• S’abonner à Rebelle(s)
  • L’ours
  • Contact
vendredi 31 mars 2023
  • Connexion
  • S'enregistrer
Rebelle(s) Mag
  • Accueil
  • Politique(s)
  • Art(s)
  • Philo-spirit(s)
  • Société(s)
  • Littéraire(s)
  • Spécial Ukraine
  • Tribune(s) Libre(s)
  • Qui sommes-nous ?
Pas de résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Politique(s)
  • Art(s)
  • Philo-spirit(s)
  • Société(s)
  • Littéraire(s)
  • Spécial Ukraine
  • Tribune(s) Libre(s)
  • Qui sommes-nous ?
Pas de résultat
Voir tous les résultats
Rebelle(s) Mag
Pas de résultat
Voir tous les résultats

Les rébellions dans Star Wars VII

Christophe Diard Par Christophe Diard
2 janvier 2016
dans Geekologie(s), Philo-spirit(s), Société(s)
3
Partager sur FacebookPartager sur Twitter
© photo : "stormy parade" par leg0fenris
© photo : “stormy parade” par leg0fenris

Avertissement : l’article contient une analyse du film qui peut gâcher le plaisir de sa découverte, ce que d’aucuns appellent « spoiler ». Si vous n’avez pas encore vu le film, il est formellement déconseillé de lire ce texte…

Dans le nouveau Star Wars, la rébellion est à l’honneur. Que ce soit collectivement, dans la résistance à la marche du « Premier Ordre », dirigé par les Siths ; ou individuellement, lorsque certains personnages font des choix qui changeront leur vie à jamais.

Le film tourne autour de cette notion : changer son destin, pour s’accomplir ; changer son destin, pour devenir soi-même.

Comment la rébellion peut-elle nous amener à l’oracle de Delphes, à « connais-toi toi-même » ?

Rebelle(s) s’intéresse à cette question, au travers du prisme de la notion de rébellion dans le nouvel opus de cette saga intemporelle.

La vie suit tranquillement son cours dans l’univers Star Wars, trente ans après la disparition de Dark Vador et de l’empereur des Siths. La vie, ou plutôt, la mort…

En effet, la République n’a pas pris le contrôle de la galaxie, loin de là, puisque les Siths n’ont pas disparu avec leur chef. Un « Premier Ordre » s’est crée, non sans rappeler au spectateur, par sa gestuelle, le conditionnement de ses troupes, ses crimes de masse et sa volonté d’absolutisme, le troisième Reich ou certaines formes du terrorisme.

Ce nouvel ordre apparaît presque plus organisé et plus terrifiant que lors des deux premières trilogies. Leur volonté de destruction de toute forme de lumière est menée par un trio complémentaire et très puissant : Snoke, dont l’identité reste mystérieuse dans cet épisode, grand manitou – tête pensante qui nous fait penser aux descriptions passées de l’ancien grand maître Sith Dark Plague ; Hux, le commandant d’armée interprété par un rouquin dictatorial et last but not least Kylo Ren, chevalier Sith, chef de l’ordre des Ren, héritier de Dark Vador…

Pour lui, toutes les exactions sont bonnes, les massacres sans justification également. Kylo Ren semble obsédé par la disparition de toute positivité dans l’univers. Et pour lui, le dernier rempart contre la victoire du côté obscur s’avère être… Luke Skywalker. Celui-ci a disparu depuis bien longtemps, dans des circonstances qui demeurent mystérieuses et qui seront élucidées, au moins en partie, pendant le film.

Plutôt une bonne cuvée

Voilà pour le décor de ce Star Wars, plutôt une bonne cuvée surtout comparée aux trois précédents volets. L’obsession passée pour les effets spéciaux et les personnages secondaires manquant de sérieux ou de charisme, ou uniquement plantés là, sur l’écran, pour faire vendre des figurines (Jar Jar Binks…) aura créé un schisme entre beaucoup de fans et cette « franchise » (oui, un terme malheureux, également utilisé pour les fast-foods ou les magasins de vêtements).

Cette fois-ci, il y a plus d’application dans le scénario, et une plus grande rigueur dans le développement de l’histoire. On retrouvera les mêmes poncifs que dans les précédents volets : le rapport au père, voire le parricide, la volonté de puissance, le bien contre le mal et un mimétisme certain se dégagera si on compare avec le tout premier Star Wars sorti au cinéma. Mais quitte à manquer d’imagination pour créer un univers qui tienne la route, autant s’inspirer de quelque chose de beau, et qui a marqué les esprits, plutôt que de se contenter d’accumuler les courses poursuites ou les combats au sabre laser.

