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ATTENTION DANGER : Le fascisme est en train de réussir sa transition numérique

Patrick Boccard Par Patrick Boccard
4 mars 2020
dans Société(s)
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Longtemps les spécialistes ont cru qu’Internet allait favoriser le développement de la démocratie. A l’image des Printemps arabes des années 2010, certains faits leur ont donné raison. A l’inverse, plusieurs événements invitent à tempérer leur optimisme. Aujourd’hui, la galaxie internet permet aux individus et aux organisations d’accéder facilement à une multitude d’outils de communication, souvent utilisés pour influencer les opinions et les comportements. Le déploiement croissant de campagnes extrêmement puissantes de la part de l’extrême droite confirment qu’il est possible d’attaquer efficacement les fondements de la démocratie, les libertés individuelles, voire la sécurité des États. Plusieurs facteurs ont favorisé l’expansion de ce phénomène. Les acteurs publics et privés qui tentent de le juguler se heurtent à de robustes obstacles. La société de l’information, qui prétendait libérer l’homme et la femme des oligopoles et des monopoles internationaux qui contrôlent la communication, se trouve confrontée à une des plus graves crises de son histoire.

En 2017, durant le débat télévisé de l’entre-deux tours de l’élection présidentielle, Marine Le Pen a apostrophé son contradicteur Emmanuel Macron en déclarant : « J’espère qu’on n’apprendra pas que vous avez un compte offshore aux Bahamas ». Cette assertion intervenait au moment où la copie d’un contrat, selon lequel le candidat à la présidentielle disposait d’un compte bancaire à l’étranger, était diffusée par un site internet. Il sera prouvé qu’il s’agissait d’un faux grossier et que cette « attaque » avait été recommandée à la Présidente du Front National par l’un de ses conseillers 1 .
De nombreuses manipulations similaires ont frappé plusieurs pays étrangers. Pour le meilleur, comme dans le cas des Printemps arabes qui se sont cristallisés sur les réseaux sociaux avant de se concrétiser dans la rue. Pour le pire, lors des dernières élections présidentielles américaines, dont il est avéré qu’elles ont été le cadre de massives campagnes de désinformation des électeurs orchestrées sur internet. Un rapport de l’ONG « Freedom House » 2 constate que les élections d’au moins 18 pays ont été perturbées par des campagnes de manipulation et de désinformation.

La naïveté coupable des cyberutopistes de la cyberdémocratie

Le recours à internet pour exercer des violences (harcèlement, homophobie, chantage…) contre des personnes ou pour désorganiser des services publics et des entreprises est une pratique ancienne. Les organisations terroristes ont également fait du web un usage intensif, à des fins de recrutement ou d’appui logistique.
Il y a peu, il était de bon ton d’affirmer qu’internet et les réseaux sociaux feraient progresser la démocratie. La toile bousculerait les conservatismes des partis politiques, de la puissance publique, des dépositaires du savoir ou des grands médias, donnant aux militants des meilleures causes, une audience dont ils étaient privés. Le « triomphe démocratique du Web » 3 et la « cyberdémocratie » 4 allaient enfin porter la liberté partout. Ce pronostic s’est en partie concrétisé. De nouveaux canaux d’information et d’expression se sont ouverts, aisément accessibles à des individus dépourvus de moyens d’apprentissage et de connaissance, comme à des minorités ignorées et réduites au silence. Les bases de données et autres encyclopédies en ligne ont indubitablement facilité l’accès au savoir de multitudes de citoyens privés d’écoles, de livres… La montée en puissance de communautés qui peinaient à se faire entendre, à l’image des écologistes, ont confirmé qu’internet constituait un formidable amplificateur de leur lutte. Les pouvoirs, notamment les plus en délicatesse avec les principes démocratiques, ont été obligés de composer avec ces voix nouvelles, au moins pour un temps. Car très vite, évaluant les risques de perdre la main, ils ont appris à exploiter le Web pour déstabiliser les réseaux de la dissidence et de la contestation, ou pour endoctriner les foules. La Russie, la Chine et l’Iran, se sont vite affirmés comme les plus actifs, entraînant dans leur sillage les mouvements extrémistes, et bénéficiant souvent de la complaisance d’entreprises actives sur le cybermarché. Au premier rang d’entre elles figurent les fameux « GAFAM », acronyme de Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft, dont les taux de croissance et les valorisations boursières dépassent ceux des multinationales classiques. A leurs côtés, se trouvent également les professionnels fournissant des équipements techniques de surveillance de masse qui, souvent, sous couvert de sécurité informatique, aident à traquer les opposants politiques. Ainsi de nombreux spécialistes 5 remettent de plus en plus en cause le rôle libérateur d’internet et dénoncent les « cyberutopistes ».

