• S’abonner à Rebelle(s)
  • L’ours
  • Contact
jeudi 9 février 2023
  • Connexion
  • S'enregistrer
Rebelle(s) Mag
  • Accueil
  • Politique(s)
  • Art(s)
  • Philo-spirit(s)
  • Société(s)
  • Littéraire(s)
  • Spécial Ukraine
  • Tribune(s) Libre(s)
  • Qui sommes-nous ?
Pas de résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Politique(s)
  • Art(s)
  • Philo-spirit(s)
  • Société(s)
  • Littéraire(s)
  • Spécial Ukraine
  • Tribune(s) Libre(s)
  • Qui sommes-nous ?
Pas de résultat
Voir tous les résultats
Rebelle(s) Mag
Pas de résultat
Voir tous les résultats

L’amour aux temps du nucléaire

Pluie noire, un film de Shohei Imamura

Miguel Coelho Par Miguel Coelho
3 avril 2022
dans Cinéma(s)
0
Partager sur FacebookPartager sur Twitter
Yoshiko Tanaka dans Pluie noire –

Un 6 août 1945

C’est une belle matinée d’été. Il fait chaud, le mois d’août a commencé. A Hiroshima, la journée s’annonce agréable malgré une légère moiteur encore très supportable. Et surtout, pas de bombardement en vue. L’homme, inquiet, demande au guichet si l’on peut s’aventurer dehors avant de sortir de la gare : on lui répond que le danger semble écarté. Non loin de là, une jeune fille, son oncle et sa tante, embarquent pour une excursion : ils sont déjà bien engagés sur le fleuve.

Soudain, une bourrasque renverse les passagers du train : on croit à un coup de vent, un début de tempête, mais ce n’est pas cela. L’homme renversé perd ses yeux, une partie de son visage. En une fraction de seconde, la ville vient de basculer dans l’horreur : les habitants se découvrent brutalement défigurés, brûlants, irradiés. Le chaos s’abat d’un coup comme une chape de plomb, tout est en ruines.

De son côté, la petite famille qui voyage en bateau observe un obscurcissement du ciel imprévu et inexplicable. Une pluie noire tombe sur les passagers. Que s’est-il passé ? L’oncle s’exclame : « vite, allons nous réfugier dans l’usine ». Puis ils traversent la ville, sans se douter que cette erreur leur coûtera la vie à plus long terme, car ils ignorent la nature exacte de l’arme qui vient d’être utilisée. Le périple dure une demi-journée, il semble s’étirer sur l’espace de toute une vie : les bâtiments effondrés, les corps calcinés, une mère tenant son enfant, ou ce qu’il en reste, dans ses bras, un garçon qui ne reconnaît pas son petit frère défiguré par l’explosion… « Hiroshima n’existe plus… »

Pour l’enfer, pas besoin du diable

 Jigoku : c’est le mot japonais pour dire l’enfer. Mais comme on est loin désormais des représentations fantasmagoriques de la tradition ! L’enfer moderne est celui de la guerre moderne, de la technologie de destruction qui nous fait entrer de plain pied dans une nouvelle ère : le nucléaire.

Rappelons seulement que les Etats-Unis furent la première puissance, et à ce jour la seule, ayant eu recours à l’arme atomique. En cause, un homme au physique de petit fonctionnaire triste et rabougri et au nom tout aussi banal : Harry S. Truman. S’il n’a pas récidivé, quelques années plus tard, lors de la guerre de Corée, contrairement aux demandes pressantes du général McArthur, qu’on limogea pour le coup, il fit tout de même déverser des tonnes de bombes sur la Corée du Nord, dévastant tout un pays : des villes entières furent rasées en quelques jours, il y eut des dizaines de milliers de morts. « Plus de bombes ont été lâchées sur la Corée du Nord que pendant toute la guerre du Pacifique », précise le documentaire diffusé sur Arte Dictateurs, mode d’emploi consacré à Kim Il Sung. La postérité n’a pas été clémente à l’égard de Harry Truman : elle n’a pas retenu son nom sur la liste des plus grands criminels de l’Histoire.