Parlons un peu, donc, de la notion de choix chez des personnages souvent torturés

Mais ne lisez pas ce qui suit, vraiment, si vous voulez découvrir le film par vous-mêmes.

La notion de choix dans Star Wars VII

Car c’est ce qui nous intéresse précisément, ici : le choix.

Les personnages sont mis devant leur destin et le film bascule véritablement lors du premier véritable choix, effectué par un Stormtrooper faisant partie de l’armée du Premier Ordre. Ce guerrier sera le premier héros du film : jusque-là condamné au tri des poubelles, puis affecté en tant que fantassin, le numéro FN-2187 ne supporte pas les exactions, ni l’injustice. Alors, il va faire le choix de s’enfuir, et d’échapper à son destin de tueur de masse. C’est ici la rébellion d’un mouton dans le troupeau, une rébellion positive, pour ne plus être mouton, et pour ne pas devenir non plus berger (pour lui, un jour avoir une promotion pour devenir chef de massacre, comme ce Stormtrooper différencié des autres uniquement par une petite épaulette rouge…)

Au départ, il va agir en fuyard, en lâche aussi, puisqu’il va se contenter de vouloir fuir le plus loin possible, jusqu’à sa rencontre avec le deuxième héros du film, plus précisément une héroïne, la très énigmatique Rey. Cette guerrière courageuse ne sait pas qu’elle l’est, et va « poser son regard comme personne ne l’avait jamais fait auparavant » sur lui, le simple numéro FN-2187, dorénavant doté d’un prénom : Finn.

Ce premier choix initie véritablement la trilogie et reprend un thème déjà vu maintes et maintes fois dans l’univers Star Wars : passer de l’obscurité à la lumière, et inversement. La frontière est mince entre les deux : si le chemin vers la Force peut paraître tourné vers l’émancipation, il cache une réalité plus sombre qu’il n’y paraît, surtout lorsqu’on parle des Jedis.

Rébellion lumineuse et positive contre rébellion obscure

En effet, si les Siths paraissent sombres et uniquement concentrés sur leur volonté de contrôle et de domination du monde, eux-mêmes pensent que leur cause est juste : faire régner l’ordre par la force. Alors que les Jedis ne font que se défendre, en sortes de moines guerriers. Mais qu’en est-il en réalité ? Devenir un Jedi implique une vie consacrée à la Force, dénuée d’amour humain, puisque tout est Force, et sans réel attachement, sans réelle émotion, sans finalement d’autre humanité que le sabre laser et la cause de la défense de la Lumière.

Mais cette lumière peut aveugler, et on peut vouloir la fuir, tout comme Anakin l’avait fait pour devenir Dark Vador, par colère. Et cette colère mène en effet au crime, à une rébellion noire, négative, et marquée par les massacres. Elle mène vers le côté obscur de la Force, qu’il faut entendre ici par une volonté de puissance destructrice, presque « contre nature ».

Le cas des Siths est de toute façon entendu : ils choisissent la voie de la domination, de la négation, une sorte de nihilisme en action.

Mais ce sont les Jedis qui intriguent le plus : souvent plongés dans une volonté d’exil, de tempérance, lorsque la situation devient trop difficile à soutenir (Yoda et Obi Wan, après leurs combats contre l’empereur et Anakin à la fin de la première trilogie ; ici, Luke, qui part méditer lorsque Ben, le fils de Han Solo et Leïa, en pleine formation pour devenir un Jedi, se rebelle, se révolte et détruit tout, passant du côté obscur).

Les Jedis ne sont pas parfaits, loin de là. Qu’en est-il, pour eux, de la rébellion qui libère ? Pour domestiquer leur part d’ombre, leur solution est bien souvent de se tourner vers la Force, et de méditer, de s’exiler, dans une volonté quasi comparable au bouddhisme. Mais pendant ce temps-là, des choses se passent, et par exemple, Ben, le fils rebelle, devenu Kylo Ren, détruit le monde autour de lui, autant qu’il le peut. Sa rébellion à lui est purement adolescente, négative, et son personnage en devient d’ailleurs caricatural et parfois ridicule (destruction d’un tableau de bord entier lorsqu’il échoue une mission, comme un enfant qui casse un jouet ; colères mémorables pour finalement pas grand-chose ; se frapper le torse et sa blessure pour en vider du sang à la fin du film, et montrer une forme de virilité, comme un gorille se tape dessus pour montrer sa force) : il ne semble que binarité, sous couvert d’une complexité que finalement il n’a pas du tout. Il n’est pas tiraillé entre le bien et le mal, il a clairement choisi son camp, et un retour du côté lumineux semble très lointain, contrairement à Dark Vador, dont il se réclame, qui a finalement choisi, lui, à la fin, sa part de lumière plutôt que sa part de colère.

