• S’abonner à Rebelle(s)
  • L’ours
  • Contact
mercredi 10 août 2022
  • Connexion
  • S'enregistrer
Rebelle(s) Mag
  • Accueil
  • Edito(s)
  • Geekologie(s)
  • Politique(s)
  • Art(s)
  • Philo-spirit(s)
  • Société(s)
  • Littéraire(s)
  • Tribune(s) Libre(s)
  • Qui sommes-nous ?
Pas de résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Edito(s)
  • Geekologie(s)
  • Politique(s)
  • Art(s)
  • Philo-spirit(s)
  • Société(s)
  • Littéraire(s)
  • Tribune(s) Libre(s)
  • Qui sommes-nous ?
Pas de résultat
Voir tous les résultats
Rebelle(s) Mag
Pas de résultat
Voir tous les résultats

Accueil » Limbo, une dystopie au temps de la Guerre Froide

Limbo, une dystopie au temps de la Guerre Froide

Eric Desordre Par Eric Desordre
9 mars 2018
dans Littéraire(s), Philo-spirit(s)
0
Partager sur FacebookPartager sur Twitter

Paru en 1952, Limbo est aux États-Unis considéré à l’égal de 1984 d’Orwell et du Meilleur des Mondes d’Huxley – excusez du peu pour un roman encore aujourd’hui assez largement ignoré. Comment parler d’un livre dont l’histoire a été si compliquée, jusqu’à expliquer sa relative obscurité ? Ajoutant à la confusion, l’auteur lui-même n’apparaît d’ailleurs pas comme particulièrement prédestiné à écrire un tel opus.

Après des études de psychologie terminées en 1935 à l’université de Yale, l’auteur Bernard Wolfe commence par être secrétaire et garde du corps de Trotski à Mexico, précédant donc dans ce rôle le fameux Ramon Mercader qui, lui, trucidera le fondateur de l’Armée Rouge. A la suite de cet épisode de jeunesse, Wolfe apprend son métier de rédacteur en écrivant des histoires porno pour un magnat américain du pétrole. Disparaissant en 1985 à l’issue d’une carrière bien remplie de nouvelliste et de scénariste de télévision, Wolfe n’aura écrit qu’un seul roman de science-fiction et il apparaît que celui-ci fait partie des œuvres les plus marquantes du genre. Le fameux J.G. Ballard, auteur majeur de Crash et de La Forêt de cristal, témoigne de la considération dans laquelle il tient Bernard Wolfe qui exerça une forte influence sur sa vocation. Il dit à propos de Limbo: « Je fus fasciné par la puissance du thème central ainsi que par l’intelligence et la lucidité avec lesquelles il était exploité ».

Limbo est une dystopie. Kézako ?

Suivons la démonstration impeccable de Gérard Klein, notre guide pour tout ce qui relève de la science-fiction en général et de ce livre en particulier. Il en fut le premier éditeur en français ainsi que le préfacier :

« Une utopie dit le merveilleux qui serait si on l’applique », par conséquent « parfait fonctionnement d’une société idéale ».

« Une anti-utopie décrit l’abomination à laquelle conduirait la réalisation effective d’une utopie ». (Amenant par là-même à faire comprendre que toute utopie est en elle-même une anti-utopie, donc à fuir comme la peste…)

Enfin : « Une dystopie illustre un dysfonctionnement d’une société réelle, décrit l’effroyable qui sera si on ne fait rien ».

Si vous avez suivi, tout est clair. Dystopie, Limbo est une projection cauchemardesque de ce qu’était déjà le monde dans les années cinquante quand, dans tous les esprits, la Guerre Froide ne pouvait manquer à brève échéance de devenir chaude.