Du pain béni pour le cyberactivisme

Le détournement d’internet à de fins politiques résulte de plusieurs facteurs, dont la conjugaison a favorisé le développement endémique des « fakenews » (fausses nouvelles) et autres avatars du « cyberactivisme ». Le premier d’entre eux tient à l’explosion planétaire des techniques et des outils accessibles sur le web. Le premier saut technique d’envergure est accompli avec la commercialisation, en 1983, du téléphone portable. Fin 2018, le marché compte près de 8 milliards d’abonnements. En 1984, 1 000 ordinateurs étaient connectés au réseau internet. En 2018, ce sont plus de 4 milliards d’internautes qui naviguent régulièrement sur les 2 000 milliards de sites enregistrés, dont plus de 3 milliards sont actifs sur les réseaux sociaux, dont Facebook, le premier d’entre eux, compte 2,2 milliards d’utilisateurs chaque jour, dont 27 millions de français.
L’autre facteur décisif tient à la crise de confiance qui frappe l’ensemble des décideurs, qu’ils soient politiques, économiques ou médiatiques. Alors que pendant des décennies, ils hiérarchisaient l’information et structuraient l’opinion, leur leadership n’a cessé de décliner, au profit d’organisations et de mouvements qui s’efforcent de démontrer l’inanité du « système » et de le combattre. La plupart de ces courants de contestation expriment un attachement très relatif aux valeurs de la démocratie et recourent massivement aux techniques traditionnelles de désinformation et de manipulation, qu’ils adaptent aux spécificités d’internet. « Alors que certains grands médias américains ont réussi (jusqu’à présent) à survivre aux bouleversements d’Internet, ces derniers ont presque complètement brisé les journaux locaux, ce qui a (…) ouvert la voie à la désinformation 6 ». Les observateurs s’accordent à penser que le contexte favorise « les forces du changement et du désordre au détriment de celles du calme et de la continuité » 4 .
Depuis plusieurs années émerge un ensemble assez hétérogène de mouvements politiques à l’idéologie qualifiée d’identitaire, de nationaliste, de populiste, ou de réactionnaire, reprenant à leur compte une rhétorique appartenant classiquement à l’extrême droite. Ils ont développé une nébuleuse 8 de sites, de forums, de blogs… véritables drones numériques bombardant l’espace digital. Ces dispositifs leur permettent d’échanger des informations de façon sûre et discrète et de pallier leurs difficultés à accéder aux médias classiques. Ils y trouvent un moyen efficace pour diffuser leurs messages à des publics ciblés, pour recruter de nouveaux sympathisants ou militants, pour collecter des fonds 9 ou encore pour organiser la coopération entre des entités polymorphes.