Kylo Ren, pour des raisons encore obscures dans ce premier nouvel opus, a justement basculé du côté obscur, et pour le moment, il n’est évoqué qu’une rébellion adolescente, bien que compréhensible, on l’a vu, contre l‘ordre des Jedis. On se demande d’ailleurs pourquoi : parce qu’on lui a refusé d’aimer, ou d’avoir des attaches ? Par manque de savoir-faire de son formateur, Luke ? Parce que son père l’a déçu ? On en saura probablement davantage dans la suite des épisodes de la saga. Ce fut en tout cas, de sa part, une rébellion contre l’autorité, non pour affirmer des valeurs qui lui soient propres, mais pour fuir simplement un carcan qui l’étouffait sans doute. Il ne lui restait que le choix du côté obscur. Ce qui peut être reproché, d’ailleurs, l’existence dans cet univers de seulement deux voies, le bien et le mal, la lumière qui peut éblouir, ou le pouvoir absolu et absolutiste. Un peu binaire, tout de même.

Kylo Ren vouant un culte à son grand-père, qui pourtant avait fait le choix de la lumière à la fin, veut achever « ce qu’il avait commencé »…

Une rébellion d’autodidacte(s)

Les deux choix purement rebelles, et positifs, effectués dans le film sont finalement assez clairs, et tendent vers une lumière nettement plus autodidacte que dans les premières trilogies : nos deux héros n’ont reçu aucune formation, et c’est en francs tireurs absolus qu’ils vont contribuer à sauver la Résistance.

Un simple « stromtrooper », on l’a vu, qui a une révélation, une prise de conscience, un véritable hapax existentiel face à un massacre, confronté à la mort d’un compagnon qui lui laisse une marque de sang sur son casque. À jamais le conditionnement opéré sur lui est brisé, et il s’enfuit, se montrant de plus en plus courageux et de moins en moins lâche, prenant son destin en mains, devenant finalement lui-même.

Il rencontre, dans sa quête, la jeune Rey, qui elle-même attend quelque chose, comme le retour d’une famille qui l’aurait abandonnée, et qui va faire le choix de quitter son trou perdu, tout comme Luke dans la première trilogie (coïncidence ?), de suivre un petit droïde et d’accompagner Finn, pour accéder à un savoir sur elle même qu’elle n’aurait jamais obtenu autrement. Elle est un héros, elle est elle-même potentiellement un Jedi, et elle s’emparera du sabre de Luke (son père ?) pour combattre Kylo Ren, et ainsi devenir complètement elle-même : une guerrière innée, (les Midichloriens sont-ils passés par là ?) au style de combat au sabre laser, si on observe attentivement l’écran, bizarrement très proche de celui de… Dark Sidious… L’ancien Empereur des Siths, décédé…

Le bien et le mal : un manichéisme simpliste, réducteur mais universel

La rébellion dans Star Wars 7 est donc protéiforme : négative pour l’antéchrist de cette nouvelle série d’épisodes, positive pour les deux nouveaux héros que sont Finn et Rey.

Elle nous offre une réflexion sur la possibilité du choix, le bien ou le mal, le bon ou le mauvais pour soi et pour les autres. Une réflexion à première vue simpliste et réductrice. Il est évident que tout ne se résume pas dans la vie à deux directions, et penser de cette manière ne permet pas de s’élever intellectuellement. Néanmoins, dans tout grand mythe, ou grande saga, il existe toujours des représentations du bien et du mal, incarnées par des personnages charismatiques, et créant des repères efficaces ainsi que des mises en abîme permettant au lecteur ou au spectateur de se projeter dans ces histoires.

D’où le côté universel de Star Wars.

Enfin, les choix effectués pour raconter cette aventure donnent du grain à moudre aux fans, des possibilités multiples aux scénaristes pour créer diverses suites concernant cette saga intemporelle.