Un naturalisme de la maturité

Pluie noire tient une place à part dans l’œuvre de Shohei Imamura. Le qualificatif qui s’impose, quand il est question du cinéma d’Imamura, c’est : « naturaliste ». Cinéma, il faut le reconnaître, peu aimable, quoiqu’il touche souvent à la perfection (notamment par une direction d’acteurs magistrale : Pluie noire ne fait pas exception) : il décrit avec une précision d’entomologiste, soit les mœurs des Japonais d’après-guerre, soit la brutalité de sociétés primitives, sur une île (Profond désir des dieux) ou dans une montagne reculée, hors de toute civilisation, hors du temps, où les personnes âgées doivent se cacher pour mourir (La ballade de Narayama, primé à Cannes en 1983). En fil directeur, une attention méticuleuse portée aux corps, à la sexualité : une sexualité violente ou débridée, dégénérée, scatologique ; qu’il s’agisse de l’amour trouble d’une jeune femme pour son violeur (Désir meurtrier), de prostitution (La femme-insecte), de rapports zoophiles (La ballade de Narayama), ou du geyser qui gicle d’une femme-fontaine quand elle atteint l’orgasme (De l’eau tiède sous un pont rouge, 2001). Ce côté « brut de décoffrage » a de quoi rebuter.

A première vue, rien de tel dans Pluie noire. Le film commence à la manière d’un Ozu et s’amuse à emprunter la piste du maître, pourtant renié par Imamura quand il adoptait les canons de la Nouvelle Vague Japonaise en réaction aux encombrantes figures de l’âge d’or : mais c’est pour mieux s’en écarter, bien sûr ! A propos, on croirait vraiment voir un film des années soixante : le noir et blanc imite jusqu’au moindre détail le cinéma des années 1958-1966 ; il m’a fallu vérifier la date à plusieurs reprises pour l’admettre ; Pluie noire, sorti en 1989, est un film tardif dans l’œuvre d’Imamura. Un film de la maturité. Il n’en fallait pas moins : le résultat est un chef d’œuvre éprouvant, sublime et implacable.

L’atome à l’intérieur

Pluie noire, de Shohei Imamura – 1989

Les années passent. La petite famille a survécu aux radiations et s’est installée dans une autre ville. Mais le malheur la poursuit inlassablement sous l’apparence d’une vie paisible entourée de paysages idylliques, d’un Japon de carte postale. D’abord, impossible pour la jeune fille de se marier : dès que les prétendants apprennent que la pluie noire l’a touchée, ils fuient les uns après les autres. Vous avez dit Ozu ? La comédie du mariage tourne court.

Ensuite, ce sont les morts à retardement. Les gens qui s’effondrent d’un coup, se tordent de douleur dans la torpeur d’une après-midi ensoleillée. Les expressions poétiques disent parfois mieux l’horreur que toute description clinique : à la pluie noire qui fait de la jeune fille une paria répond la métaphore de « l’atome à l’intérieur », ce déluge qui continue, quelque part dans les entrailles, cette déflagration désormais inscrite dans la chair, invisible, et qui peut à tout moment terrasser chacun des survivants. Tous se regardent avec angoisse, se savent condamnés. Leur savoir, malheureusement, ne crée pas de solidarité : il isole, au contraire. Comble de cruauté : les autorités américaines n’ont jamais informé la population que les irradiés n’étaient pas contagieux.

Le film d’Imamura nous replonge à plusieurs reprises dans le chaos de la journée d’errance fatale entre les ruines d’Hiroshima : journée interminable, qui s’éternise après coup. Le noir et blanc se teinte d’une coloration intemporelle et tragique, celle du trauma. Une scène lumineuse à la campagne, au présent, précède un retour dans le passé, celui de la guerre, comme les souvenirs du jeune soldat traumatisé qui devient fou dès qu’un véhicule passe à proximité ; et le film s’installe dans un mouvement d’aller-et-retour incessant entre présent et passé. Lorsqu’on revient au passé, la musique de Takemitsu, écrite pour une formation à cordes, fait entendre ses nappes d’accords déchirés : l’une des plus belles partitions qu’il ait composées.