La fachosphère : de l’idéologie à la ré-information

Le développement spectaculaire de la « fachosphère » 10 démontre l’efficacité de ces modes opératoires. Des sociologues 11 ont démonté que la vie « en ligne » favorisait l’entre-soi des internautes et les conduisaient au renforcement de leur propre opinion et de leur sentiment d’appartenance à une communauté. Cette consanguinité tend à dissuader les tentatives de vérification des faits et d’ouverture à des points de vue contradictoires ; elle explique que « l’autoritarisme et la désinformation ont prospéré, ce qui n’a pas été le cas pour l’expression libre et l’échange d’idées » 12 .
Cette « fachosphère » n’hésite pas à mobiliser plusieurs registres de manipulation.
Selon les cas, ils reprennent les thèses des suprémacistes, des antisémites, des négationnistes, des révisionnistes… ou se présentent comme les défenseurs de la « nation » menacée par divers « ennemis ». A la suite des attentats du 11 septembre 2001, de nombreux groupes d’extrême droite ont non seulement dirigé leurs flèches contre les musulmans, mais ils ont aussi allégué qu’Israël aurait contribué aux attentats. Ce type de rumeurs conspirationnistes a circulé aussi lors de l’attentat contre Charlie Hebdo, qui aurait été préparé par les services secrets français, le Mossad ou la CIA…
L’allégeance à ces courants de pensée haineux bien connus est renforcée par le maniement de moyens de pression psychologiques. Ce « confusionisme » excelle à mêler l‘irrationnel – appel au sentiment religieux, au besoin de développer l’estime de soi, à la haine de « l’autre » – au rationnel, par la convocation de pseudosciences désuètes ou récusées par les faits. Ainsi, par la diffusion d’informations fausses, véridiques mais tronquées, ou véridiques complétées par des faux, l’idéologie laisse place à l’information ou, plus exactement, selon la phraséologie de l’extrême droite, à la « ré-information ».

Le pire est peut-être à venir

Le développement d’internet a eu pour conséquence de « casser les prix ». Aujourd’hui, une organisation aux moyens modestes, peut aisément conduire une campagne de désinformation. Quelques individus, comme les fameux « trolls » 13 , peuvent installer ou investir des forums, les polluer en y incrustant des sujets à controverse, des insinuations ou des questions pseudo-naïves provocant des discussions à n’en plus finir. D’autres campagnes peuvent également être initiées par des chaînes de « proxys » (serveurs relais) masquant l’origine et la destination des messages pour échapper à toute surveillance. D’autres encore ont recours à des « bots » (logiciels) programmés pour effectuer des tâches simples, répétitives et robotiques. Ces campagnes de « propagande informatique » 14 utilisent tout à la fois des algorithmes, une automatisation et une intervention humaine.
Grâce à cette vaste boite à outils, il est possible de bombarder des fichiers d’adresses e-mail de messages, de spams, d’attaquer des serveurs, de disséminer des virus. Un individu isolé peut produire des pages web de qualité contenant textes, sons et images, qui donneront l’impression qu’il est le porte-parole d’une organisation très structurée. En postant ces pages sur un serveur utilisant des lignes de connexion à haut débit, les messages d’une milice américaine comptant quelques membres sont plus rapidement téléchargeables que ceux d’organisations très structurées. Il est tout aussi aisé de diffuser sur Youtube des contenus complotistes ; en février 2017, la chaîne a hébergé des vidéos affirmant que les survivants de la tuerie de Parkland étaient des comédiens 15 . Ces techniques ne cessent de se sophistiquer, à l’instar des « deepfake » qu’il est possible de générer avec des logiciels disponibles gratuitement sur le Net ; il s’agit de vidéos présentant les vraies images d’un intervenant dont les propos sont modifiés, conduisant « une personne lambda à facilement croire que cette vidéo est réelle » 16 ; l’une d’elle a montré Barack Obama déclarant « Le Président Trump n’est qu’une sombre merde »…
Mais le pire est peut-être à venir… Ainsi Michael Bloomberg, candidat potentiel à l’élection présidentielle américaine de 2020, vient d’annoncer qu’il travaille à la création d’une organisation de récolte de données sur les citoyens américains. Grâce aux outils de traitement de données recueillies via des agrégateurs de données (data-brokers) il est possible d’effectuer un ciblage extraordinairement précis des individus. Jusqu’ici, les candidats se contentaient d’envoyer des messages relativement indiscriminés, alors que les systèmes d’Intelligence Artificielle permettent aujourd’hui de remodeler l’opinion des citoyens.