Le livre commence au large de l’Afrique, sur l’île du Tapioca, ainsi nommée car elle abrite une peuplade qui pratique depuis cinq cents ans la lobotomie aux fins d’éradiquer la violence. Bilan, l’agressivité y est modérée et la libido faiblarde. Les esprits, les actions et les rêves des habitants sont mesurés à l’échelle de la consistance du tapioca. On y fait connaissance avec le Dr Martine, dont on comprend vite qu’il a abordé l’île à la suite d’une guerre nucléaire généralisée dont il s’est autrefois sauvé in extremis. Le Dr Martine se trouve être neurochirurgien lobotomiste. Un mieux certain pour cette société qui a ainsi adopté d’enthousiasme les méthodes modernes d’injection de strychnine. Elles remplacent avantageusement la vivisection au burin des circonvolutions cérébrales comparées à une ruche anarchique.

Sur cette manière d’Île du Docteur Moreau débarque un jour une bande d’hurluberlus occidentaux portant en lieu et place de leurs membres amputés des prothèses aux capacités bio-mécaniques sidérantes. Ne comprenant pas la raison de ces amputations, ni le comportement étrange de ces nouveaux venus qui lui titillent les neurones, le Dr Martine décide de partir incognito sous le nom du Dr Lazarus – of course – et de (re)découvrir le monde qu’il a quitté sans regrets vingt ans auparavant.

Après un voyage en bateau déjà surprenant, se dévoilent – sans aucune trace des anciennes civilisations, sans l’encombrement du passé, rêves d’un Le Corbusier démiurge – des villes multicolores poussées sur les ruines des cités jadis détruites par les bombardements nucléaires. On y a rejeté la guerre, banni la violence. On s’y passionne pour les Jeux Olympiques de la dianétique, du yoga, de la sémantique et de la maîtrise de l’anxiété. Le Dr Martine apprend incidemment que le jour précis de son départ pour un ailleurs rimbaldien et salvateur est devenu la date la plus importante pour cette nouvelle collectivité mondialisée dont il fait connaissance peu à peu, étonné et effrayé.

La société semble égalitaire, une pseudo-démocratie médiatique a remplacé les machinae rationatrix, les machines pensantes qui dirigeaient le monde d’avant et déclenchèrent la guerre exterminatrice. On y trouve cependant comme toujours des gagnants et des perdants, les marques de déférence dépendant du nombre de membres amputés, remplacés par des prothèses lumineuses et tourbillonnantes. Les citoyens ayant conservés bras et jambes d’origine se trouvent manifestement relégués en bas de l’échelle.

Ami lecteur, nous ne t’en dirons pas plus. La farce est glaçante et avec le Dr Martine, alias Dr Lazarus – bien sûr – tu iras de surprise en surprise.

Pas exempt de maladresses stylistiques qui ne sont pas dues à l’excellente nouvelle traduction, le roman est d’une richesse inouïe tant pour les concepts scientifiques et philosophiques abordés que pour ses inventions langagières déroutantes. Wolfe fait preuve d’une misogynie très « fifties » tout en émaillant les pensées du personnage principal de considérations sexuelles plus ou moins incongrues au milieu de références philosophiques exigeantes. On peut légitimement supposer qu’elles sont des réminiscences de l’auteur de pornos, sans toutefois que l’ouvrage relève des confessions érotiques.

On aura compris que malgré ces ombres, Limbo est un conte philosophique qui doit être lu, ne serait-ce que pour se rassurer, l’amputation, les cyberprothèses, les machinae rationatrix et la lobotomie n’ayant pas été généralisées. Nous avons trouvé mieux : les véhicules autonomes, le transhumanisme, l’intelligence artificielle et le Prozac.

Eric Desordre

Tags : Bernard Wolfecritique littéraireEric DesordreGérard Kleinlivrephilosophiescience fiction
Article précédent

Les Immémoriaux, l’histoire d’une fin du monde

Article suivant

Via Appia, emprunter la plus ancienne route d’Italie

Eric Desordre

Eric Desordre

Poète, photographe, Éric Desordre est né à Toulouse. Publié principalement aux éditions Unicité dirigées par François Mocaer, ses textes paraissent aussi régulièrement dans des revues littéraires de haut lignage poétique, entre autres : Arpa, Voix d'encre, Triages, Les Cahiers du Sens, Thauma, La Grappe. Au sein du comité de rédaction du magazine Rebelle(s), il est un guetteur d'inaperçu ayant le goût de décrire l'inobservé. Il se consacre à l'activité de « gazetier de la réflexion décalée », sans souci apparent de l’actualité.