Par Christophe Diard

Article précédent

Interview : brAque, l’entretien libre

Article suivant

REBELLES N°2, est arrivé dans votre kiosque

Christophe Diard

Christophe Diard

Né à Paris en 1983, Christophe Diard est écrivain. Il travaille sur des thèmes comme l’angoisse, la mémoire et la survie. Ancien collaborateur de la revue Books, ex-rédacteur en chef du magazine Rebelle(s), il est également scénariste et parolier. Auteur du livre UN CERTAIN FRÉDÉRIC PAJAK.

Article suivant
couverture rebelles n2 janv fev 2016 e1452331515145

REBELLES N°2, est arrivé dans votre kiosque

Commentaires 3

  1. franck says:
    Il y a 7 ans

    Que l’on soit fan de starwars ou simplement spectateur, et que l’on s’improvise à la critique cinématographique, on essaie de pondre quelque chose de subjectif ou d’objectif mais en tout cas quelque chose de cohérent. Je dois dire (et c’est un avis personnel) que ton article Christophe, est très maladroitement écrit, bourré de contre-sens avec des lacunes néanmoins compréhensives concernant la saga, son UE et ses sources référentes.

    Dans ton premier paragraphe, tu parles de l’esthétique du « premier ordre » pareil à celui du régime hitlérien… Mais çà ne date pas d’hier ; je te rappelle que dès 1977, Georges Lucas a voulu que l’Empire Galactique dans le fond comme dans la forme, soit largement inspiré par l’esthétique de ce modèle totalitaire et xénophobe. Il n’y a donc aucune révélation pour tout spectateur-fan qui se respecte, dans ce 7e épisode, mais simplement une continuité.

    L’identité visuelle de Snoke (son apparence définitive?), n’est plus du tout tenue mystérieuse dans cet épisode, puisque l’on sait maintenant à quoi il ressemble. Ensuite tu vois à travers le général Hux un « rouquin dictatorial » mouais ok, la formulation n’est pas très élégante pour tout ceux qui possèdent cette couleur capillaire ; les rouquins lecteurs de Rebelle(s) apprécieront.

    Après je ne comprend plus ; ou tu a aimé ou tu a détesté mais tu ne peux pas dire que le réveil de la force est de « bonne cuvée » et ensuite parler de « poncifs » ! Sais-tu que la lutte du bien contre le mal et la volonté de puissance (lis Nietzsche!!) sont de tout temps des thèmes inscrits dans l’histoire de l’humanité, du cinéma et du mythos ? Dans le cas de starwars, il en est de son ADN-même. Là encore cela ne devrait pas te surprendre ; la critique est ailleurs ! Savoir si JJ Abrams a pris ou non un risque en proposant un film-hommage aux fans de la première heure en conjuguant effets spéciaux et décors réels à justes doses, juste ce qu’il faut, ni plus ni moins. C’est là la vraie réussite et donc le véritable challenge : Hautement relevés à mon avis, dans un univers qui tient parfaitement la route du début à la fin, quoiqu’on en dise.

    Certes les Jedis ne sont peut-être pas parfaits, mais qui est parfait ? Qui suis-je pour juger ? La manière dont tu écris ton article, tu sembles être celui a qui on a obligé à regarder un film ; film que tu a décidé de condamner dès le début, sans jamais lui donner la moindre chance, alors qu’en toute honnêteté il mériterait au moins, le bénéfice du doute, pour info les chiffres au box-office à ce jour (janvier 2016) s’élèvent au milliard de dollars. Qui dit mieux ?
    Concernant la formation de Kylo Ren tu va trop vite en besogne à vouloir trop spoiler, rien n’est dit ni même suggéré que ce soit Luke son formateur (peut-être dans l’UE mais pas dans CE film en tout cas) Quant au choix, tu considères (avant de te dédire) la rebellion de Ren comme positive ? Ah bon ? Exterminer des peuples entiers pour justifier un caprice adolescent et montrer à papa qu’on existe, tu trouves çà positif ? Contexte cinématographique mis à part, si tu veux mon conseil, ne fais jamais de politique avec des arguments comme ceux-là ! Tiens, à ce propos, à l’heure des choix, quel serait le tien Christophe d’ici 2017 ? Entre l’ombre et la lumière ? Vouloir servir une dictature perverse ou se battre pour des valeurs humanistes de liberté et d’amour de son prochain ? Dans quel camp serais-tu ? Le bien ou le mal… à qui tu sembles donner des circonstances atténuantes ?

    Médites cette question mon jeune, mon trèèèès jeune padawan.

    Franck Schweitzer.

