appui du sauteur. Comprendre sa façon de charger, longue et tendue comme un Domecq ou vite retournée comme le Miura. Tout ça pour se couler dans son mouvement avant de progressivement dominer l’impulsivité de l’animal et d’imposer la lenteur, le temple de l’homme maître de ses émotions.

J’aime cet idéal de maîtrise, les pieds joints, tournant dans un espace aussi étroit qu’un béret (ah! le style magistral d’un Belmonte!). Après que l’acte de piques ait réduit les mouvements incontrôlés de la bête, l’homme se concentre sur son pas de deux avec elle. N’existent plus qu’eux, liés dans leur valse, et la musique de ressac que fait la cape sur le sable tandis que les véroniques conduisent l’animal vers l’humilité du vrai combattant. Véronique, comme le tissu imprégné du sang du Christ tendu par la sainte et comme la promesse d’un supplice qui s’inscrira dans les mémoires. Pourtant, Dieu sait que le mouvement du capote, agité de rose et de bouton d’or, est allègre!

Danser et jouer

À l’égal de toute danse, celle-ci est un jeu. Un jeu d’apparence coopératif, surtout lorsque le taureau sort d’une naturelle, les pattes en avant. Mais, tout peut chavirer brusquement. Car, toujours à l’arrière plan se tient l’idée de la corne plantée dans la cuisse ou dans les entrailles. Là est tapi le vertige du risque auquel, comme tout joueur, il voue une addiction féroce depuis qu’il évitait d’être touché par le chat de son enfance – un chat perché qu’il réfugie parfois derrière la talenquère pour apaiser son cœur battant -. Plus tard, son jeu s’est raffiné. Il a appris à comprendre l’adversaire pour l’anticiper. Il taquine la mort avec l’élégance du Joueur de Dostoïevski, enivré par l’intensité de l’instant tendu au bord du trépas. Un jeu d’évitements et de leurres, face au danger, sachant alternativement provoquer, écarter l’animal ou s’effacer selon un dosage que lui seule maîtrise. Généralement pas plus de trois passes identiques du même côté, sinon le taureau s’habitue et devient vicieux.

Observez aussi qu’en tauromachie, la mort n’a rien à voir avec la putréfaction. On n’emprunte pas cette porte pour entrer dans la sarabande des squelettes, pourtant récurrente dans le monde hispanique. On vit la mort dans le présent de son passage, comme un lien avec l’au-delà du sacrifice. Une mort rabattue sur la vie. Festive.

J’ai expérimenté la corrida à la fin de mon adolescence, avant que le torero français soit établi comme produit de la mode taurine à la façon, chez nous, des actrices anglaises. Ce bref parcours de quelques saisons, s’accomplit en Andalousie. J’avais lu Sangre y arena (Arènes sanglantes) de Blasco Ibanez quand m’ont attiré vers l’arène, la littérature, la curiosité et l’amitié d’un novillero de Jerez. Au démarrage, je poussais à l’entraînement la roue surmontée de cornes, apprenant à devenir taureau. Puis, nous sommes allés, au petit matin, sauter les enclos pour se frotter aux bêtes dans la pleine nature. Rapidement, je fus pris sous l’aile d’un éleveur, lui-même rejoneador (torero à cheval), pour
expérimenter la novillada en Andalousie avant que l’heure soit venue de choisir les études et de souffrir longtemps d’un manque dévorant.

Scénographie du rituel

Vu du milieu de l’arène, l’espace incite au combat dans un vécu profondément différent de la scène théâtrale. La vue du matador est courte. Seul le taureau l’accapare. Le public, il l’entend lorsque les olé montent en vagues mais, surtout, il le ressent derrière lui. Il éprouve sa poussée, exactement au niveau des triceps. Plus fort encore lorsque, sur un geste du président, l’orchestre entonne un paso-doble. Porté par sa fonction d’émissaire, il se sent élu par le public pour conjurer tous les dangers dans l’après-midi ensoleillée. Intercesseur, chaman, medium, il porte la parole du peuple en direction des puissances supérieures. Sa bravoure n’est plus la sienne, elle est celle du monde assemblé là, qui communie intensément avec lui.