Article suivant

Via Appia, emprunter la plus ancienne route d'Italie

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

On ne s'approprie que ce qu'on a d'abord tenu à distance pour le considérer.
Paul Ricoeur
La vie est jeune. En vieillissant, elle se fait durée, elle se fait temps, elle se fait adieu.
Romain Gary
Il est vain de vouloir libérer la vie des mensonges de l'art.
Georges Bataille
Les bêtes sont des personnes muettes
Un buronnier, vacher de l’Aubrac
Les gens exigent qu'on ait un métier. - Comme si vivre n'en était pas un - et encore le plus difficile !
Emil Cioran
Quand un philosophe me répond, je ne comprends plus ma question.
Pierre Desproges
On ne peut expliquer un paradoxe, non plus qu'un éternuement. D'ailleurs le paradoxe n'est-il pas un éternuement de l'esprit ?
Emil Cioran
Ce que je veux dire, c'est qu'elle avait des yeux où il faisait si bon vivre que je n'ai jamais su où aller depuis.
Romain Gary
On ne peut savoir si l'homme se servira longtemps encore de la parole ou s'il recouvrera petit à petit l'usage du hurlement.
Emil Cioran
Je ne crois pas qu’il soit possible, même à ceux qui ont de grandes familles, de réussir s’ils n’unissent pas à leur talent naturel des qualités simples, solides, laborieuses, et surtout une légitime confiance dans le succès : il n’y a rien de tel en ce monde que de vouloir.
Charles Dickens
Accepter le seul risque raisonnable, celui de se dépasser.
Erri de Luca
L’art est une reconfiguration du champs des possibles
Jean-Louis Bischoff
Précédent
Suivant

Rubrique(s)

  • 3 questions à…
  • Art(s)
  • Cinéma(s)
  • Classique(s)
  • Dossier du mois : L'art peut-il influencer le monde ?
  • Dossier du mois : La foire aux cons : toujours d'actualité
  • Dossier du mois : Qu’est-ce que se rebeller aujourd’hui ?
  • Edito(s)
  • Geekologie(s)
  • Inclassable(s)
  • L'impertinence poétique
  • Le Mag papier
  • Les gonzoïdes de l'Apocalypse
  • Les grands entretiens rebelle(s)
  • Littéraire(s)
  • Mémoires Démasqués
  • Philo-spirit(s)
  • Politique(s)
  • Rock and Folk et Musique(s)
  • Société(s)
  • Spécial Ukraine
  • Théatre – Spectacle(s)
  • Tribune(s) Libre(s)
  • Voyage(s)