    Répondre
  2. Christophe says:
    Il y a 7 ans

    Franck,

    Manque de chance : j’aime bien les « clashs », du moment qu’il n’y a pas d’attaque ad hominem.
    On peut dire qu’à ce niveau-là tu frôles la correctionnelle, surtout à la fin de ton article.
    Mais je préfère te prévenir que tout en restant dans la courtoisie la plus élémentaire, ma réponse pourrait ne pas te plaire, mon cher.

    Je t’invite à relire mon article plus attentivement. Je pense que tu n’as pas compris ce que tu as lu.
    Tes arguments ne tiennent pas la route une seconde et dénotent surtout chez toi une grande colère, à mon avis injustifiée. T’en prendre à moi sur mes opinions politiques ( que tu ne connais pas ), me dire d’aller lire Nietzsche ( si tu avais lu mes articles ; écrits dans la revue dont tu fais partie, je te le rappelle ; tu saurais que c’est un de mes auteurs références ) ou tout simplement me prendre de haut ne va pas t’apporter grand-chose, si ce n’est t’aider à te défouler. Si cela peut te faire plaisir, je t’en prie, amuse-toi : « Be my guest ».
    Néanmoins, je ne peux pas laisser passer les énormités que tu débites à une vitesse impressionnante, ligne après ligne.

    Point par point : sur la comparaison entre le régime hitlérien et l’esthétique du « Premier ordre » dans le film, je n’avais pas la prétention de faire la moindre révélation. Ce n’était qu’une simple remarque. Il y a aussi des lecteurs qui n’ont pas vu les précédents Star Wars ( si, si, ça existe, Franck, tout le monde ne passe pas son temps à regarder cette saga. ) Donc il faut aussi se mettre un peu à leur place.
    Concernant Snoke : on ne voit qu’un hologramme de lui dans le film. Il n’est pas dit qu’un certain mystère n’entoure pas encore son identité.
    Quand je parle d’un rouquin dictatorial, je ne stigmatise pas les rouquins … Tu me prêtes vraiment des intentions de bas étage, c’est digne de l’école maternelle.
    « Ou j’ai aimé ou j’ai détesté ? » Ah bon ? Je n’ai pas le droit d’avoir une opinion un peu plus nuancée ? Je te confirme que je peux penser que c’est plutôt une bonne cuvée, mais qu’il y a des poncifs dans ce film. L’un n’empêche pas l’autre.
    Je te remercie pour ta leçon sur le bien et le mal, et Nietzsche… Tu m’écris : « Sais-tu que la lutte du bien contre le mal et la volonté de puissance (lis Nietzsche!!) sont de tout temps des thèmes inscrits dans l’histoire de l’humanité, du cinéma et du mythos ».
    Voici la phrase à la fin de mon article sur ce sujet : « Néanmoins, dans tout grand mythe, ou grande saga, il existe toujours des représentations du bien et du mal, incarnées par des personnages charismatiques, et créant des repères efficaces ainsi que des mises en abîme permettant au lecteur ou au spectateur de se projeter dans ces histoires. » Je pense que c’est la meilleure des réponses à apporter à ton interrogation.
    Je te rassure, personne ne m’a obligé à regarder le film. J’y suis allé de mon plein gré, et avec envie. Je ne boude pas mon plaisir, j’ai passé un bon moment devant l’écran. Cela ne m’empêche pas d’avoir un point de vue critique sur le film. Que tu ne partages pas, soit.
    Mais je ne condamne absolument pas le film, je t’invite encore une fois à relire plus attentivement mon article. Ce n’est pas ce que j’écris.
    Ce n’est pas au box office uniquement qu’on peut juger de la qualité d’un long métrage. Si c’est un critère suffisant pour toi, je suis content que cela suffise à te rendre heureux.
    Je suis au regret de t’informer qu’il est dit dans le film que Luke a échoué en formant Kylo Ren. C’est Han Solo qui en parle.
    Je ne « spoile » pas tant que cela dans mon texte, et j’ai mis deux avertissements, un avant l’article, un à l’intérieur même de l’article.
    Je n’ai jamais considéré la rébellion de Kylo Ren comme positive, pire même je m’en moque un peu dans mon texte ( mais cela a dû t’échapper ). Quant à la phrase à laquelle tu fais sans doute référence : « Pour lui, toutes les exactions sont bonnes, les massacres sans justification également. Kylo Ren semble obsédé par la disparition de toute positivité dans l’univers. Et pour lui, le dernier rempart contre la victoire du côté obscur s’avère être… Luke Skywalker », je suis désolé de devoir t’expliquer qu’elle ne signifie pas que je suis pour les massacres… C’est du personnage de Kylo Ren dont je parle, et je ne me réjouis pas une seule seconde de ces exactions.
    Si tu relis mon article, tu réaliseras que j’ai bel et bien dissocié la rébellion négative et puérile de Kylo Ren de celle positive et autodidacte de Rey et de Finn.