Laisser faire ou s’opposer pour défendre la démocratie

Ces mouvements mettent-ils la démocratie en péril ? Pour 9 français sur 10, les « fake news » constituent « un problème important, voire très important, et ce problème s’accentue de façon exponentielle 17 », mais 41 % de ses utilisateurs hexagonaux disent « faire confiance » à Facebook 18 . Certains spécialistes rappellent que la rumeur est vieille comme le monde et que l’Inquisition médiévale, si elle a fini par disparaître, a été remplacée par d’autres formes de censure… Quoi qu’il en soit, la lutte contre la désinformation est complexe. C’est en fait la perte de confiance dans la démocratie et l’économie libérale qui est en cause, car leslois du marché ont trop souvent conduit à piétiner les valeurs de liberté et d’égalité.
Les « lanceurs d’alerte » ont été les précurseurs de la dénonciation des excès de pouvoirs, notamment politiques, à l’instar d’Edward Snowden qui, en interaction avec des juristes, des journalistes et des militants associatifs, a révélé en 2013 des milliers de documents confidentiels attestant de la surveillance mondiale d’internet par la National Security Agency américaine (NSA).
Dans le même registre, certains appellent de leurs vœux l’instruction d’un procès contre les élites, sans doute salutaire mais difficile à organiser. D’autres sont convaincus qu’il est « préférable que tout ceci circule à ciel ouvert si l’on veut pouvoir répondre, démentir, contre-argumenter et éventuellement sanctionner 19 ». Selon eux, internet offrirait les mêmes chances aux défenseurs de la démocratie qu’à ceux qui l’attaquent. Cette vision optimiste est contrebalancée par ceux qui pensent qu’il est difficile de légiférer contre les émotions. Pour eux, il ne faut pas oublier que le marché « du piège à clic (…) industrialise la rumeur et la désinformation pour gagner de l’argent 20 » et que « jusqu’à aujourd’hui, les tentatives d’expurger le web de ses dimensions les plus malsaines sont restées plus que théoriques » 21 . Les lobbyistes et les groupes de pression qui sont discrètement à la manœuvre ont pour l’instant gagné une bataille, mais des solutions existent qui pourraient les priver de la victoire finale.
Des juristes considèrent par exemple que la loi des « fake news », votée fin 2018 par le Parlement, constitue « un texte juridiquement solide mais difficilement applicable 22 ». De fait, la mobilité des manipulateurs rend la mise en œuvre des lois nationales aléatoires. Un site fermé par un État peut se réinstaller dans d’autres pays à la législation moins stricte comme vient de le faire un site d’extrême droite 23 . Ces difficultés sont amplifiées par les débats sans fin sur la liberté d’expression, menés au sein même des pays démocratiques. La responsabilisation des GAFAM, y compris pénale comme c’est le cas pour les directeurs de publications, se heurte à leur capacité d’évitement du droit ; bien qu’ils affirment chercher à « protéger la démocratie 24 », d’autres considèrent que « ce qui est bon pour le business de Facebook n’est pas bon pour la démocratie » 25 tandis que certains pensent que, grâce à des avancées technologiques, une décentralisation de l’architecture d’internet pourrait advenir dans un avenir proche, qui mettrait fin au monopole des grandes plateformes 26 ; le Président de la République a, quant à lui, déclaré qu’il souhaitait « qu’on [aille] vers une levée progressive de toute forme d’anonymat sur internet », condition nécessaire, selon lui, à l’« hygiène démocratique du statut de l’information 27 ». Un autre levier, qui consiste à interdire les mouvements désinformateurs, conduit le plus souvent à les victimiser. De même, la censure de sites par filtrage peut être contournée, comme la coupure du réseau internet, dont les économies ne peuvent se passer durablement.

Renforcer l’esprit critique pour lutter contre les dangers du techno-totalitarisme