Articles récents

  • Cycle Glam Rock : David Bowie 3/3 – Ziggy Stardust, maître du monde ! 10 août 2022
  • Du troc au Bitcoin 31 juillet 2022
  • La Franc-maçonnerie du futur 31 juillet 2022
  • La Miviludes belge condamnée pour avoir fauté envers les témoins de Jéhovah 30 juillet 2022
  • Le Président du Conseil des muftis de Russie : Exterminez les Ukrainiens, l’Occident sert l’Antéchrist 28 juillet 2022
  • Cycle Glam Rock : David Bowie 2/3 – L’avènement de Ziggy Stardust 26 juillet 2022
  • Brian Jones, le peintre des couleurs sonores, le troubadour des Rolling Stones. 21 juillet 2022
  • Les méga dealers de l’industrie pharmaceutique 21 juillet 2022
  • Cannabis et point de vue de toxicothérapeute 20 juillet 2022
  • Le monde du Pharmakon 19 juillet 2022
  • Cycle Glam Rock : David Bowie – 1/3 19 juillet 2022
  • Zig-Zog 17 juillet 2022
  • Mud – Sur les rives du Mississippi 17 juillet 2022
  • L’assassinat de Shinzo Abe est un attentat terroriste antisectes 15 juillet 2022
  • Le fric, bien mal acquis, profite toujours, mais à qui ? 14 juillet 2022
  • Charles Péguy écrirait-il aujourd’hui dans R.B.L? 14 juillet 2022
  • Guerre en Ukraine : le piège terrible de la dissuasion nucléaire 12 juillet 2022
  • Visite du Pape François chez Poutine : du rififi à Moscou 11 juillet 2022
  • Le Grand-Rabbin de Moscou perd sa place pour son refus de soutenir la guerre 10 juillet 2022
  • Balance ton monstre 10 juillet 2022
  • La symbolique du fric : nul n’y échappe 9 juillet 2022
  • Ciné-poème : A Swedish Love Story        9 juillet 2022
  • Cycle Glam Rock : T. Rex 3/3 – Grandeur et Déclin 9 juillet 2022
  • Interview exclusive de Gaëtan de Courrèges 4 juillet 2022
  • Le jardin des Finzi Contini 3 juillet 2022
  • Le monde d’aujourd’hui est un adolescent révolté et insatisfait 3 juillet 2022
  • « La fin du monde est remise à une date ultérieure » 3 juillet 2022
  • Enfin des psychanalystes qui sortent du trou ! 26 juin 2022
  • Avec moi, le monde s’éteindra 24 juin 2022
  • Mémoires Démasqués : chapitre 8 24 juin 2022
  • Chaque jour est une fin 23 juin 2022
  • Attention! Vous êtes tous infectés 23 juin 2022
  • Ciné-poème : Ida 23 juin 2022
  • Astérix et Obélix au paradis 16 juin 2022
  • Geek Theory 16 juin 2022
  • Contre la présidentialisation, un régime présidentiel ! 15 juin 2022
  • 8 1/2 15 juin 2022
  • Mémoires Démasqués : chapitre 7 15 juin 2022
  • Corrida, le corps sacrificiel 13 juin 2022
  • Street Fighting Man : si Che Guevara était guitariste… 12 juin 2022
  • Trois questions à… Gilles Pudlowski 12 juin 2022
  • Trois questions à… Alain Bauer 11 juin 2022
  • Cycle disco : 1978 (2ème partie) 5 juin 2022
  • L’Ultime secret, Bernard Werber, 2003. 5 juin 2022
  • Le vieux-croyant, la guerre et le Pape 27 mai 2022
  • Cycle Glam Rock : T. Rex 2/3 – L’album Electric Warrior 26 mai 2022
  • Cycle disco : 1977 – 1978 (1ère partie) 24 mai 2022
  • Editorial 16 mai 2022
  • Dossier des cons, Alexander Makogonov, médaille d’honneur 16 mai 2022
  • Penser «Les Cons» 16 mai 2022
  • Dialogues de pervers 16 mai 2022
  • Le Grand Catalogue des livres imaginaires 16 mai 2022
  • Faut-il se battre contre les cons? 16 mai 2022
  • Que vive le con ! 16 mai 2022
  • Le «vote con» 16 mai 2022
  • Génération offensée – De la police de la culture à la police de la pensée 16 mai 2022
  • La foire aux « cons », c’est maintenant! 16 mai 2022
  • Il en tient une couche ! 16 mai 2022
  • Les cons, quel sujet à la con ! 16 mai 2022
  • Vous sentez-vous à l’article de l’humour ? – suivi de – Toutes mes cons sidérations 16 mai 2022
  • Tout syncrétisme éloigne les “cons” 16 mai 2022
  • Nous voilà bien entartuffés 16 mai 2022
  • Ce qu’un patron peut faire 16 mai 2022
  • Mais qui a tué Harry ? 8 mai 2022
  • Parfum de poudre  8 mai 2022
  • Dictionnaire amoureux de l’entreprise et des entrepreneurs 8 mai 2022
  • Interview exclusive d’Antoine Fratini 7 mai 2022
  • Mémoires Démasqués : chapitre 6 7 mai 2022
  • Mémoires Démasqués : chapitre 5 7 mai 2022
  • Mémoires Démasqués : chapitre 4 1 mai 2022
  • Le corps augmenté et l’âme réduite 1 mai 2022
  • Rosnay le magnifique 29 avril 2022
  • l’infini de la nature 29 avril 2022
  • L’esprit Jedi du ludosport, ce combat au sabre laser… 29 avril 2022
  • L’étrange maladie des oligarques russes 29 avril 2022
  • Cette goutte qui manquerait à l’océan 24 avril 2022
  • Le bon vin de l’ivresse 24 avril 2022
  • Président écrivain… 23 avril 2022
  • Jim Harrison, rebelle américain amoureux de la France, mort son bic à la main 22 avril 2022
  • Juliette Cazes, à propos de son livre Funèbre ! 22 avril 2022
  • La France de face 20 avril 2022
  • L’OTAN a-t-elle vraiment promis à la Russie de ne pas s’étendre vers l’Est ? 20 avril 2022
  • Nier « la mission humanitaire de l’URSS » devient un délit en Russie 19 avril 2022
  • Un président, ça sert à quoi? 16 avril 2022
  • À la veille des Présidentielles, faut-il se rebeller contre les économistes? 16 avril 2022
  • Le président, c’est celui qui doit obéir? 14 avril 2022
  • Mémoires Démasqués : chapitre 3 14 avril 2022
  • De Las Vegas au Ladakh 13 avril 2022
  • A quoi peut encore servir un président? 13 avril 2022
  • Fric et poésie font mauvais ménage 13 avril 2022
  • La poste, irremplaçable service public 12 avril 2022
  • Impossible 10 avril 2022
  • Rencontre avec Emmanuel Desjardins 10 avril 2022
  • Coup de Jarnac contre la poésie 10 avril 2022
  • Fais-moi peur ! 9 avril 2022
  • Quand ma lune bleue redevient or 9 avril 2022
  • L’ambivalence du sacré 9 avril 2022
  • Qui sont et que feront les nouveaux Rebelle(s) ? 3 avril 2022
  • Sacré rêveur, le « rêveur sacré » ! 3 avril 2022
  • Le sacré, c’est Vuitton, c’est du luxe ? 3 avril 2022
  • L’amour aux temps du nucléaire 3 avril 2022
  • Mentions légales site
  • S’abonner à Rebelle(s)
  • L’ours
  • Politique de cookies

