En cette année 1976, le disco fait désormais partie du paysage musical mondial, à tel point que des artistes talentueux n’ayant rien à voir avec lui vont en faire et de manière plutôt compétente.
Tout le monde commence à s’enthousiasmer pour ce genre et il faut dire qu’il a tout pour séduire : un groove irrésistible, des arrangements somptueux, des chanteurs (des chanteuses surtout) exceptionnels. De plus, sous ses dehors un peu artificiels (le culte de la nuit en discothèque, les paillettes et la fête continuelle), il véhicule au fond un désir de vivre sa vie comme on l’entend. Ses paroles contiennent souvent une incitation à la fraternité. Finalement, depuis les hippies, on n’avait plus connu ça.
L’Amérique est sortie de la guerre du Vietnam, s’est débarrassée de Nixon et une certaine légèreté flotte dans l’air.
ABBA, groupe plutôt pop-rock auparavant, va nous donner une des plus grandes chansons disco de tous les temps :
En voilà d’autres qui vont faire fureur et dont la notoriété dépassera le cadre du disco pur :
KC & The Sunshine Band nous revient avec un nouveau tube qui est toujours un standard :
Les Trammps vont décoller avec ce titre. Ils ont comme batteur Earl Young, le fameux inventeur de la batterie disco, dont je vous parlais dans mon premier article sur le disco :
Pour finir, 1976 nous donnera un des plus beaux morceaux de Donna Summer. L’intro est une reprise d’un morceau de Chopin. Appréciez les arrangements funky de Giorgio Moroder, le producteur :