    À la fin de ton texte, tu confonds critique de mon article et attaques personnelles. Tu te fais plaisir simplement pour te soulager. Sur tes critiques non constructives, je te répondrai que je ne suis pas attiré par le côté obscur de la force, mon petit Jar Jar. Mes valeurs sont humanistes, et je n’ai fait qu’écrire un article sur ce film sous l’angle des rébellions.

    Pour la route, je me permets de te donner un tout petit conseil, puisque tu ne sembles pas avare en la matière : achète-toi un Bescherelle et un dictionnaire, les fautes contenues dans ton commentaire sont rédhibitoires.

    Bien à toi,

    Christophe

    Répondre
  3. franck says:
    Il y a 7 ans

    en te lisant, je ne sais qui de nous deux se défoule le plus sur l’autre.. Je te souhaite également un très bonne année 2016 Christophe, j’ai encore tant à découvrir à tes côtés. Tu m’inspires et ma muse tant

    Franck.

    Répondre

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Rares sont ceux qui méritent qu'on les contredisent
Ernst JüngerAphorismes
On ne s'approprie que ce qu'on a d'abord tenu à distance pour le considérer.
Paul Ricoeur
La vie est jeune. En vieillissant, elle se fait durée, elle se fait temps, elle se fait adieu.
Romain Gary
Il est vain de vouloir libérer la vie des mensonges de l'art.
Georges Bataille
Les bêtes sont des personnes muettes
Un buronnier, vacher de l’Aubrac
Les gens exigent qu'on ait un métier. - Comme si vivre n'en était pas un - et encore le plus difficile !
Emil Cioran
Quand un philosophe me répond, je ne comprends plus ma question.
Pierre Desproges
On ne peut expliquer un paradoxe, non plus qu'un éternuement. D'ailleurs le paradoxe n'est-il pas un éternuement de l'esprit ?
Emil Cioran
Ce que je veux dire, c'est qu'elle avait des yeux où il faisait si bon vivre que je n'ai jamais su où aller depuis.
Romain Gary
On ne peut savoir si l'homme se servira longtemps encore de la parole ou s'il recouvrera petit à petit l'usage du hurlement.
Emil Cioran
Je ne crois pas qu’il soit possible, même à ceux qui ont de grandes familles, de réussir s’ils n’unissent pas à leur talent naturel des qualités simples, solides, laborieuses, et surtout une légitime confiance dans le succès : il n’y a rien de tel en ce monde que de vouloir.
Charles Dickens
Accepter le seul risque raisonnable, celui de se dépasser.
Erri de Luca
L’art est une reconfiguration du champs des possibles
Jean-Louis Bischoff
Le destin de celui qui ne songe qu'à se mettre à couvert, c'est d'être survolé
Ernst JüngerAphorismes
L'homme le plus éclairé est le plus ébloui
Victor Hugo
Précédent
Suivant

Abonnez-vous à notre newsletter

Inscrivez-vous à notre newsletter !

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Rubrique(s)

  • 3 questions à…
  • Art(s)
  • Cinéma(s)
  • Classique(s)
  • Dossier du mois : Infos, complotisme et vérités alternatives
  • Dossier du mois : L'art peut-il influencer le monde ?
  • Dossier du mois : La foire aux cons : toujours d'actualité
  • Dossier du mois : Qu’est-ce que se rebeller aujourd’hui ?
  • Edito(s)
  • Geekologie(s)
  • Inclassable(s)
  • L'impertinence poétique
  • Le Mag papier
  • Les gonzoïdes de l'Apocalypse
  • Les grands entretiens rebelle(s)
  • Littéraire(s)
  • Mémoires Démasqués
  • Philo-spirit(s)
  • Politique(s)
  • Rock and Folk et Musique(s)
  • Société(s)
  • Spécial Ukraine
  • Théatre – Spectacle(s)
  • Tribune(s) Libre(s)
  • Voyage(s)
interviews 1 scaled