Face à ces solutions incertaines, il est crucial d’en identifier d’autres, qui s’occupent du problème à long terme, à savoir « éduquer le public ». Le « média culpa » en cours dans de nombreux pays – il faut un journalisme plus professionnel, plus indépendant, plus politique, plus expert, qui vérifie, recoupe, source, contextualise… a peu de chances de transformer réellement les us et coutumes de la presse, même si celle-ci développe vigoureusement la pratique du « fact checking ». Pour changer les mentalités et le pathos, les postures et les discours s’avèrent insuffisants : l’interaction est nécessaire. « Des convergences peuvent s’opérer entre des acteurs très divers : réseaux citoyens, chercheurs sensibles aux enjeux de société, acteurs et financeurs de la recherche et de l’innovation, entreprises soucieuses de long terme et de responsabilité sociétale » 28 . D’autres 29 ont fait l’effort d’analyser « les failles mentales qui rendent vulnérables aux erreurs de raisonnement » et proposent de « développer l’hygiène mentale » et les pratiques « d’autodéfense intellectuelle, afin de poser les jalons d’un enseignement de l’esprit critique ».
Le meilleur antidote à la manipulation réside probablement dans l’engament individuel. A court terme, le refus de relayer des informations non vérifiées – il est possible de le faire sur certains sites comme https://www.lemonde.fr/verification – ou le boycott des outils de connexion, peuvent installer une distance salvatrice avec la désinformation, malgré les mauvaises surprises qu’un tel abandon de la « laisse électronique » peut réserver 30 . A plus long terme, l’éducation des jeunes générations à l’usage des médias constitue une piste fiable, comme le montrent les expériences conduites dans des établissements scolaires 31 . « Internet jouera à l’égard des régimes politiques le rôle que les hommes lui donneront. Croire qu’il apporte obligatoirement un plus en termes de libertés ou de qualité de la gestion publique est une illusion. Comme toutes les illusions collectives, elle présente un danger » 32 . Face à ce danger, l’issue ne peut être trouvée à partir d’élucubrations nostalgiques et complaisantes, mais seulement à partir d’une conscience vraie de la situation. Combattre et dépolluer le techno-totalitarisme impose l’effort de comprendre la nature et les spécificités du phénomène : « Nous ne sommes pas dans les années 1930 ; il nous faut penser notre époque pour affronter notre ennemi actuel, et non les avatars du passé » 33 . Le défi est immense car « l’opinion, et non la Vérité, est la base indispensable de tout pouvoir 34 »… A méditer d’urgence, au moins pour éviter que les résultats des prochaines élections européennes ne se jouent sur le mensonge.

Patrick Boccard

1. http://lelab.europe1.fr/des-conseillers-avait-suggere-a-marine-le-pen-de-balancer-en-plein-debat-la-fake-news-sur-le-compte-offshore-demmanuel-macron-aux-bahamas-3545894

2. « Freedom of the Net » https://freedomhouse.org/report/free-dom-net/freedom-net-2018
3. http://clioweb.free.fr/debats/wiki/wikihist.htm
4. Cyberdémocratie, Pierre Lévy, Éd. Odile Jacob, 2002, 288 p., 24,90 €
5. The Net Delusion : The Dark Side of Internet Freedom Evgeny Morozov
6. Tufekci
7. Yasha MUNK, Le Figaro
8. Afin de ne pas contribuer à la visibilité de ces divers outils, parti a été pris de ne citer aucun d’entre eux dans le corps de cet article
9. https://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/le-bitcoin-pour-les-fascistes-comment-les-neo-nazis-font-tourner-leur-commerce_1968487.html
10. http://www.toupie.org/Bibliographie/fiche.php?idbib=1811
11.https://www.ted.com/talks/zeynep_tufekci_we_re_building_a_dystopia_just_to_make_people_click_on_ads?language=fr
12. http://www.wikistrike.com/2018/08/la-technologie-est-sur-tout-un-cadeau-pour-les-dictateurs-et-les-autocrates.html
13. https://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/03/31/les-trolls-sur-internet-nouveaux-colleurs-d-affiches-du-front-national_5103959_4408996.html
14. https://global.oup.com/academic/product/computational-propaganda-9780190931414?cc=fr&lang=en&#
15. http://www.leparisien.fr/international/chemnitz-comment-l-extreme-droite-se-sert-de-youtube-pour-mobiliser-11-09-2018-7884570.php
16. https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/apres-
les-fake-news-les-deepfake_3165297.html#xtor=EPR-502-[news-lettervideo]-20190129-[video5]
17. http://www.odoxa.fr/sondage/francais-disent-stop-aux-fake-news/
18. https://www.nouvelobs.com/societe/20190203.OBS9562/sondage-51-des-utilisateurs-francais-de-facebook-ne-lui-font-pas-confiance.html#xtor=EPR-1 [ObsActu8h]-20190204
19. http://www.lefigaro.fr/politique/2019/01/31/01002-20190131ARTFIG00241-francois-bazin-ce-ne-sont-pas-les-8220fake-news8221-qui-decident-des-elections.php
20. http://internetactu.blog.lemonde.fr/2016/12/10/fake-news-peut-on-repondre-a-la-desinformation/