On comprend alors qu’Imamura ne fait que creuser, d’une autre façon, plus subtile, donc plus juste, plus efficace, sa problématique naturaliste des corps et de la sexualité. Pluie noire est le drame des corps irradiés par la bombe, des corps désocialisés, voués à l’exclusion autant qu’à une mort atroce ; le drame d’un  Jigoku intérieur, de ces corps prisonniers d’un instant fatal où le temps tourne en boucle comme dans une cellule.

La déchéance physique est bien présente dans Pluie noire. Mais la crudité, ici, relève moins d’une sexualité débridée que de l’absence de sexualité, car il s’agit de personnages qui ne peuvent pas en avoir : ainsi, la jeune fille perd ses cheveux, et par là-même sa féminité. Parfois, le naturalisme se loge dans les métaphores, plutôt parlantes ; qu’on en juge : peu après la crise de panique de sa tante, la jeune fille est au bord de l’eau avec son oncle qui pêche à la ligne, _image paisible s’il en est_, et soudain elle aperçoit, ou croit apercevoir, de façon hallucinatoire, des truites, mais… « comme elles sont grosses ! énormes ! », et devient brusquement très agitée, folle, comme saisie d’une transe sexuelle à la vision de truites bondissant avec allégresse au-dessus des flots. Pas d’équivoque possible : la grosseur de ces truites hallucinées est à l’image du phallus manquant, de la jouissance interdite. La prochaine étape est sans doute la mort. Pourtant le dernier plan, sur le chef de famille observant avec appréhension l’ambulance qui s’éloigne, nous laisse comme une note d’espoir, très belle, poignante.

Une icône de la J-pop

Un mot sur l’actrice principale, Yoshiko Tanaka, remarquable de justesse. Ses nattes de jeune fille rangée lui donnent vraiment l’apparence d’une héroïne d’Ozu, sage et résignée, mais on sent une sensualité affleurer à plusieurs moments, au détour d’un plan sur ses gestes gracieux dans une baignoire, par exemple, sur la nudité d’un corps encore bien portant et attirant. C’est encore un jeu très fin de décalage avec le cinéma de l’âge d’or qui vient nous surprendre, confirmant que le cinéma d’Imamura est aux antipodes d’Ozu. De fait, Yoshiko Tanaka fut une icône de la J-pop dans les années soixante-dix. Ce qui n’est pas pour rien dans la tonalité étrangement sexuelle, érotique, de la scène au bord de la rivière, alors qu’il n’y est question que de maladie, de folie, d’hallucination ; brusque accès d’exubérance qui vient déjouer l’image d’un être jusque-là tout en douceur et introversion ; la nudité du personnage se serait-elle réfugiée, au final, dans son comportement? Ironie du destin : Yoshiko est morte prématurément à l’âge de cinquante-cinq ans, d’un cancer, en 2011. L’année de l’accident de Fukushima.

Voyez Pluie noire, si vous ne l’avez pas encore vu : vous ne vous en remettrez pas, mais vous ne le regretterez pas non plus. Et profitez de la rétrospective que la Cinémathèque française consacre à Shohei Imamura du 6 avril au 7 mai 2022 pour revisiter l’œuvre d’un cinéaste singulier.

https://www.cinematheque.fr/cycle/shohei-imamura-632.html

Tags : bombe atomiquecinéma japonaisFestival de Cannes 1989Harry TrumanHiroshimaJ-popKim Il SungShohei ImamuraYasujiro OzuYoshiko Tanaka
Article précédent

L’arbre monde

Article suivant

Le sacré, c’est Vuitton, c’est du luxe ?

Miguel Coelho

Miguel Coelho

Miguel Coelho, né à Châteauroux en 1973, est enseignant, agrégé de philosophie. A sa sortie de l'Ecole Normale Supérieure, il a pour élèves les étudiants de classes préparatoires en région parisienne, dans le Val-de-Marne. Il est l'auteur de deux recueils de poésie, Quasi-haïkus (éditions Unicité, 2018), et 2020 (éditions Le Capital des Mots, 2022). Compositeur et pianiste, il réalise des enregistrements sur des poèmes ainsi que des improvisations publiques, entre autres en accompagnant des projections de films (en 2019 : "Une page folle", film muet de 1926 par Keino Suke Kinugasa).