Lui, se coule dans ces enroulements qu’il conduit en s’engageant tellement dans le mouvement qu’il en oublie qu’il le fait, selon la lointaine recommandation de Tchouang-tseu. Dans son esprit demeure uniquement la vigilance aux changements de l’animal (car lui aussi apprend vite), et la prémonition de l’instant clé où il devra décider de la fin du taureau. Soit il se jettera sur lui, soit il l’attendra de pied ferme pour l’estoquer de son épée à la pointe courbée. Il doit la placer dans une minuscule croix symbolique, au carrefour des omoplates et de la colonne vertébrale, en laissant à sa main toute sa souplesse pour s’enfoncer entre les osselets irréguliers.

Bien sûr, il n’y aura jamais de végane dans le mundillo (le petit monde tauromachique). Ce n’est pas de cette sainteté que le corps-torero est pétri, mais d’une pratique venue du fond des âges qui fut cérémonie religieuse avant de se réduire à un jeu, comme on réduit un jus à l’essentiel. Si le sang de la bête purifie la cité, c’est le corps du matador mis en beauté, souple et dansant qui sert d’intercesseur. C’est lui qui, avançant un pied ou le retirant, entrant dans l’espace des cornes ou se tenant à sa frontière est le principal acteur de la geste. Le corps du torero ne lui appartient plus. Pareil à celui du prêtre, entouré de ses assesseurs, il célèbre un rituel aux codifications rigoureuses qui rendront au populaire sa fierté et sa joie. Un peuple monté de la campagne à la ville pour ce pèlerinage prévu de longue date, à la façon des agriculteurs réunis à Paris pour leur salon.

Puis, quand le taureau, vidé de son sang aura été dépecé, ses morceaux, gages de puissance, seront vendus à l’entrée des arènes et heureux celui qui en récupèrera les couilles.

Tags : corridaDomecqMiuraPatrick LamarqueSangre y arenatauromachietorero
Article précédent

Street Fighting Man : si Che Guevara était guitariste…

Article suivant

Mémoires Démasqués : chapitre 7

Patrick Lamarque

Patrick Lamarque

Patrick Lamarque a beau avoir eu la chance de suivre de hautes études, c’est dans les marges et les détours qu'il a appris la vie. De voyages et découvertes de l’art contemporain, du design, de la photographie et du graphisme. De la philosophie, surtout. Et de l’histoire aussi. Un cursus butiné en promenades buissonnières.

Article suivant
Mémoires Démasqués : chapitre 7

Mémoires Démasqués : chapitre 7

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

On ne s'approprie que ce qu'on a d'abord tenu à distance pour le considérer.
Paul Ricoeur
La vie est jeune. En vieillissant, elle se fait durée, elle se fait temps, elle se fait adieu.
Romain Gary
Il est vain de vouloir libérer la vie des mensonges de l'art.
Georges Bataille
Les bêtes sont des personnes muettes
Un buronnier, vacher de l’Aubrac
Les gens exigent qu'on ait un métier. - Comme si vivre n'en était pas un - et encore le plus difficile !
Emil Cioran
Quand un philosophe me répond, je ne comprends plus ma question.
Pierre Desproges
On ne peut expliquer un paradoxe, non plus qu'un éternuement. D'ailleurs le paradoxe n'est-il pas un éternuement de l'esprit ?
Emil Cioran
Ce que je veux dire, c'est qu'elle avait des yeux où il faisait si bon vivre que je n'ai jamais su où aller depuis.
Romain Gary
On ne peut savoir si l'homme se servira longtemps encore de la parole ou s'il recouvrera petit à petit l'usage du hurlement.
Emil Cioran
Je ne crois pas qu’il soit possible, même à ceux qui ont de grandes familles, de réussir s’ils n’unissent pas à leur talent naturel des qualités simples, solides, laborieuses, et surtout une légitime confiance dans le succès : il n’y a rien de tel en ce monde que de vouloir.
Charles Dickens
Accepter le seul risque raisonnable, celui de se dépasser.
Erri de Luca
L’art est une reconfiguration du champs des possibles
Jean-Louis Bischoff
Précédent
Suivant

Rubrique(s)

  • 3 questions à…
  • Art(s)
  • Cinéma(s)
  • Classique(s)
  • Dossier du mois : L'art peut-il influencer le monde ?
  • Dossier du mois : La foire aux cons : toujours d'actualité
  • Dossier du mois : Qu’est-ce que se rebeller aujourd’hui ?
  • Edito(s)
  • Geekologie(s)
  • Inclassable(s)
  • L'impertinence poétique
  • Le Mag papier
  • Les gonzoïdes de l'Apocalypse
  • Les grands entretiens rebelle(s)
  • Littéraire(s)
  • Mémoires Démasqués
  • Philo-spirit(s)
  • Politique(s)
  • Rock and Folk et Musique(s)
  • Société(s)
  • Spécial Ukraine
  • Théatre – Spectacle(s)
  • Tribune(s) Libre(s)
  • Voyage(s)