Articles récents

  • Brian Wilson des Beach Boys, le Mozart du Rock – Première partie 31 mars 2023
  • Poutine est un nouveau Staline, tout simplement 29 mars 2023
  • Fake news : qui détient la vérité ? 27 mars 2023
  • 1984, le Ministère de la vérité 27 mars 2023
  • Fake news: Trois questions à Jean-Luc Martin Lagardette 27 mars 2023
  • Plate, plate, plate la Terre ! 27 mars 2023
  • Vous en voulez vraiment, des nouvelles vraies ? 27 mars 2023
  • Le courage et la peur, en direct 27 mars 2023
  • Qui est Victor Von Doom? 27 mars 2023
  • Comprendre l’infodémie 27 mars 2023
  • La porte du paradis 27 mars 2023
  • Interview exclusive de Salah Al Hamdani – 1/2 24 mars 2023
  • Interview exclusive de Salah Al Hamdani – 2/2 24 mars 2023
  • Que reste-t-il de nos lectures ? 22 mars 2023
  • Ah ça ira, ça ira… ! 18 mars 2023
  • Le professeur inexistant (philosophie) 17 mars 2023
  • Pasolini, un rebelle au-delà de l’écran 16 mars 2023
  • Final de l’âge d’or des Rolling Stones : It’s Only Rock ‘n’ Roll 15 mars 2023
  • Nous revivrons 12 mars 2023
  • FECRIS, Novopashin encore et zombies ukrainiens 12 mars 2023
  • L’âge d’or des Rolling Stones : Goat’s Head Soup 8 mars 2023
  • Une réflexion sur la liberté et la sécurité autour du roman d’Ira Levin, Un Bonheur insoutenable 7 mars 2023
  • Comment se laisse-t-on séduire par le côté obscur ? 6 mars 2023
  • Un homme heureux 5 mars 2023
  • Accords et à cran, Aurélia Lesbros 5 mars 2023
  • Les bobos… anti-bobo ! 1 mars 2023
  • Peut-on concilier, comme Jésus de Nazareth, la liberté et l’autorité ? 28 février 2023
  • L’âge d’or des Rolling Stones : Exile On Main Street 27 février 2023
  • Que deviennent les opposants à la guerre en Russie ? 26 février 2023
  • Droits des femmes : Simone de Beauvoir avait tellement raison ! 22 février 2023
  • Le temps des féminismes 22 février 2023
  • L’Art d’Accommoder la Vieillesse 22 février 2023
  • Irréfutable essai de successologie 22 février 2023
  • L’âge d’or des Rolling Stones : Sticky Fingers 20 février 2023
  • La retraite à 64 ans ?  Qui va trinquer  ? 18 février 2023
  • Leonid Sevastianov : un Russe pour la paix 18 février 2023
  • Cruel Oncle Vania ! 12 février 2023
  • L’âge d’or des Rolling Stones : Get Yer Ya-Ya’s Out! 11 février 2023
  • Réforme des retraites : faux problème 11 février 2023
  • L’âge d’or des Rolling Stones : Let It Bleed 5 février 2023
  • Pourquoi tant de haine ? 3 février 2023
  • Scientifiques émotifs 29 janvier 2023
  • La camisole chimique menace les Français 29 janvier 2023
  • Affaire Dupont de Ligonnès : la secte qui n’en était pas une 25 janvier 2023
  • Cavalcade amoureuse au Théâtre de la Ville 22 janvier 2023
  • Génocide des Ouïghours : les musulmans ont aussi leurs collabos 20 janvier 2023
  • Perdu en mère 16 janvier 2023
  • Zhanargul Zhumatai : Un entretien dramatique avec une survivante d’un camp d’ethnie kazakhe qui pourrait bientôt “disparaître”. 13 janvier 2023
  • L’âge d’or des Rolling Stones : Beggar’s Banquet 13 janvier 2023
  • Des médiums et des cathos contre Poutine 13 janvier 2023
  • Ombres et lumières 8 janvier 2023
  • Fin du Cycle Disco : 1980 et au-delà… 8 janvier 2023
  • Des Saints, Sinon Rien – Censure d’aujourd’hui 7 janvier 2023
  • La poétique désabusée de « La Maman et la Putain » 6 janvier 2023
  • Réhabiliter Louis Aragon, rue de Bourgogne… 5 janvier 2023
  • Russie : nazis cannibales, Novopashin récidive ! 4 janvier 2023
  • La Douma, les nouvelles lois et le droit de buter de l’Ukrainien 3 janvier 2023
  • Cycle Disco : 1979, deuxième partie 2 janvier 2023
  • J’ai découvert Raël grâce au Figaro ! Une enquête de dingue ! (Ironie) 1 janvier 2023
  • Écouter, sentir… 31 décembre 2022
  • Poutine communiste ou tsariste ? D’Alexandre III à Joseph Staline 26 décembre 2022
  • Cycle Disco : 1979, première partie 26 décembre 2022
  • Chroniques familiales – extraits 25 décembre 2022
  • Coups de coeur au bout du monde – Chili 25 décembre 2022
  • SANS NOTES ! 25 décembre 2022
  • L’Église orthodoxe russe veut une loi contre les idéologies destructrices 18 décembre 2022
  • Que va faire le nouveau ministre de l’Éducation nationale ? 15 décembre 2022
  • Délestages extrêmes 15 décembre 2022
  • Laïcité et république 15 décembre 2022
  • Cycle Disco : 1978 (3ème partie) 12 décembre 2022
  • Un manteau russe ou ukrainien ? 11 décembre 2022
  • Arrêtez de me Weinstiner ! 8 décembre 2022
  • Quartier rouge 8 décembre 2022
  • Prendre la route 8 décembre 2022
  • La Dernière Page 8 décembre 2022
  • La France a du mal avec ses rebelles – 2/2 8 décembre 2022
  • La France a du mal avec ses rebelles – 1/2 8 décembre 2022
  • Fin du cycle Glam Rock : et pour quelques paillettes de plus 3 décembre 2022
  • En Russie, il est de plus en plus dangereux de créer une ONG 1 décembre 2022
  • Faut-il réhabiliter l’anarchie ? 1 décembre 2022
  • Sécurité partout, éducation nulle part 1 décembre 2022
  • Elephant 29 novembre 2022
  • Alain Jouffroy ou le dernier des surréalistes rebelles 29 novembre 2022
  • « Lettres à sa fille » – Calamity Jane 27 novembre 2022
  • En dépit de sa mère ! 27 novembre 2022
  • Le Père Boulier, un prêtre rouge combattant l’antisémitisme 26 novembre 2022
  • Cycle Glam Rock : pour une poignée de paillettes… 26 novembre 2022
  • Koltès à la Bastille 17 novembre 2022
  • L’Ukraine harasse Poutine 13 novembre 2022
  • Enfermé dehors 11 novembre 2022
  • Imagination active et transe chamanique – 3/3 10 novembre 2022
  • Imagination active et transe chamanique – 2/3 10 novembre 2022
  • Imagination active et transe chamanique – 1/3 10 novembre 2022
  • La musique, instrument de réconciliation des peuples 10 novembre 2022
  • Cycle Glam Rock : Roxy Music 7 novembre 2022
  • Nos années 80… Souvenirs, mon amour 5 novembre 2022
  • La loi des séries 5 novembre 2022
  • Les choses, une histoire de la nature morte 5 novembre 2022
  • C’était mieux avant ! 5 novembre 2022
  • Sur la trace des cyclos 4 novembre 2022
  • Un Christ à prix d’or ! 4 novembre 2022
  • Mentions légales site
  • S’abonner à Rebelle(s)
  • L’ours
  • Politique de cookies

