Zelda est une saga « vidéoludique » intemporelle. Créée par Shigeru Miyamoto dès 1986, elle n’a cessé de charmer, d’enchanter, d’envoûter les « gamers » partout à travers le monde. En quoi un jeu vidéo peut-il marquer autant les esprits? Rebelle(s) nous fait replonger dans le passé pour nous ramener à l’enfance, en s’appuyant sur l’opus « A link to the past », sorti sur Super Nintendo en 1991.
Zelda : la quête, les quêtes
Quel gamer des années 1980-1990 ne se souvient pas de la douce musique de ce jeu mythique? C’est la première chose qui me revient, quand je me remémore les émotions suscitées par l’acquisition de la cartouche. Ces sons qui mêlaient espoir et mélancolie, un spleen doux amer, que Link, notre héros, allait vivre, tout au long de son aventure, de donjon en donjon, jusqu’à son affrontement final avec le terrible, le barbare, le nihiliste Ganondorf.
Et entre temps, que d’aventures intrépides, que de fourrés visités, que d’ennemis à com- battre ou à éviter, que de poules soulevées et lancées, pour progresser et glaner des morceaux de cœur, par ci, par là… Finalement, la quête de Link, c’est comme dans la vraie vie : on grandit, on grandit, on progresse, étape par étape, on s’améliore, et on finit, si on a de la chance, par trouver, ou retrouver l’être aimé.
C’est que la Princesse Zelda, comme dans tous les autres épisodes de cette saga intem- porelle à l’exception de Majora’s Mask, est en danger ! Et la tâche de Link, s’il l’accepte, est de lui mettre la main dessus. Le méchant Ganondorf, triste sire, l’a capturée, enfermée, et le valeureux elfe (hylien pardon) à costume vert va devoir en vivre, des péripéties, pour parvenir à son but ultime : délivrer ladite princesse.
La simplicité de l’histoire confine simplement à l’universalité de nos vies, à tous. En chemin, Link fera des rencontres, se rebellera, combattra, et finira par triompher…
[LA SUITE DE L’ARTICLE DANS REBELLE(S) N°2 DISPONIBLE EN KIOSQUE]
Par Christophe Diard