Cette petite tribune est un message à tous ceux qui soutiennent, admirent, excusent, « comprennent » tout en condamnant faiblement, Poutine.
Chers amis, puisque vous avez une telle perspicacité que vous êtes capables de voir à travers les crimes de guerre pour trouver la légitimité, la justification et la raison du maître du Kremlin et de son « opération militaire spéciale » que quand même, si les Américains n’existaient pas, il n’aurait pas été obligé d’en arriver là, donc c’est bien la faute à Biden, pourriez-vous m’expliquer la chose suivante :
Le Président ukrainien Zelensky est originellement un acteur de comédie. Aujourd’hui, il est avec ses troupes, sur le champ de bataille, défendant l’Ukraine contre l’invasion russe, après avoir refusé l’exfiltration.
Le Président russe Poutine, lui, est un véritable guerrier slave. Pas une tapette de saltimbanque. On le sait, il peut maîtriser des chevaux sauvages torse nu, se battre avec un ours et gagner, battre une équipe de judo olympique à lui tout seul. Alors que fait-il donc dans son bunker moscovite (ou pas), isolé de tous et ultra-protégé ? Ça ne lui ressemble pas.
Ne devrait-il pas être avec ses troupes, montrant l’exemple, montrant ce que doit être un vrai Russe qui n’est ni un traître, ni un moucheron recrachable, ni un décadent aux idées serviles. Pourquoi ne pas faire profiter les jeunes conscrits qui tombent sous les balles à Marioupol de son expérience, de son énergie, de sa bravoure, de son intelligence, de sa présence d’esprit et de sa force sur le terrain ? Ils en ont tant besoin. Et leurs mères, lorsqu’elles apprendraient qu’ils sont tombés sous les balles des néo-nazis aux ordres du juif Zelensky, auraient au moins le réconfort de penser qu’ils ont fini leur vie en compagnie du leader suprême, le tsar Vladimir l’unique de Russie, prince de toutes les Russies du Japon à Berlin, maître du KGB/FSB omnipotent et chef ultime de l’Église Unique de Christ le sauveur le seul, la grande Église Orthodoxe de Russie et de l’Univers.
Et nous, on pourrait alors se dire, il est peut-être fou, mais quand même, il en a ce Poutine !
Alors je vous le demande solennellement, pouvez-vous scander avec moi :
Poutine, sur le front ! Poutine, sur le front ! Poutine, sur le front !