21. http://www.lecourrierduparlement.fr/la-fachosphere-prend-du-grade/
22. http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2019/01/31/01016-
20190131ARTFIG00274-les-juges-inquiets-de-l-application-de-la-loi-fake-news.php
23. https://blog.nameshield.com/fr/2018/12/05/democratie-participative-bloquer-un-site-internet-ne-sert-a-rien/
24. https://www.ouest-france.fr/high-tech/facebook/facebook-contribue-proteger-la-democratie-assure-mark-zuckerberg-5950623
25. https://www.lopinion.fr/edition/politique/qui-est-bon-business-facebook-n-est-pas-bon-democratie-173476utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=matinale
26. https://www.lepoint.fr/debats/comment-youtube-limite-la-liberte-d-expression-03-02-2019-2291022_2.php
27. https://www.zdnet.fr/actualites/emmanuel-macron-avance-a-decouvert-sur-la-levee-de-l-anonymat-sur-la-toile-39879737.htm
28. https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/01/29/le-numerique-d-aujourd-hui-n-est-pas-adapte-au-monde-qui-vient_5416054_3232.html
29. https://www.puf.com/content/Des_t%C3%AAtes_bien_faites
30. https://gizmodo.com/c/goodbye-big-five
31. https://theconversation.com/leducation-aux-medias-une-necessite-110051- https://www.la-croix.com/Culture/A-Tours-classe-CE1-apprend-communiquer-Twitter-2019-01-29-1200998784
32. « Internet contre la démocratie ? Pour en finir avec le cyberoptimisme », Olivier Postel-Vinay, Books, mars-avril 2010
33. http://punxforum.net/viewtopic.php?t=15690
34. La Crise de la culture, Hannah Arendt, Éd. Gallimard, Collection Folio essais, 1989, 340 p., 9 €

Une histoire déjà longue

Les cas où les réseaux sociaux ont influé sur la politique sont déjà nombreux.
• En 2011, Facebook catalyse la colère des Tunisiens suscitée par l’immolation d’un jeune marchand de fruits et légumes qui conduira au départ du président Ben Ali. Le même scénario se reproduira dans d’autres pays arabes, notamment en Égypte.
• Quelques mois plus tard aux États-Unis, Facebook est également utilisé par le mouvement « Occupy Wall Street » pour lancer sa campagne contre les abus du capitalisme financier, comme le feront en Espagne « Los Indignados » et, à Hong Kong, les promoteurs de la « Révolution des parapluies ».
• En 2016, Facebook est de nouveau utilisé lors de l’élection présidentielle américaine, dans le cadre de l’affaire « Cambridge Analytica » à propos de campagnes visant à dissuader certains groupes (les Afro-Américains…) d’aller voter pour Hillary Clinton.
• Fin 2018, Facebook et WhatsApp (messagerie appartenant à Facebook) sont encore abondamment mobilisés pendant la campagne présidentielle brésilienne par le candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro pour diffuser la rhétorique sécuritaire et nationaliste qui le conduira à une large victoire.
• Début 2019, lors de la crise du Venezuela, l’opposant Juan Guaido utilise massivement les réseaux sociaux pour contourner la censure imposée aux médias traditionnels par le pouvoir en place et s’autoproclamer président fin janvier…

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Patrick Boccard

Patrick BOCCARD, de nationalité franco-suisse, est né en 1951 à Bourguignons, village situé à la frontière de la Champagne et de la Bourgogne, dans une famille de minotiers. Il est marié à la poéte Martine KONORSKI et père de trois enfants. De formation littéraire, il a effectué son parcours dans la communication et les ressources humaines, dans des institutions et des entreprises françaises et internationales, puis comme consultant indépendant. Il collabore régulièrement à des journaux et revues. Il est l’auteur de « Les femmes ne sont pas faites pour courir » consacré aux discriminations de genres dans le sport (Ed. Belin, 2015).

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