Articles récents

  • Enfin des psychanalystes qui sortent du trou ! 26 juin 2022
  • Avec moi, le monde s’éteindra 24 juin 2022
  • Mémoires Démasqués : chapitre 8 24 juin 2022
  • Chaque jour est une fin 23 juin 2022
  • Attention! Vous êtes tous infectés 23 juin 2022
  • Ciné-poème : Ida 23 juin 2022
  • Astérix et Obélix au paradis 16 juin 2022
  • Geek Theory 16 juin 2022
  • Contre la présidentialisation, un régime présidentiel ! 15 juin 2022
  • 8 1/2 15 juin 2022
  • Mémoires Démasqués : chapitre 7 15 juin 2022
  • Corrida, le corps sacrificiel 13 juin 2022
  • Street Fighting Man : si Che Guevara était guitariste… 12 juin 2022
  • Trois questions à… Gilles Pudlowski 12 juin 2022
  • Trois questions à… Alain Bauer 11 juin 2022
  • Cycle disco : 1978 (2ème partie) 5 juin 2022
  • L’Ultime secret, Bernard Werber, 2003. 5 juin 2022
  • Le vieux-croyant, la guerre et le Pape 27 mai 2022
  • Cycle Glam Rock : T. Rex 2/3 – L’album Electric Warrior 26 mai 2022
  • Cycle disco : 1977 – 1978 (1ère partie) 24 mai 2022
  • Editorial 16 mai 2022
  • Dossier des cons, Alexander Makogonov, médaille d’honneur 16 mai 2022
  • Penser «Les Cons» 16 mai 2022
  • Dialogues de pervers 16 mai 2022
  • Le Grand Catalogue des livres imaginaires 16 mai 2022
  • Faut-il se battre contre les cons? 16 mai 2022
  • Que vive le con ! 16 mai 2022
  • Le «vote con» 16 mai 2022
  • Génération offensée – De la police de la culture à la police de la pensée 16 mai 2022
  • La foire aux « cons », c’est maintenant! 16 mai 2022
  • Il en tient une couche ! 16 mai 2022
  • Les cons, quel sujet à la con ! 16 mai 2022
  • Vous sentez-vous à l’article de l’humour ? – suivi de – Toutes mes cons sidérations 16 mai 2022
  • Tout syncrétisme éloigne les “cons” 16 mai 2022
  • Nous voilà bien entartuffés 16 mai 2022
  • Ce qu’un patron peut faire 16 mai 2022
  • Mais qui a tué Harry ? 8 mai 2022
  • Parfum de poudre  8 mai 2022
  • Dictionnaire amoureux de l’entreprise et des entrepreneurs 8 mai 2022
  • Interview exclusive d’Antoine Fratini 7 mai 2022
  • Mémoires Démasqués : chapitre 6 7 mai 2022
  • Mémoires Démasqués : chapitre 5 7 mai 2022
  • Mémoires Démasqués : chapitre 4 1 mai 2022
  • Le corps augmenté et l’âme réduite 1 mai 2022
  • Rosnay le magnifique 29 avril 2022
  • l’infini de la nature 29 avril 2022
  • L’esprit Jedi du ludosport, ce combat au sabre laser… 29 avril 2022
  • L’étrange maladie des oligarques russes 29 avril 2022
  • Cette goutte qui manquerait à l’océan 24 avril 2022
  • Le bon vin de l’ivresse 24 avril 2022
  • Président écrivain… 23 avril 2022
  • Jim Harrison, rebelle américain amoureux de la France, mort son bic à la main 22 avril 2022
  • Juliette Cazes, à propos de son livre Funèbre ! 22 avril 2022
  • La France de face 20 avril 2022
  • L’OTAN a-t-elle vraiment promis à la Russie de ne pas s’étendre vers l’Est ? 20 avril 2022
  • Nier « la mission humanitaire de l’URSS » devient un délit en Russie 19 avril 2022
  • Un président, ça sert à quoi? 16 avril 2022
  • À la veille des Présidentielles, faut-il se rebeller contre les économistes? 16 avril 2022
  • Le président, c’est celui qui doit obéir? 14 avril 2022
  • Mémoires Démasqués : chapitre 3 14 avril 2022
  • De Las Vegas au Ladakh 13 avril 2022
  • A quoi peut encore servir un président? 13 avril 2022
  • Fric et poésie font mauvais ménage 13 avril 2022
  • La poste, irremplaçable service public 12 avril 2022
  • Impossible 10 avril 2022
  • Rencontre avec Emmanuel Desjardins 10 avril 2022
  • Coup de Jarnac contre la poésie 10 avril 2022
  • Fais-moi peur ! 9 avril 2022
  • Quand ma lune bleue redevient or 9 avril 2022
  • L’ambivalence du sacré 9 avril 2022
  • Qui sont et que feront les nouveaux Rebelle(s) ? 3 avril 2022
  • Sacré rêveur, le « rêveur sacré » ! 3 avril 2022
  • Le sacré, c’est Vuitton, c’est du luxe ? 3 avril 2022
  • L’amour aux temps du nucléaire 3 avril 2022
  • L’arbre monde 3 avril 2022
  • Le chemin de croix du mythe… à la casse 3 avril 2022
  • Même pas peur… 27 mars 2022
  • Gouvernés par la peur 27 mars 2022
  •  Comment reconnaître un « grand » poète ? 27 mars 2022
  • À fond la caisse ! 27 mars 2022
  • Un rêve « fin de siècle »  27 mars 2022
  • Mémoires Démasqués : chapitre 2 24 mars 2022
  • À tous ceux qui ont oublié de saluer la mémoire d’Alain Krivine 22 mars 2022
  • Poutine sur le front 22 mars 2022
  • Il Paradiso, subito ! 20 mars 2022
  • Ibrahim Maalouf et le Free Spirit Ensemble 20 mars 2022
  • En attendant la résurrection des morts, un chef-d’œuvre à voir ou à revoir 20 mars 2022
  • Jedi never die 20 mars 2022
  • Socrate à vélo 20 mars 2022
  • Le punk : épiphanie et eschatologie 20 mars 2022
  • Les acteurs de la diversité spirituelle ont plein de choses à nous dire ! 20 mars 2022
  • Poèmes du grand poète Ukrainien Taras CHEVTCHENKO 20 mars 2022
  • Le pape François et l’Ukraine: en a-t-il dit assez ? 20 mars 2022
  • Quand le mouvement antisecte traque les pacifistes pour Poutine 16 mars 2022
  • Russie : Un premier prêtre orthodoxe arrêté pour avoir critiqué la guerre 14 mars 2022
  • Somebody To Love de Jefferson Airplane 13 mars 2022
  • Sting réinterprète “Russians” 12 mars 2022
  • L’attaque du monde sportif contre la “sportokratura” de Poutine 10 mars 2022
  • L’île d’or 9 mars 2022
  • Poème de Anna Akhmatova 7 mars 2022
  • Kirill Patriarche de Moscou : la guerre est une guerre contre la gay pride 7 mars 2022
  • Mentions légales site
  • S’abonner à Rebelle(s)
  • L’ours
  • Politique de cookies