Article suivant
Vuitton dHenry Lawford

Le sacré, c'est Vuitton, c'est du luxe ?

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Rares sont ceux qui méritent qu'on les contredisent
Ernst JüngerAphorismes
On ne s'approprie que ce qu'on a d'abord tenu à distance pour le considérer.
Paul Ricoeur
La vie est jeune. En vieillissant, elle se fait durée, elle se fait temps, elle se fait adieu.
Romain Gary
Il est vain de vouloir libérer la vie des mensonges de l'art.
Georges Bataille
Les bêtes sont des personnes muettes
Un buronnier, vacher de l’Aubrac
Les gens exigent qu'on ait un métier. - Comme si vivre n'en était pas un - et encore le plus difficile !
Emil Cioran
Quand un philosophe me répond, je ne comprends plus ma question.
Pierre Desproges
On ne peut expliquer un paradoxe, non plus qu'un éternuement. D'ailleurs le paradoxe n'est-il pas un éternuement de l'esprit ?
Emil Cioran
Ce que je veux dire, c'est qu'elle avait des yeux où il faisait si bon vivre que je n'ai jamais su où aller depuis.
Romain Gary
On ne peut savoir si l'homme se servira longtemps encore de la parole ou s'il recouvrera petit à petit l'usage du hurlement.
Emil Cioran
Je ne crois pas qu’il soit possible, même à ceux qui ont de grandes familles, de réussir s’ils n’unissent pas à leur talent naturel des qualités simples, solides, laborieuses, et surtout une légitime confiance dans le succès : il n’y a rien de tel en ce monde que de vouloir.
Charles Dickens
Accepter le seul risque raisonnable, celui de se dépasser.
Erri de Luca
L’art est une reconfiguration du champs des possibles
Jean-Louis Bischoff
Le destin de celui qui ne songe qu'à se mettre à couvert, c'est d'être survolé
Ernst JüngerAphorismes
L'homme le plus éclairé est le plus ébloui
Victor Hugo
Précédent
Suivant

Rubrique(s)

  • 3 questions à…
  • Art(s)
  • Cinéma(s)
  • Classique(s)
  • Dossier du mois : L'art peut-il influencer le monde ?
  • Dossier du mois : La foire aux cons : toujours d'actualité
  • Dossier du mois : Qu’est-ce que se rebeller aujourd’hui ?
  • Edito(s)
  • Geekologie(s)
  • Inclassable(s)
  • L'impertinence poétique
  • Le Mag papier
  • Les gonzoïdes de l'Apocalypse
  • Les grands entretiens rebelle(s)
  • Littéraire(s)
  • Mémoires Démasqués
  • Philo-spirit(s)
  • Politique(s)
  • Rock and Folk et Musique(s)
  • Société(s)
  • Spécial Ukraine
  • Théatre – Spectacle(s)
  • Tribune(s) Libre(s)
  • Voyage(s)
interviews 1 scaled