© 2023

Pas de résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Qui sommes-nous ?
  • Le Mag Papier
  • Geekologie(s)
  • Littéraire(s)
  • Société(s)
  • Politique(s)
  • Art(s)
  • Art(s)
  • Cinéma(s)
  • Rock and Folk et Musique(s)
  • Théatre – Spectacle(s)
  • Dossier du mois : Qu’est-ce que se rebeller aujourd’hui ?
  • Edito(s)
  • Inclassable(s)
  • L’impertinence poétique
  • Littéraire(s)
  • Philo-spirit(s)
  • Tribune(s) Libre(s)
  • Voyage(s)
  • Dossier du mois : Qu’est-ce que se rebeller aujourd’hui ?
  • Contact

© 2023

Bienvenue !

OU

Login to your account below

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Create New Account!

OU

Fill the forms bellow to register

*By registering into our website, you agree to the Terms & Conditions and Privacy Policy.
Tous les champs sont obligatoires. Se connecter

Récupérez votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre email pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter
Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com
RBLs
Gérer le consentement aux cookies
Nous utilisons des cookies pour optimiser notre site web et notre service.
Les cookies fonctionnels Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Gérer les options Gérer les services Gérer les fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Voir les préférences
{title} {title} {title}
Ce site web utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site web, vous consentez à ce que des cookies soient utilisés. Visitez notre Politique de confidentialité et de cookies.
Êtes-vous sûr de vouloir déverrouiller ce poste ?
Unlock left : 0
Êtes-vous sûr de vouloir annuler l'abonnement ?