© 2021

Pas de résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Qui sommes-nous ?
  • Le Mag Papier
  • Geekologie(s)
  • Littéraire(s)
  • Société(s)
  • Politique(s)
  • Art(s)
  • Art(s)
  • Cinéma(s)
  • Rock and Folk et Musique(s)
  • Théatre – Spectacle(s)
  • Dossier du mois : Qu’est-ce que se rebeller aujourd’hui ?
  • Edito(s)
  • Inclassable(s)
  • L’impertinence poétique
  • Littéraire(s)
  • Philo-spirit(s)
  • Tribune(s) Libre(s)
  • Voyage(s)
  • Dossier du mois : Qu’est-ce que se rebeller aujourd’hui ?
  • Contact

© 2021

Bienvenue !

OU

Login to your account below

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Create New Account!

OU

Fill the forms bellow to register

*By registering into our website, you agree to the Terms & Conditions and Privacy Policy.
Tous les champs sont obligatoires. Se connecter

Récupérez votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre email pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter
Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com
Gérer le consentement aux cookies
Nous utilisons des cookies pour optimiser notre site web et notre service.
Les cookies fonctionnels Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Gérer les options Gérer les services Gérer les fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Voir les préférences
{title} {title} {title}
Ce site web utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site web, vous consentez à ce que des cookies soient utilisés. Visitez notre Politique de confidentialité et de cookies.
Êtes-vous sûr de vouloir déverrouiller ce poste ?
Unlock left : 0
Êtes-vous sûr de vouloir annuler l'abonnement ?