Articles récents

  • L’âge d’or des Rolling Stones : Let It Bleed 5 février 2023
  • Pourquoi tant de haine ? 3 février 2023
  • Scientifiques émotifs 29 janvier 2023
  • La camisole chimique menace les Français 29 janvier 2023
  • Affaire Dupont de Ligonnès : la secte qui n’en était pas une 25 janvier 2023
  • Cavalcade amoureuse au Théâtre de la Ville 22 janvier 2023
  • Génocide des Ouïghours : les musulmans ont aussi leurs collabos 20 janvier 2023
  • Perdu en mère 16 janvier 2023
  • Zhanargul Zhumatai : Un entretien dramatique avec une survivante d’un camp d’ethnie kazakhe qui pourrait bientôt “disparaître”. 13 janvier 2023
  • L’âge d’or des Rolling Stones : Beggar’s Banquet 13 janvier 2023
  • Des médiums et des cathos contre Poutine 13 janvier 2023
  • Ombres et lumières 8 janvier 2023
  • Fin du Cycle Disco : 1980 et au-delà… 8 janvier 2023
  • Des Saints, Sinon Rien – Censure d’aujourd’hui 7 janvier 2023
  • La poétique désabusée de « La Maman et la Putain » 6 janvier 2023
  • Réhabiliter Louis Aragon, rue de Bourgogne… 5 janvier 2023
  • Russie : nazis cannibales, Novopashin récidive ! 4 janvier 2023
  • La Douma, les nouvelles lois et le droit de buter de l’Ukrainien 3 janvier 2023
  • Cycle Disco : 1979, deuxième partie 2 janvier 2023
  • J’ai découvert Raël grâce au Figaro ! Une enquête de dingue ! (Ironie) 1 janvier 2023
  • Écouter, sentir… 31 décembre 2022
  • Poutine communiste ou tsariste ? D’Alexandre III à Joseph Staline 26 décembre 2022
  • Cycle Disco : 1979, première partie 26 décembre 2022
  • Chroniques familiales – extraits 25 décembre 2022
  • Coups de coeur au bout du monde – Chili 25 décembre 2022
  • SANS NOTES ! 25 décembre 2022
  • L’Église orthodoxe russe veut une loi contre les idéologies destructrices 18 décembre 2022
  • Que va faire le nouveau ministre de l’Éducation nationale ? 15 décembre 2022
  • Délestages extrêmes 15 décembre 2022
  • Laïcité et république 15 décembre 2022
  • Cycle Disco : 1978 (3ème partie) 12 décembre 2022
  • Un manteau russe ou ukrainien ? 11 décembre 2022
  • Arrêtez de me Weinstiner ! 8 décembre 2022
  • Quartier rouge 8 décembre 2022
  • Prendre la route 8 décembre 2022
  • La Dernière Page 8 décembre 2022
  • La France a du mal avec ses rebelles – 2/2 8 décembre 2022
  • La France a du mal avec ses rebelles – 1/2 8 décembre 2022
  • Fin du cycle Glam Rock : et pour quelques paillettes de plus 3 décembre 2022
  • En Russie, il est de plus en plus dangereux de créer une ONG 1 décembre 2022
  • Faut-il réhabiliter l’anarchie ? 1 décembre 2022
  • Sécurité partout, éducation nulle part 1 décembre 2022
  • Elephant 29 novembre 2022
  • Alain Jouffroy ou le dernier des surréalistes rebelles 29 novembre 2022
  • « Lettres à sa fille » – Calamity Jane 27 novembre 2022
  • En dépit de sa mère ! 27 novembre 2022
  • Le Père Boulier, un prêtre rouge combattant l’antisémitisme 26 novembre 2022
  • Cycle Glam Rock : pour une poignée de paillettes… 26 novembre 2022
  • Koltès à la Bastille 17 novembre 2022
  • L’Ukraine harasse Poutine 13 novembre 2022
  • Enfermé dehors 11 novembre 2022
  • Imagination active et transe chamanique – 3/3 10 novembre 2022
  • Imagination active et transe chamanique – 2/3 10 novembre 2022
  • Imagination active et transe chamanique – 1/3 10 novembre 2022
  • La musique, instrument de réconciliation des peuples 10 novembre 2022
  • Cycle Glam Rock : Roxy Music 7 novembre 2022
  • Nos années 80… Souvenirs, mon amour 5 novembre 2022
  • La loi des séries 5 novembre 2022
  • Les choses, une histoire de la nature morte 5 novembre 2022
  • C’était mieux avant ! 5 novembre 2022
  • Sur la trace des cyclos 4 novembre 2022
  • Un Christ à prix d’or ! 4 novembre 2022
  • Poutine est un Staline qui ne s’ignore pas 4 novembre 2022
  • Ma rencontre avec Jung 30 octobre 2022
  • Les différentes régions du ciel 30 octobre 2022
  • Du désordre amoureux au renoncement au monde 30 octobre 2022
  • L’homme qui tua Liberty Valance 30 octobre 2022
  • L’homme et le divin 30 octobre 2022
  • Écosophie 30 octobre 2022
  • L’écosophie de Michel Maffesoli et le corps 30 octobre 2022
  • L’âme-son (hameçon) du rock n’ roll 30 octobre 2022
  • Pour Alexandre Novopashin les Ukrainiens sont un ramassis de nazis satanistes et sectaires 25 octobre 2022
  • Ma millième note 23 octobre 2022
  • Grande démission : le travail a perdu son sens 23 octobre 2022
  • Russie : Non, le Patriarche Kirill n’a pas changé 21 octobre 2022
  • Cycle Glam Rock : Lou Reed, partie II 20 octobre 2022
  • Cycle Glam Rock : Lou Reed, partie I 16 octobre 2022
  • Altered carbon – Richard K. MORGAN 16 octobre 2022
  • Cycle Glam Rock : La Genèse, partie II 10 octobre 2022
  • La radicalité est une exigence de liberté 9 octobre 2022
  • Nouvelles sorcières, nouveaux inquisiteurs ? 9 octobre 2022
  • Orthographe, sexe et cinéma 7 octobre 2022
  • Le col de Tichka 7 octobre 2022
  • Cycle Glam Rock : La Genèse, partie I 7 octobre 2022
  • La légalisation de l’euthanasie est-elle une boite de Pandore ? 7 octobre 2022
  • La guerre à sept ans 2 octobre 2022
  • À Corps Perdu 2 octobre 2022
  • De la nécessité de croire 2 octobre 2022
  • De Goya à Rushdie 1 octobre 2022
  • Écouter, sentir… 1 octobre 2022
  • Rêve d’une poésie indépendante des partis au pouvoir… 25 septembre 2022
  • Coriolan 25 septembre 2022
  • Le dernier homme 25 septembre 2022
  • L’improbable métamorphose du monde 24 septembre 2022
  • Dérive séductrice en Écosse 18 septembre 2022
  • Du coquin et du sauvage ! 18 septembre 2022
  • L’économie : une religion inconsciente? 18 septembre 2022
  • L’ensorcellement du monde 18 septembre 2022
  • On ne peut vivre qu’à Paris 11 septembre 2022
  • 2015, retour vers le futur… 10 septembre 2022
  • Cycle Glam Rock : Slade 10 septembre 2022
  • Mentions légales site
  • S’abonner à Rebelle(s)
  • L’ours
  • Politique de cookies