© 2021

Pas de résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Qui sommes-nous ?
  • Le Mag Papier
  • Geekologie(s)
  • Littéraire(s)
  • Société(s)
  • Politique(s)
  • Art(s)
  • Art(s)
  • Cinéma(s)
  • Rock and Folk et Musique(s)
  • Théatre – Spectacle(s)
  • Dossier du mois : Qu’est-ce que se rebeller aujourd’hui ?
  • Edito(s)
  • Inclassable(s)
  • L’impertinence poétique
  • Littéraire(s)
  • Philo-spirit(s)
  • Tribune(s) Libre(s)
  • Voyage(s)
  • Dossier du mois : Qu’est-ce que se rebeller aujourd’hui ?
  • Contact

© 2021

Bienvenue !

OU

Login to your account below

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Create New Account!

OU

Fill the forms bellow to register

*By registering into our website, you agree to the Terms & Conditions and Privacy Policy.
Tous les champs sont obligatoires. Se connecter

Récupérez votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre email pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter
Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com
Gérer le consentement aux cookies
Nous utilisons des cookies pour optimiser notre site web et notre service.
Les cookies fonctionnels Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Gérer les options Gérer les services Gérer les fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Voir les préférences
{title} {title} {title}
Ce site web utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site web, vous consentez à ce que des cookies soient utilisés. Visitez notre Politique de confidentialité et de cookies.
Êtes-vous sûr de vouloir déverrouiller ce poste ?
Unlock left : 0
Êtes-vous sûr de vouloir annuler l'abonnement ?