© 2023

Pas de résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Qui sommes-nous ?
  • Le Mag Papier
  • Geekologie(s)
  • Littéraire(s)
  • Société(s)
  • Politique(s)
  • Art(s)
  • Art(s)
  • Cinéma(s)
  • Rock and Folk et Musique(s)
  • Théatre – Spectacle(s)
  • Dossier du mois : Qu’est-ce que se rebeller aujourd’hui ?
  • Edito(s)
  • Inclassable(s)
  • L’impertinence poétique
  • Littéraire(s)
  • Philo-spirit(s)
  • Tribune(s) Libre(s)
  • Voyage(s)
  • Dossier du mois : Qu’est-ce que se rebeller aujourd’hui ?
  • Contact

© 2023

Bienvenue !

OU

Login to your account below

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Create New Account!

OU

Fill the forms bellow to register

*By registering into our website, you agree to the Terms & Conditions and Privacy Policy.
Tous les champs sont obligatoires. Se connecter

Récupérez votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre email pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter
Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com
RBLs
Gérer le consentement aux cookies
Nous utilisons des cookies pour optimiser notre site web et notre service.
Les cookies fonctionnels Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Gérer les options Gérer les services Gérer les fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Voir les préférences
{title} {title} {title}
Ce site web utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site web, vous consentez à ce que des cookies soient utilisés. Visitez notre Politique de confidentialité et de cookies.
Êtes-vous sûr de vouloir déverrouiller ce poste ?
Unlock left : 0
Êtes-vous sûr de vouloir annuler l'abonnement ?